We still are made of greed

Identité : Kaz Drake Blackwell

Date et Lieu de naissance :  20 février 1997 à Londres, il a récemment fêté ses 26 ans

Statut civil :Célibataire

Scolarité : Ancien Serdaigle, préfet, gardien dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Dans ses jeunes années, il a étudier à domicile avec les meilleurs précepteurs que ses parents ont pu s'offrir.


Profession : S'il a un métier, un job étudiant, officiel ou non.

Baguette magique : En bois d'Aubépine, le coeur de sa baguette est composée d'un ventricule de coeur de Noir des Hébrides. La baguette mesure 27,5 cm.

Famille : Fils aîné d'Amélia Blackwell née Seymour et James Blackwell. Il a grandit dans le Wiltshire avec ses 5 frères et sœurs.

Hérédité du sang : Toujours pur

Particularité magique : Rien à déclarer

Caractère :
Son père a toujours placé une certaine pression sur les épaules de son fils aîné. Son héritier comme il s'est toujours plu à le dire. Alors bien sûr il pourrait vous dire qu'il le trouve parfois trop arrogant, trop sûr de lui, mais que c'est aussi ça qui l'emmènera loin. Il a juste ce qu'il faut d'assurance et d'ambition pour avancer judicieusement dans la vie. Jamais il n'a été déçu par ce fils.
Sa mère, après avoir esquissé son petit sourire habituel à l'entente du prénom de son fils chéri le décrira davantage comme un charmeur, elle n'a jamais su résister à ses yeux noisettes. Il était un enfant souriant qui a toujours su être à sa place. Un garçon aux bonnes manières qui a les codes et a toujours été sa fierté en société. Elle a toujours eu de grands projets pour lui.
Olympe, sa sœur de deux ans sa cadette en parlera comme d'un grand frère amusant et protecteur, celui qui a toujours eu la bonne idée pour amuser le reste de la fratrie. Mais comme on a les défauts de ses qualités, elle vous dira aussi qu'il était un emmerdeur à surveiller ses fréquentations d'un peu trop près et à ne pas avoir hésité à faire fuir certains garçons qu'il jugeait peu digne de tourner autour de sa sœur.
Le reste de la fratrie a toujours été dans l'ombre de ce grand frère qui rendait leurs parents si fiers. Ce n'est pas tant à lui qu'on lui reproche d'être le fils idéal mais plus aux parents de ne cesser de tous les comparer à leur aîné.
Ses précepteurs le voyaient comme un gamin prometteur et ses professeurs à Poudlard ne pourraient que valider cela. Un étudiant appliqué, doté d'un esprit vif.
Ses camarades de dortoirs pourraient raconter leurs nombreux fous-rire et autre délires qu'ils ont pu avoir en partageant leur chambre avec lui.

Patronus : Un faucon.

Miroir de Risèd : Kaz se voit tenant la coupe du monde de Quidditch dans les mains, il a réussi à faire de sa passion son métier.

Epouvantard : Il voit une masse informe ensanglanté, un bébé mort-né.

Particularités : //

Qui es-tu ? : Antheá, 31 ans, à l'ouest.


Faceclaim & Crédits : Jack Falahee

Trigger Warnings : Ce sont l'ensemble des sujets qui peuvent être sensibles mais que vous êtes susceptibles d'aborder dans le cadre du développement de votre personnage.

Comment avez-vous connu le forum? : Par le hasard d'une recherche

Un petit plus ? : Je reprends le rp après un arrêt de plusieurs années, j'ai hâte de m'y remettre  :lov:

En entrant dans le salon, la veille de son départ pour Poudlard, Kaz comprit qu'il allait avoir le droit à l'un de ces grands discours. Ceux où on lui rappelle le poids de l'héritage de ses ancêtres et la nécessité de s'en montrer digne. Ceux dans lesquels son père se plait à lui rappeler son héritage. Après toutes ces années d'excellence, le sorcier ne comprenait pas pourquoi ses parents se sentaient toujours dans le devoir de le lui refaire ce même discours. Les avait-il déjà déçu ? Avait-il déjà manqué à ses obligations ? Même si son père ne disait rien, Kaz voyait bien dans les yeux de sa mère toute la fierté qu'il leur évoquait. Alors comme toujours, il accueillerait la bonne parole de son paternel avec la plus grande attention.
Car il était à  la veille de sa rentrée à Poudlard, il allait commencer ses études supérieures et ses deux parents voulaient s'assurer qu'il resterait le même qu'ils avaient éduqué.

