Chocolate Rain
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 Introducing Jules Robin Gray

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Chocolate Rain
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Chocolate Rain


Messages : 412
Date d'inscription : 17/12/2014

Introducing Jules Robin Gray Empty
MessageSujet: Re: Introducing Jules Robin Gray   Introducing Jules Robin Gray EmptyMer 17 Déc - 10:39

Jenna Louise Coleman
Âge: 19 ans
Statut de sang: pur
Groupe: De Chateaubriand
Baguette: Sa baguette est en bois d'Aubépine, longue de 27,5cm avec un coeur de dragon.
Epouvantard: un vampire. Jules n'en a jamais vu mais on lui en a parlé... Ces créatures immortelles avide de sang humain... ça lui fait froid dans le dos l'idée d'en croiser un qui ne ferait qu'une bouchée d'elle.
Patronus: Il se nomme Orion, comme la constellation et prend deux formes : un Ocelot ou bien un petit moineau blanc du japon à l'allure d'une boule de neige.
Niveau scolaire: Jules est en huitième année, elle suit donc un DEPM avec comme option l'Enseignement ainsi que Vol sur Balais, Astronomie et Dressage des Créatures Magiques ou Divines.
Caractère
Toujours souriante et volontaire, Jules dégage comme un aura de bonne volonté autour d'elle. Une véritable magicienne en relations humaine, elle sait s'adapter à beaucoup de situation et s'en sort toujours en bonne posture. Rare sont les moments de gêne pour elle. La demoiselle vient d'une bonne famille qui l'a éduqué sur les bonnes manières et les règles de la société. Une parfaite petite lady dira-t-on. Mais il ne faut pas s'arrêter à cet air d'enfant sage car lorsqu'on regarde au fond de ses yeux noisettes on voit clairement briller cette étincelle de malice. Une vraie petite chipie. Son grand sens de l'observation et sa curiosité sans limite font d'elle une farceuse bien facétieuse.
Mais elle a cette part de compassion en elle et défend avec ferveur ce qui lui tient à coeur. Elle en serait presque têtue. Mais c'est avec tout autant d'aplomb qu'elle défend ses amis, sa famille et toutes ces personnes qu'elle admire.
Elle fait facilement passer les autres avant elle même en cherchant toujours à faire plaisir aux gens qu'elle aime. Dotée d'une grande compassion, rare sont les gens qu'elle déteste réellement, Jules est plus dans la compréhension et cherche toujours à comprendre ce qui pousse les gens à agir d'une manière ou d'une autre. Se mettre à la place des autres c'est quelque chose qu'elle fait souvent. De ce fait, les farce qu'elle peut faire ne sont jamais faite pour blesser la victime, même si c'est quelqu'un qu'elle n'aime pas particulièrement qui en est la cible.
Sa grande empathie lui a offert un don à l'arrivée des patronus : elle est capable de les entendre parler.
La demoiselle est également une petite souris, elle sait se trouver où il faut quand il faut et est au courant de beaucoup de chose... potins et cachotteries en tout genre. Son rêve ? Intégrer le journal de l'école.
Jules Robin Gray
Origine sociale
Les Gray sont une vieille famille appartenant à l'aristocratie anglaise de sorciers. Ils restent discret mais il se murmure qu'ils ont une belle fortune bien au chaud à Gringotts. Mais, même sans savoir cela, en rencontrant les membres de cette famille, on ressent ces manières et tenues enseignées par des traditions liées à ces origines aristocratiques. Ils restent pour la grande partie des gens qui se veulent simple. Jamais ils ne portent de jugement sur les autres classe et ne se sont absolument pas refermés avec leurs "semblables de classe". Ils ont beaucoup de relations et ne trient pas leurs connaissances sur la base de leur origine sociale.

