Chocolate Rain
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 It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig

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Chocolate Rain
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MessageSujet: It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig    It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig   EmptyLun 23 Fév - 18:10


❝It feels like the old time, doesn't it ? ❞
Daegan & Solveig
La jeune femme releva sa plume, un instant pensive. Ses yeux se levèrent sur ce plafond humide qu'était celui de sa salle de classe et, après avoir zyeuté les bocaux présents dans le placard vitré collé au mur du fond, la sorcière se pencha de nouveau sur sa feuille sur laquelle ondulaient de ravissantes pattes de mouche illisibles. De ses doigts fins, elle écrivait ainsi les produits qui commençaient à lui manquer, comme un moldu rédigerait une liste de courses. Sa seconde main, elle, passait de sa nuque à ses mèches courtes, caressant le tout avec une délicatesse non calculée. Ses yeux, quant à eux, suivaient les lettres qui s'entrelaçaient doucement, avec une attention sereine. Finalement, au bout d'un moment, la danoise déposa son matériel et, après une légère hésitation, se leva, quittant finalement son dossier de fauteuil inconfortable. Il fallait vraiment qu'elle demande à quelqu'un de lui masser ce dos douloureux. Elle pourrait peut-être réquisitionner Ewa, tiens ! Quoique, elle était peut-être trop brutale pour toucher à cette colonne vertébrale si délicate. Il y avait toujours Daegan Livingston, son meilleur ami, qui s'en était toujours chargé quand ils étaient plus jeunes. Oui mais, il lui paraissait étrangement lointain depuis qu'ils s'étaient retrouvés. Qu'importe ! Elle avait d'autres choses plus importantes à faire à cet instant. Sans plus tergiverser, elle saisit sa liste et s'éloigna de son bureau pour se diriger vers la porte de sa salle de cours. Une fois franchie, elle monta, délicate et pourtant rapide créature, les marches de l'escalier, faisant claquer à chacun de ses pas les talons de ses bottines en cuir noir. Son visage était étrangement serein et presque féminin. Un trait rouge cerise avait habillé ses lèvres, d'habitude favorables à une teinte plus claire, plus pâle. Ses yeux s'étaient vus agrandir, quant à eux, par un coup d'eyeliner finement dessiné sur sa paupière. Une vraie femme, dont les caractéristiques étaient savamment mises en valeur, à en juger également par ce legging noir incroyablement moulant.

La danoise arriva bientôt au rez-de-chaussée. Sa démarche perdit son rythme sans perdre son élégance alors que ses hanches ondulaient, félines, en direction des serres. Qu'est-ce qu'elle devait paraître ridicule à se dandiner de la sorte ! Ça ne devait même pas faire naturel. Si avec ça Redzepova n'acceptait pas ses quelques requêtes, elle ne savait vraiment plus quoi faire. Alors qu'elle s'approchait enfin de la porte, elle poussa un long soupir et finit enfin par tirer l'épaisse cloison pour entrer dans un monde végétal aux senteurs exotiques. Un instant émerveillée par les serres, elle se reprit pour se diriger, toujours féline, en direction d'un dos masculin. Machiavélique au possible, elle replaça consciencieusement une mèche rebelle derrière son oreille pour se donner un petit air angélique et humecta une dernière fois ses lèvres sanguines. « Professeur ? » Mais quelle vois aiguë et mièvre ! Elle ne savait même pas qu'elle était capable de pousser des cris pareils ! C'est bon, il allait les lui donner, ses fleurs de tue-loup et ses racines de voltiflor, elle n'avait pas besoin de le séduire de la sorte ! Pourquoi se réduisait-elle à une telle mise en scène elle qui avait pris pour habitude de ne jamais se soumettre à qui que ce soit ? Peut-être parce qu'elle avait besoin de lui pour la confection de ses potions et peut-être parce que leurs multiples différends ne leur permettaient pas de s'apprécier outre mesure. Peut-être aussi parce que la dernière fois, il lui avait implicitement dit de ne plus compter sur lui pour la préparation de ses mixtures. Une tête se tourna finalement face à elle qu'elle regarda avec hébétement. « Daegan ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Le professeur des créatures magiques en personne se tenait devant elle et la voyait ainsi vêtue, l'entendait, ainsi niaise. Sur le moment, la danoise eut honte et sentit le rouge monter à ses joues. Jamais il ne l'avait vu de la sorte et il était hors de question qu'il s'y habitue. C'était bien trop humiliant. En un clin d'oeil, l'ancien Svarog retrouva donc ses anciennes manies et un sourire maladroit se dessina sur ses lèvres. « Ce n'est pas du tout ce que tu crois, hein ? Ce maquillage, cette...tenue... ! » et cette ficelle qui s'enfonçait franchement entre les fesses. « Ne crois pas que...moi et...Valko, on soit... » Bordel, elle avait tellement honte. Et s'il s'imaginait quelque chose, il aurait forcément tord.] « Mais...il n'est pas là, n'est-ce pas ? » Illumination divine. Oubliant d'un coup sa tenue et son maquillage, la jeune femme entraîna son meilleur ami par la main, sans lui laisser le choix, elle l'emmena vers le fond des serres, où se trouvait la tue-loup sauvage. Elle lâcha finalement le poignet du professeur et se tourna vers ses petites plantes vers lesquelles elle se baissa sans la moindre gêne. « Fais le guet, je n'ai pas envie qu'il nous surprenne dans une telle situation ! » Un petit rire avait échappé de sa gorge alors s'étendaient ses longues jambes couvertes de son legging noir et ces fesses, bien plus libres que d'habitude.