Alors son père commença en insistant sur l'importance de ces années à venir, le sérieux qu'il devait mettre dans ses études, qu'il devait se montrer irréprochable pour son propre avenir mais aussi pour pouvoir prétendre au meilleur parti lorsqu'il viendra le temps pour lui de fonder une famille. A ces mots, Kaz cru bien qu'il allait s'étouffer.  Il avait à peine 17 ans, les préoccupations de mariage et d'union ne faisaient pas parties de son monde. Son père avait dit cela d'un ton si calme et naturel mais c'était bien la première fois que ce sujet était évoqué devant leur fils aîné. Face au regard perdu de son fils, Amélia eu un sourire tendre. ❝ Ton père t'en parle mais ne t'inquiètes pas, ce n'est pas pour tout de suite. Il faut cependant t'y préparer, nous attendrons la fin de tes études, ne soit pas si inquiet. ❞
Kaz fit un rapide calcul dans sa tête. Ils attendaient de lui que pendant les 7 prochaines années il soit le meilleur de sa promotion, qu'il devienne préfet, et pourquoi pas en chef, et qu'il se trouve une demoiselle à accrocher à son bras pour le reste de sa vie? Enfin, pas n'importe qui non plus. Kaz voyait bien ce que ses parents lui soufflaient à demi mot. Une sorcière au sang tout aussi pur que le sien pour perpétuer la lignée des Blackwell. Non là c'était trop lui en demander. Pendant toutes ces années il avait toujours su se montrer à la hauteur des attentes de ses parents. Peut-être venait-il de découvrir la limite à sa docilité. Il n'avait que 17 ans. Envisager dès à présent ce futur si lointain lui donnait le vertige.
Son père repris son monologue, continuant comme si de rien n'était. Ce n'était pas aujourd'hui qu'ils allaient décider d'une alliance à venir. Ils avaient sept années pour profiler cela. C'était important pour lui que son fils l'entende et s'y prépare mais il savait bien que dans l'esprit encore jeune de Kaz, il ne trouverait pas d'écho avant quelques temps.
Kaz n'écoutait plus que d'une oreille, accaparé par cette perspective à laquelle il n'avait encore jamais songé. Il réalisait que jamais il ne s'était perdu à penser à sa possible future vie de famille. Autant le chemin professionnel qu'il souhaitait parcourir lui semblait clair, autant le reste était bien flou. Qu'importe, il avait le temps.