La maison de Saint Léger est une très vieille famille de la noblesse française. La mère de Jules, Gabrielle descend de cette famille ayant des origines britannique. Ils sont comte d'Ormonde et possèdent une richesse à vous couper le souffle. C'est une famille très fière de ses origines. La pureté de leur sang est bien une chose qu'il est inutile de remettre en question. Cette famille se retrouve en France, Irlande et Angleterre. Il y a beaucoup de cousins et cousines plus ou moins éloignés. Mais cette famille vit tout de même avec une certaine volonté de préserver son rang. Ils ne jugent pas les sangs "non-pur" mais préfèrent tout de même que cette pureté ce préserve à travers les générations... comme un signe d'excellence... Comme si après tout, les sorciers n'étaient rien de plus que des races de chiens avec les pur races et les bâtards...
La devise de la famille est "Haut et Bon" et "Fidelis et Firma".

Les deux familles se connaissent depuis des générations. Les relations qui unissaient ces deux maisons avant même l'union de leurs enfants étaient bonnes. Se rencontrant souvent dans des galas et autre festivités. L'union de Gabrielle et Alexander n'a été qu'une excellente nouvelle à annoncer aux deux familles. En rien arrangé, ce mariage s'est fait d'amour et de simplicité. Les deux familles s'entendent à merveille et tout le monde a encouragé cette union. On en aurait presque voulut aux futurs mariés d'annuler leurs noces.

Si vous désirez faire dans le pompeux vous pouvez donc appeler Jules :
❝ Mademoiselle Jules Gray, de Saint Léger, Comtesse d'Ormonde ❞

Patronus
La rencontre entre Orion et Jules n'a pas été de tout repos. Le patronus est apparut alors que Jules volait sur son balais. Il s'est matérialisé sur l'avant du balais de la demoiselle sous sa forme d'Ocelot... pas vraiment une forme adapté à voler sur un balais. La surprise à dut passer bien vite car bien que scotché devant l'apparition de l'animal devant elle, ce dernier à très vite perdu prise et a commencé une chute de plusieurs mètre. Encore sous le choc, Jules a perdu de sa rapidité et de son temps de réaction. Elle plongea en piqué vers le sol dans l'espoir de rattraper la bête avant qu'il ne soit trop tard... mais il était malheureusement impossible de descendre suffisament vite pour pouvoir attraper l'ocelot. A quelques centimètres du sol, l'animal se mit à briller et sa forme changea en quelques secondes, il devint ce petit moineau blanc qui, du bout de ses pattes toucha le sol, il s'en servit pour rebondir et remonter en flèche vers sa sorcière qui le suivait.

Lorsqu'elle était une petite fille, Jules avait un ami imaginaire. Elle ne parlait pas beaucoup de lui, peu de personnes étaient au courant qu'elle en avait un. Ses parents, son frère, son institutrice peut-être. Cet ami, il s'appelait Orion.
Lorsque le patronus est apparût devant la demoiselle des années après qu'elle n'ait plus parlé de son ami imaginaire, c'est pourtant bien son nom la première chose qui lui ait venu à la bouche après l'inquiétude liée à la chute de l'animal.

Orion a le même caractère aventureux, curieux et farceur que peut avoir Jules. Il ne faut pas se fier à ses grands yeux et son aspect attendrissant, le patronus est tout autant joueur que sa sorcière. Il se fera un plaisir d'enquiquiner vos propres patronus... D'autant plus qu'il est très possessif envers sa sorcière. Il n'aime pas trop qu'on l'accapare de trop, surtout si ce sont des garçons qui viennent accaparer son attention.
L'entente a toujours été très bonne entre les deux cocos. Ils se fient l'un a l'autre.

Histoire

Londres - Juillet 1966


La petite enfant tenait ses jambes bien serrées contre son buste. Elle faisait de son mieux pour avoir la respiration la plus discrète possible. Elle était tapie là, dans l'ombre d'un placard, faisait le silence le plus total dans le but de ne pas être découverte mais également de pouvoir surprendre une discussion à laquelle elle n'était pas invitée.