Dernière édition par Chocolate Rain le Lun 23 Fév - 18:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig    It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig   EmptyLun 23 Fév - 18:10



❝ It feels like the old time, doesn't it ? ❞
Sol & Dae
La lumière était tamisée, le silence régnait en maître. Seuls les bruits d'objets métalliques s'entrechoquant par moments perturbaient le calme ambiant. Daegan Livingston retenait à présent son souffle, afin de percevoir des bruits inaudible au naturel. L'oreille collée contre la poitrine de sa fléreuse, une pointe d'inquiété transparaissait sur les traits du jeune professeur. Après quelques secondes, il se redressa, sans quitter le félin du regard. Elle n'allait pas bien, c'était certain. Rien de bien méchant, mais il ne pouvait certainement pas la regarder lutter contre la maladie sans rien tenter. L'animal était fatigué, la température de son corps était plus élevée qu'à l'accoutumée. Il regretta alors qu'il n'y ai pas de clinique vétérinaire dans cette école afin d'y soigner les créatures magiques. Ludmilla avait bien tout ce qu'il fallait pour soigner de nombreux maux, mais l'usage était réservé aux humains.
L'idée de venir chercher de l'aide directement auprès du professeur de potion n'effleura même pas son esprit, il allait s'en occuper lui-même sans son aide. Le professeur Livingston ne le criait pas sur tout les toits, il tâchait d'user du strict minimum des civilités en présence du professeur de potion et faisait de son mieux pour garder le plus de distance entre lui et elle.
Daegan avait donc pris sa décision quant à la manière de gérer la maladie de sa pauvre fléreuse. Il rangea tous son attirail qu'il avait sortit pour chercher les symptômes chez sa petite Pandore. Il quitta ensuite sa chambre, laissant la fléreuse se reposer sur son lit alors qu'il traversait l'école de sorcellerie d'un pas pressé. Il gagna les serres, et se mit en quête du professeur de botanique, mais impossible de mettre la main dessus. Un air agacé apparut alors sur les traits déjà soucieux du sorcier. Bon tant pis, il lui offrirait une boite de chocogrenouille quand il reviendrait de Londres aux prochaines vacances.
Le professeur s'approcha alors des plantes cultivées avec soin par le professeur et ses élèves, à la recherche de ce qu'il lui faudrait pour concocter une potion venant à bout des maux de sa fléreuse.
Il avait à peine commencé à récolter ce qui l'intéressait qu'une voix dans son dos le fit sursauter. Une voix aïgue venait de l'interpeller. Levant les yeux au ciel, Daegan crut qu'il s'agissait d'une jeune élève. Il se retourna pour faire face à l'intruse mais il écarquilla bien les yeux en constatant qu'il ne s'agissait pas du tout d'une jeune élève niaise comme il se l'était imaginé en entendant cette voix stridente.
Miss Andersen... Merde, si on lui avait dit qu'un jour il la verrait comme ça... jamais il n'y aurait cru ! Il n'en revenait pas, c'était quoi ces fringues ? Et puis ce maquillage ?? Et tout ça ajouté à sa voix sur-aïgue... Daegan l'avait déjà vu sous bien des postures, mais y'a pas à dire, celle la semblait être une des moins naturelle et confortable pour la jeune femme.
A en juger par son expression surprise sous ces tonnes de maquillage, la professeure de potion ne s'attendait certainement pas à tomber sur lui. Daegan regarda son ancienne amie tenter de s'expliquer en bredouillant quelques paroles. Lui, il resta immobile, impassible, la laissant clairement se démerder toute seule. Il ne lui montrerait pas de soutient... Pourquoi ? Parce qu'il la boudait tout simplement et il n'avait pas envie de se montrer conciliant envers elle. Peut-être était-ce le professeur de botanique qu'elle cherchait à séduire pour obtenir ce qu'elle voulait. Solveig était douée pour ça... avoir ce qu'elle veut. Mais Daegan ne la reconnaissait absolument pas dans cette attitude et cette tenue. La Solveig qu'il avait connut semblait bien à des années lumières de celle qui se trouvait devant lui.