Madame Blackwell envoyait des regards à son mari que celui-ci ignorait. L'un comme l'autre ne s'était pas attendu à une telle nouvelle. Quelle mouche avait piqué leur fils ? Ce n'est que passage, tenta de se convaincre Amélia Blackwell. Demain, tout sera rentré dans l'ordre et ce sera de l'histoire ancienne. Mais quoiqu'elle tentait de se dire, elle voyait bien la détermination dans les yeux noisettes de son fils adoré. Qu'était-il entrain de faire ? Non, il ne pouvait pas tout gâcher aussi bêtement. Qu'en dira-t-on ?
❝ Je ne vous parle pas de la fin du monde ! ❞ s'exclama Kaz, surpris de la réaction qu'il jugeait disproportionné de ses parents. ❝ C'est une voie très respectable aussi, et puis j'ai vraiment du talent... ❞ Kaz s'arrêta face à la main qu'avait levé son père pour lui intimer le silence. Son père se leva, il se dirigea vers le le bar qui contenait ses bouteilles de digestif. Il sortit une bouteille de whisky-pur-feu et se servit un verre sous les regards attentifs de sa femme et son fils. La nervosité de Kaz était palpable. Il avait tant redouté cette discussion. La peur de les décevoir, la peur d'abandonner son rêve. Il était partagé entre deux avenirs.
Son père porta le verre à ses lèvres, bu une gorgé, et en posant ses yeux perçants sur son aîné, il pris enfin la parole. ❝ Qu'en disent tes professeurs ? ❞ L'espoir empoigna les trippes de Kaz. Une porte s'ouvrait devant lui. Peut-être qu'ils ne verraient pas cet avenir professionnel d'un si mauvais œil ? Kaz s'empressa de lui répondre, tâchant de se montrer le plus convaincant possible.  ❝ Ils sont plutôt enthousiastes, mes capacités en vol sont prometteuses. ❞ Sa mère ne put retenir un soupir de désapprobation, elle s'était imaginé son fils gravir les échelons du ministère, devenir a terme ministre de la magie. Elle ne se l'était que trop bien projeté cet avenir là. Et voila qu'on lui présentant un avenir beaucoup plus incertain, un avenir de sportif. Non, elle ne croyait pas au Quidditch, elle voulait un emploi stable, durable, glorifiant. Elle avait passé les derniers mois à lui chercher un tuteur au ministère et voila qu'en un instant il faisait voler ses rêves en éclat. Mais la parole revenait à son mari, quoiqu'elle en pense. Et James Blackwell leva les yeux au ciel. ❝ Amélia, par tous les diables, contenez vous. Votre fils ne va pas en mourir ! ❞ Madame Blackwell se figea, était-elle la seule à prendre la mesure du désastre ? Son fils adoré qui avait tant de connaissances, de culture, allait-il être réduit à un stupide tas de muscles. Ses résultats lui ouvrait un chemin royal en politique et voila qu'il parlait de tout envoyer valser pour un balai et quelques balles.  ❝ Mais enfin, il n'y a pas d'avenir pour lui dans cette voie ! ❞ Elle se tourna vers Kaz, la larme à l'œil, la voix tremblante. ❝ Tu ne vas pas gâcher toutes tes compétences dans un stupide sport sur balais de ménagère ! Si ton grand-père avait entendu cela... ❞ ❝ Amélia ! Veuillez cesser cette scène. Laissez-nous. Cela n'est plus de votre ressort. ❞ Son ton était sans appel, et madame Blackwell n'eu d'autre choix que de laisser les deux hommes. Elle sortit du bureau de son mari le cœur serré. Son fils chéri, devenir un stupide joueur de Quidditch, quel enfer.
James Blackwell prit un deuxième verre et le servit à son fils en revenant s'asseoir face à lui, de l'autre côté du bureau. James fixa son fils, tentant de percevoir au delà de son regard. Bien sûr qu'il aurait aimé savoir son fils dans la voie qu'ils lui avaient construite. Mais il n'était pas aussi désemparé que sa femme. Bien sûr qu'il entendait le point de vue d'Amélia, mais lui ne voyait pas d'un si mauvais œil une carrière de joueur professionnel. Bien que cette voie comptait beaucoup d'appelés pour peu d'élus, ceux qui parvenaient à sortir leur épingle du jeu jouissait d'une belle notoriété qui derrière ouvrait de nombreuses portes. Et puis, il voyait là autre chose. Leur fils si parfait voulait tracer sa propre route. Mais James constatait avec une certaine satisfaction qu'il n'avait pu se passer de l'approbation de ses parents. Ainsi, il y voyait là le résultat de toute cette éducation et la main mise qu'il avait sur la vie de son fils. Kaz était venu demander leur consentement à ce changement de destin, mais si ses parents le lui avait refusé, il se serait résigné à suivre le chemin initial. Alors l'autoriser à suivre cette route permettrait à James de resserrer son pouvoir de décision sur d'autre aspects de la vie de son aîné. C'était pour lui, du pain béni. ❝ Tu réalises le désarroi dans lequel tu plonges ta mère ? Nous t'avions trouvé les meilleurs stages pour tes Mulots. Maintenant nous allons devoir nous excuser auprès de ceux qui allaient t'accueillir. ❞ Kaz baissa les yeux. Bien sûr qu'il avait conscience du mal que ses parents s'étaient donné. ❝ Mais si tu es sûr de toi, si ton talent est réel... Je ne te retiendrais pas.  ❞ Le jeune sorcier leva un regard emplit de reconnaissance vers son père. Ce dernier prit son verre pour trinquer avec son fils. ❝ A ton nouvel avenir, mon fils. ❞ James sourit, il but une gorgée sans quitter Kaz du regard. Il laissa un silence s'installer, ménageant l'effet qu'aurais le prochain sujet. ❝ Mais tu vas devoir revoir à la hausse tes fréquentions. ❞ Kaz avala de travers. Il manqua de s'étouffer. Il leva un regard très surpris vers son père. Il avait soudain très peur de voir où ce dernier voulait en venir. Bien sûr qu'on lui avait rabâché pendant des années l'importance de préserver la pureté de son sang, de ne pas s'entourer de ces sangs-de-bourbe. Kaz avait entendu ce discours sans y apporter d'opposition. Il ne partageait pas cet esprit aussi tranché, mais, comme toujours, avait respecté la volonté de ses parents. Face au silence de son fils, James enchaîna. ❝ Je te parle de cette sang-mêlé que tu fréquentes. Il est temps que ça cesse. ❞ Ces paroles eurent l'effet d'un coup de poignard dans le cœur du sorcier. Il se sentait pris au piège. Comment ses parents avaient-ils appris cela ? Un arrangement tacite était établi entre Kaz, Olympe et Alphonse, ses deux frères et sœurs qui étaient eux aussi à Poudlard. Ils ne mettraient pas l'honneur de leur famille en péril mais tairaient leurs histoires et relations à leurs parents. Ils resteraient discrets et pourraient tous les trois profiter de leurs dernières années avant qu'on ne leur passe la corde au cou par des arrangements dans lesquels ils n'avaient pas leur mot à dire. Lequel l'avait trahi ? Lequel avait failli à cet arrangement ? Lequel venait de condamner l'idylle de leur frère aîné ? Kaz déglutit, il comprit le mur face auquel il se trouvait. Il lui était impossible de se rebeller, impossible de se dérober. Il comprit son impasse. Il ne pouvait tout obtenir. Son père concédait à ce qu'il s'écarte de la voie qu'il lui avait choisit, mais il ne pourrait pas tout avoir. ❝ Mais tu le savais que ça ne pourrais pas durer. Même si je ne l'avais pas su, c'était condamné d'avance, tu le sais. ❞ Oui, il le savait. Dès qu'il avait posé ses yeux sur elle. Mais ce qu'il avait pris que pour une amourette avait duré, plus que prévu, et pris de l'importance à ses yeux. Mais il pensait avoir encore quelques années devant lui. Il pensait qu'il avait encore jusqu'à la fin de ses études. ❝ Continue de nous rendre fier Kaz, continue de faire ce que l'on attend de toi. ❞ Kaz inspira, se pinçant les lèvres avant de répondre à demi-voix : ❝ Oui père. ❞