❝ C'est mieux pour eux et tu le sais ! Ils ne vont pas rester avec des moldus en attendant de devenir incontrôlable tout de même ! ❞

La jeune femme défiait l'homme qui lui faisait face de la contredire une fois de plus. Mais ce dernier ne s'arrêta pas au regard perçant de sa compagne. Il avait l'habitude qu'elle utilise ce regard pour l'obliger à fléchir mais il comptait bien gagner cette fois et ne pas se laisser avoir par l'assurance de la brune.

❝ Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à grandir dans une école moldue. Leur entrée dans le monde de la magie peut attendre. Poudlard n'est pas une usine à ploucs voyons. ❞

La femme fronça les sourcils. Elle n'avait pas dit ça, mais elle ne pouvait nier le fait que cette idée s'approchait de ce qu'elle pensait parfois de l'école de magie anglaise. Ne commencer l'apprentissage de la maîtrise de la magie à 11 ans était une grossière erreur selon elle.

❝ Nous avons les moyens de leur offrir Beauxbâtons. Il est donc évidant que s'ils peuvent avoir ce privilège autant en profiter. ❞

L'homme soupira bruyamment de mécontentement. Ce que cette histoire pouvait lui déplaire. Cette querelle avait commencé au petit déjeuner lorsque le couple avait reçut un hibou annonçant que leurs enfants étaient les bienvenus à Beauxbâtons. Depuis, la discussion n'avait cessée de tourner autour de ce sujet.

❝ Là n'est pas le problème. Ils n'ont que 5 ans ! On ne va tout de même pas les envoyer en pensionnat à cet âge là ! Ils ont besoin de nous Gabrielle ! A peine 5 ans et tu veux déjà te débarrasser d'eux ? ❞

L'homme se rendit compte que ses mots étaient peut-être allés trop loin en voyant le regard furieux et triste de sa compagne mais cette dernière n'en démordit pas pour autant.

❝ Tu sais, les élèves de premier cycles peuvent rentrer chez eux le week end. ❞

L'homme poussa un long soupir qui n'étais pas de bonne augure. Toute cette discussion commençait à l'exaspérer et il en voyait déjà la fin se profiler. Sa femme pouvait se montrer tellement entêtée et bornée parfois.

❝ Très bien... Alors tu ira les chercher en France tous les week ends pour les faire venir à la maison à Londres, c'est ça ? ❞

Gabrielle crispa sa mâchoire. Elle voyait parfaitement où il voulait en venir. C'était une idée stupide que de suggérer qu'ils pourraient rentrer les week ends, elle le savait, mais là dessus elle avait une autre idée en tête.

❝ Nous pourrions simplement déménager en France. Non loin de chez mes parents il y a un charmant manoir abandonné autour duquel j'allais jouer étant petite avec mes frères et soeurs. Nous pourrions le racheter, le rénover et s'y installer. ❞

La s'en était trop pour le sorcier et la femme le comprit bien. Ce n'était pas encore le bon moment pour parler d'un déménagement en France. Elle ne gagnerait pas sur ce terrain ce jour là. Cependant, il lui fallait s'assurer de sa victoire pour l'école de ses enfants.

❝ Quoi qu'il en soit, nos enfants irons à Beauxbâtons, comme je l'ai fait, comme grand-mère l'a fait, comme toute ma famille l'a fait. Ils deviendront d'excellents sorciers et parviendront à de meilleurs résultats là-bas. La discussion est close, j'appelle ma mère, nous irons loger chez elle avant la rentrée. Et ils pourront passer leurs week ends chez mes parents, ils seront très content de les accueillir. ❞

La jeune femme quitta la pièce sans attendre de réponse. Son mari resta debout, encore hébété par ce qui venait de se passer. Au bout de plusieurs minutes il quitta la pièce laissant l'opportunité à Jules de sortir de sa cachette. Elle courut à travers la maison à la recherche de quelqu'un pour vite raconter ce qu'elle venait d'entendre, mais avec sa réflexion d'enfant, bien entendu qu'elle n'avait pas compris le tiers de ce qui venait de se produire sous ses yeux.

❝ Camiiille !!! J'ai trouvééé !! ❞

Elle déboula dans une chambre et trouva l'enfant assis, ses jouets éparpillés autour de lui.

❝ Alors en fait, ils sont pas content parce que papa veux pas qu'on ait de bâtons mais maman veut que comme elle on est des jolis bâtons parce que le lard c'est pour les ploucs il a dit papa. ❞

Camille haussa un sourcil fixant sa soeur... Oui, pour sûr, elle n'avait pas tout bien comprit.


Beauxbâtons- Septembre 1966


❝ Alors ça veut dire que tu es un garçon en fait ? ❞

La petite fille secoua sa tête de gauche à droite. Elle fit une petite moue avant de répondre au garçon.

❝ Non non ! Tu n'as pas bien écouté Léandre, cette fois suit bien. ❞

Tout en prenant son inspiration, la demoiselle ramena ses jambes en tailleur. Elle posa la petite figurine de hibou qu'elle tenait dans ses mains avant de planter son regard noisette dans les yeux de son ami.

❝ Je suis bien une fille voyons, mais on a été échangé à la naissance. C'est Camille qui aurait dut s'appeler Jules et moi j'aurais du m'appeler Camille. C'est les infirmières, elles se sont trompées de berceau quand elle ont écrit les prénoms. On a été échangés. ❞

Le petit garçon ouvrit des yeux ronds qui firent sourire la demoiselle. Ce qu'elle aimait raconter cette histoire. Elle trouvait ça drôle, et Camille s'en faisait tout autant un plaisir. Un petit air amusé brillait dans les yeux de la petite fille. Avant que le jeune enfant n'ait eu le temps de questionner la demoiselle, une cloche retentit. D'un bond, Jules se leva. Elle réajusta le petit noeud bleu qui tenait ses cheveux bruns avant de tendre sa petite main à Léandre pour l'inviter à se lever et à la suivre. Ils coururent ensemble pour rejoindre les autres enfants qui se mettaient déjà en file indienne pour rentrer en classe.


Beauxbâtons- Octobre 1972

Jules s'empressa de rentrer dans des toilettes et de bien en verrouiller la porte. D'un geste rapide elle détacha sa cape qu'elle accrocha à un petit crochet. Elle déboutonna ensuite sa chemise à toute vitesse avant de la lancer par dessus la parois qui la séparait des toilettes voisines.

❝ Aaaah ! Fais gaffe Jules ! Préviens avant d'envoyer. ❞

La demoiselle étouffa un petit rire et s'empressa de retirer sa chemise avant de l'envoyer une nouvelle fois sans prévenir ce qui fit soupirer à nouveau son voisin de cabine.

❝ Pfff T'es bête ... Attention, je t'envoie mes affaires. ❞

Jules se plaqua alors contre sa paroi alors que le garçon lui envoyait son pantalon et sa propre chemise. La demoiselle s'empressa d'enfiler les nouveaux habits avant de sortir des toilettes en même temps que son frère. L'un l'autre se dévisagèrent en se retenant de pouffer de rire. Ils échangèrent ensuite leurs chaussures avant de s'avancer près des lavabos.

❝ Il ne nous reste plus qu'un léger problème capillaire à régler et nous serons Par-Fait ! ❞