Kaz contemplait le parc depuis le sommet de la tour d'astronomie. Quelle vue splendide. Il ne comprenait pourquoi pas plus d'élève ne venait profiter de cette vue. Il savait que c'était la dernière fois qu'il pouvait en profiter. Demain, il serait parti. Demain, tout serait fini. Une nouvelle vie lui ouvrait les bras, il avait réussi à atteindre son but et on l'attendait dès la semaine prochaine pour commencer les entraînements avec l'équipe qu'il rejoignait. Mais avec ce nouveau départ, il devait aussi clore un chapitre de sa vie. Le sursis qu'il s'était octroyé pendant ces deux dernières années touchait à sa fin. Pour la première fois de sa vie il avait défié l'ordre de son père et n'avait pu se résoudre à se séparer d'elle. Il avait essayé bien sûr, au début, d'y mettre un terme. Mais jamais il n'avait trouvé les mots, trouvé le bon moment. Il s'était toujours trouvé une excuse pour repousser un peu plus l'échéance. Alors il avait pris soin de dissimuler cela à son frère et sa sœur. Il avait l'intime conviction que c'était son frère qui avait tout raconté à leur père. Et pour ça Kaz couvait un ressentiment en son cœur. Mais il n'en n'avait rien laissé paraître. Il n'était jamais parvenu à s'expliquer cette trahison. Mais il devait rester digne, et aller le confronter serait l'aveu de l'importance que revêt cette histoire à ses yeux. Hors de question de donner une arme supplémentaire à son petit frère pour le discréditer auprès de leurs parents. Non, Kaz n'avait pas fourni tant d'efforts pendant toutes ces années pour que tout soit détruit ainsi. Il rendrait fier ses parents, il serait leur héritier parfait, qu'ils avait projeté sur lui, et ce n'était pas Alphonse qui ruinerait ses efforts.
Mais Kaz savait aussi qu'il s'était montré bien égoïste de persévérer dans cette relation perdue d'avance. Il n'avait pu se résoudre à lui rendre plus tôt sa liberté, il avait voulu la garder pour lui jusqu'à la fin.
Mais maintenant il devait assumer et dire adieu à cette histoire qui avait rythmé ses dernières années de sa vie. Il était au pied du mur.
Il prit une profonde inspiration avant de détacher son regard de ce paysage. Il était temps pour lui de partir, rompre avec son passé et voler de ses propres ailes.