D'un geste légèrement hésitant, Jules sortit une paire de ciseaux de son sac. Elle attrapa d'une main une jolie mèche brune qu'elle coupa à 1cm de longueur la seconde d'après. Maintenant, ils ne pouvaient plus faire machine arrière. Elle réserva le même sort à toute sa jolie chevelure. Les mèches tombaient les unes après les autres dans la vasque sous le regard attentif de Camille.
Sans doutes faisaient-ils une bêtise, ils le savaient pertinemment mais Jules avait bien jugé qu'elle avait mieux à faire que de se préoccuper des retombées de leur coup monté.
Une fois sa nouvelle coupe achevée, Jules releva la tête pour observer attentivement son reflet dans la glace. Elle passa une main dans ses cheveux désormais pas plus long que 1 centimètre. Ce que ça pouvait faire bizarre.
Elle se tourna ensuite vers son frère et sortit sa baguette magique. Elle la pointa vers le crâne de son frère et prononça une formule. Une formule qui eut pour effet instantané de faire pousser les cheveux de son frère à une vitesse vertigineuse. Au bout d'à peine quelques secondes, les cheveux de Camille étaient devenus aussi long que ceux de sa soeur en temps normal. Les deux enfants se tournèrent alors vers le miroir et s'observèrent attentivement. Tous deux savaient bien se reconnaître mais pour leurs nouveaux enseignants, ça n'allait pas être aussi facile. Jules enfila ensuite le veston de son frère, attrapa son sac. Une fois près, les jumeaux quittèrent les toilettes, parés à piéger les gens.
Leur petit manège ne dura pas bien longtemps et il furent parmi les premières punitions qui vinrent sanctionnés les premières années.


Londres - Décembre 1979


Jules était assise sur son lit, un grand sourire plein de malice illuminait son visage. Elle n’osait encore trop croiser le regard du moineau blanc qui était posé à côté d’elle. Cela ne faisait que quelques heures qu’il était apparut et Jules avait encore bien du mal à comprendre ce qui se passait. De plus, les deux parents, Alexander et Gabrielle Gray s’étaient absentés pour l’après-midis. Les enfants étaient donc rester seul et n’avait encore eu l’occasion de partager cette récente apparition avec personne d’autre. Jules fixait son frère qui semblait ne rien comprendre. Jules se délectait de cette situation, se sentant si spéciale, et ayant le dessus sur son frère, ça c’était le plus important.

❝ Tu mens Jules, c’est évident. Comment pourrais-tu réussir à faire cela alors que j’en suis moi-même incapable ? ❞

Dans un instant de délicatesse sans équivoque, la demoiselle montra sa jolie langue rose à son frangin. Bien sûr qu’elle disait vrai, elle ne pouvait pas inventer tout ça mais elle sentait bien que le garçon serait plus dur à convaincre que ça.

❝ Alors vas-y, mets moi à l’épreuve. Dis lui quelque chose dans ta tête et je te dirais ce qu’il te répondra. ❞

Le garçon observa sa soeur, scrutant ses yeux, cherchant le piège. Avec Jules, il y avait souvent une feinte, un tour qu’elle cachait. Une vraie petite magicienne quand elle voulait. Mais comment arrivait-elle ce tour-ci ?

❝ Et bien je suis sûr que moi aussi je peux le faire. Je n’ai juste pas encore trouvé « ton truc » pour y arriver. De toute façon on ne sait même pas encore ce qu’il se passe. Il faut attendre les parents avant de faire quoi que ce soit. ❞

Jules poussa un long soupir en secouant sa tête de gauche à droite.

❝ Il n’y a pas de « truc ». J’entend ton animal aussi clairement que j’entend celui qui est avec moi me parler. C’est peut-être toi qui a un problème à ne pas entendre le mien ... ❞

Camille fronça les sourcils et Jules en fut ravie. Pas qu'elle aimait contrarier son frère, plutôt qu'elle se sentait différente et c'est pas toujours donné entre jumeaux.

❝ Ça ne sert à rien de ruminer contre moi à demander l'avis de ton animal la dessus. Tu vois bien qu'ils n'en savent pas plus que nous la dessus. ❞

Jules faisait la maligne. Elle avait entendu l'animal de son frère lui répondre qu'il ne savait pas comment cela était possible et s'il pouvait le faire lui aussi. Le sourire de la demoiselle s'agrandit. Puis, avant que les deux adolescents n'aient put ajouter un mot, ils entendirent un grand bruit dans la maison.
Les deux se levèrent d'un bond et dévalèrent le manoir sachant pertinemment que tout ce bruit signifiait le retour des parents.
Madame Gray eut comme première réaction de s'affoler en voyant ces animaux qu'elle ne connaissait pas tourner autour de ses enfants.

❝ Qu'est-ce que ça fait là les enfants ?? Où avez-vous trouvé ces bêtes ?? ❞

Avant même que les deux sorciers n'aient eut le temps de répondre, une dame apparut dans le salon accompagnée de deux enfants tout deux tenant dans leurs bras des animaux peu communs.

❝ Clara ? Que se passe-t-il ?? ❞

Madame Gabrielle Gray se tourna vers sa soeur qui venait de transplaner au milieu du salon.

❝ Mon dieu Gabrielle, tu as vu ce qui arrive dans tous le monde magique ?? ❞

Tante Clara expliqua la situation aux parents de Jules mais déjà la demoiselle n'écoutait plus. Elle dévisageait les animaux que ses cousins tenaient dans leurs bras. Ceux-ci la fixait sans rien dire, un peu surpris d'être dévisagé ainsi sans doutes. Jules s'approcha enfin de ses cousins et leur demanda s'ils étaient capable d'entendre les pensées de l'animal de l'autre mais tous deux firent non de la tête. La demoiselle fixa alors de nouveau les animaux de ses cousins. Non, elle n'entendait rien. Tant mieux, ils avaient déjà l'air un peu fous tous les quatres avec leurs bêtes pensantes, si en plus elle était elle même un peu plus bizarre que le reste du lot, ce serait pas forcément à son avantage.

❝ Elle est bizarre ta cousine... ❞

Jules écarquilla les yeux. Elle fixa succèssivement ses deux cousins puis leurs animaux. Merde, elle l'avait entendu, elle n'avait pas rêvé, il avait parlé. Elle se recula alors pour reveni aux côtés de son frère et lui attrapa fermement la main.

❝ Je l'ai entendu parlé ... son animal ... je les entends... C'est quoi cette merde... On va mourir c'est ça ?? ❞

Jules tourna des yeux paniqués vers son frère. Elle n'aimait plus trop ça finalement, ce n'était pas drôle d'être encore plus bizarre que les autres.
Elle eut soudain peur de son propre animal qui jusqu'ici lui avait inspiré la confiance. Qu'étaient-ils, que voulaient-ils... qu'allait-il leur arriver maintenant ?


Château de Saint Léger (Saône & Loire) - Décembre 1979

Jules était assise par terre. Le silence était tombée dans le château. Le calme était revenu après le tumulte des arrivées qui avaient eu lieu plus tôt dans la soirée. Les Gray étaient arrivés les premiers en même temps que leurs cousins, enfants de leur tante Clara. Tous leurs autres cousins étaient arrivés quelques heures plus tard.

En début de journée, Monsieur & Madame de Saint Léger s'étaient trouvés bien au calme dans leur grand château. Ils s'ennuyaient tous deux et ne savaient plus vraiment quoi faire de cette grande maison difficile à chauffer en hivers quand on est que deux à l'occuper. Ils avaient alors eu une grande discussion au sujet de l'avenir du château familial. Devaient-ils le céder dès maintenant à l'un de leurs enfants ? Fallait-il simplement se débarrasser de la demeure ? Ces questions les avaient bien embêter car même s'ils se séparaient de leur beau château, cela n'allait pas combler ces impressions de solitude et d'isolement que ressentait parfois le couple tant cette longue retraite les ennuyaient.

Et puis, tout s'est passé très vite. Gabrielle et Clara ont toutes deux débarquées avec leur petite famille, totalement affolée. Un problème était survenu dans le monde magique, c'était la pagaille partout. En comprenant la situation d'urgence et de panique, Monsieur Isidore de Saint Léger s'empressa de proposer à ses deux filles et leurs familles de rester vivre au château... le temps que tout ça se passe. Madame Eléonore de Saint Léger sourit tendrement à ses deux filles. La voila la solution, un bon vent de panique qui ramènerait tous ses enfants à la maison. Sans dire un mot, Eléonore alla voir les quelques domestiques qui travaillaient à l'entretien de la vieille demeure.

❝ Donna, préparez donc les chambres, nous allons recevoir du monde.
- Bien madame, combien de chambres dois-je préparer ?
- Toutes, il semblerait bien que les enfants rentrent à la maison aujourd'hui. ❞

Jules s'était rapidement isolée dans sa chambre avec l'arrivée de toute la famille. Toutes ces voix, tout ce bruit, ça lui causait une mal de crâne insupportable. Elle était allée dans la chambre qu'elle avait l'habitude de partager avec l'une de ses cousines lorsqu'elle venait vivre chez ses grands parents mais cette dernière n'était pas encore montée installer ses affaires.
Jules en avait donc profiter pour s'installer, tentant du mieux qu'elle pouvait de faire abstraction de ce félin, assis par terre qui la fixait du regard.
La demoiselle était totalement perturbée par ces créatures qui étaient apparues. Elle les entendaient, toutes. Pas seulement la sienne, non elle les entendait tous parler, le patronus de son frère autant que ceux de ses cousins et cousines. Tout ce que Jules voulait, c'était être au calme, loin de tous le monde. Seul son propre patronus l'avait suivit et Jules n'avait pas cherché à s'en écarté. Malgré l'angoisse qui la saisissait, la présence de cet animal à ses côtés parvenait à l'apaiser.

Lorsque tous ses cousins vinrent s'installer à leur tour dans leurs propres chambres, Jules avait déjà détalé plus loin pour s'isoler dans un endroit calme. Elle adorait ses cousins, là n'était pas le problème... mais cette situation la paniquait légèrement. Dans tous ce tumulte, personne ne remarqua la disparition de la demoiselle. Elle ne sortit de sa cachette au fond du grenier du château qu'une fois que tous le monde fut endormit et que le calme était revenu sur la demeure. En passant devant la porte de la chambre de ses parents pour regagner la sienne, elle surprit une discussion qu'elle n'aurait pas dut entendre, mais ça c'est une faculté de Jules, d'écouter ce qu'elle ne devrait pas entendre.

❝ Je sais que ça ne te plaît pas, mais il y a urgence Alex. Nous ne pouvons pas rentrer en Angleterre. Ouvre les yeux, le ministère de la magie anglaise mets en danger nos enfants ! Ils sont incompétents ! Nous ne pouvons pas retourner là bas. ❞

Il y eu un court silence. Jules tenta de voir quelque chose et plaquant son visage contre le trou de la serrure. Elle aperçut son père assit sur son lit, l'air hébété et sa mère debout devant lui, le regardant d'un air désolé.

❝ Nous allons rester ici, le temps au moins que les enfants retournent à l'école. Et tu te souviens, je t'avais parlé du manoir... pas très loin d'ici ... nous pourrions peut-être en discuter plus sérieusement ? En attendant, nous pouvons compter sur l'hospitalité de mes parents, ça a l'air de leur faire vraiment plaisir de tous nous avoir ici. ❞

Jules s'écarta de la porte, l'air un peu affolé. Quitter l'Angleterre, quitter Londres ? La demoiselle détala à toute vitesse pour rejoindre sa chambre. Il fallait qu'elle en parle à Camille, qu'ils empêchent leurs parents d'agir. La demoiselle n'était pas prête à renoncer à ses vacances en Angleterre !
Mais, on ne lui demanda pas vraiment son avis. Sa mère avait réussi à convaincre leur père. Ainsi, la veille de leur retour à Beauxbâtons, Monsieur et Madame Gray avaient pris leurs enfants à part pour leur annoncer leur prochain déménagement. Lorsqu'ils rentreraient aux prochaines vacances, ils devraient donc se rendre chez leurs grands parents. Maison provisoire en attendant la fin de la restauration et du déménagement des Gray en France.



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