❝ Fais ce que tu veux avec Valko, ça me regarde pas... ❞

Une pensée traversa l'esprit du jeune professeur, le projetant des années en arrière. Par Merlin ce qu'il aurait rit si cette situation s'était passé il y a longtemps, quand ils étaient encore proches. Il lui aurait ressortit pendant des semaines en enchainant jeu de mots et toutes sortes de blagues plus ou moins lourdes... Juste pour la taquiner. Mais là, à l'heure actuelle, le professeur n'avait plus envie de rire avec Miss Andersen.

❝ Non, il est pas là. ❞

Et avant qu'il n'ait put ajouter quoi que ce soit, la jolie blonde le tirait déjà par la main, s'en contre foutant visiblement de la distance qu'il essayait péniblement d'instaurer entre eux. Elle fila se pencher sur les plantes qu'elle convoitait.
En la voyant ainsi, Daegan leva de nouveau les yeux au ciel. Pour sûr, elle devait pas se rendre compte de sa position. Même si Daegan s'en cacha bien, un rapide flash apparut à son esprit en voyant ainsi le postérieur de sa collègue... c'est qu'elle avait toujours de sérieux arguments la sorcière !
Mais Daegan était davantage agacé qu'elle semblait ne pas réaliser qu'il boudait. Ou alors, peut-être faisait-elle comme si de rien n'était. Une chose était sûre, le professeur Livingston n'était pas d'humeur à faire comme si tout allait bien et à l'aider pour faucher des plantes à Valko.

❝ Tu n'as pas besoin de moi pour couvrir tes arrières Andersen. ❞

Porter autre chose qu'un string serait déjà une étape pour mieux se les couvrir... Mais le professeur se retint d'ajouter cette réflexion qui aurait été sans doutes trop sur le plan de la plaisanterie et aurait contre dit cette pseudo froideur qu'il instaurait entre eux.

❝ Maintenant, si tu veux bien, j'ai à faire. ❞

Et Daegan retourna aux autres plantes qui lui seraient nécessaire pour soigner sa petite Pandore sans plus attendre. Il voulait bien montrer à Solveig qu'il n'avait aucune envie de se comporter comme si de rien n'était avec elle, et de ce fait, qu'il n'avait aucune envie de lui venir en aide, ni même de savoir pourquoi elle était là ou tout simplement s'intéresser à elle. Mais, il se demanda alors si Solveig avait réalisée qu'il n'était lui-même pas content, et pourquoi il agissait ainsi... Au fond de lui, il mourrait d'envie de crever l'abcès et de lui déballer ce qu'il avait sur le coeur. Mais, une pseudo fierté mal placée le gardait au silence jusqu'au moment où elle s'intéresserait d'elle même à ce changement de comportement. Ce n'était pas parce qu'ils étaient devenus des adultes aux yeux de tous qu'ils n'avait pas gardé des comportements dignes des étudiants qu'ils étaient autrefois... la preuve rien qu'à les voir là, tous les deux à fouiner dans les serres sans l'accord du propriétaire...



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MessageSujet: Re: It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig    It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig   EmptyJeu 3 Juin - 20:59



❝It feels like the old time, doesn't it ? ❞
Daegan & Solveig
Quel bol elle avait, quand même, de ne pas avoir à subir les réprimandes du professeur de botanique ! Et puis, le fait qu'elle n'ait pas à jouer les séductrices l'arrangeait grandement. Finalement, elle avait eu la chance de tomber de la sorte sur Daegan, son Daegan, son meilleur ami d'enfance, avec qui elle avait fait les 400 coups et plus si affinité. Alors qu'elle s'amusait de la situation, la voix du nouveau professeur d'étude des créatures magiques lui parvint, étonnamment froide et lointaine. « Tu n'as pas besoin de moi pour couvrir tes arrières Andersen... » Bah euh...si ! C'était comme au bon vieux temps, quand ils courraient dans la Forêt Sauvage alors que le couvre-feu était passé, quand elle l'embrassait fougueusement contre les rayons de la bibliothèque, se fichant pas mal du règlement, ou quand ils balançaient des bombe à bouse dans les vestiaires des filles du terrain de hockey. « Maintenant, si tu veux bien, j'ai à faire. » La tête blonde de la danoise sortit des feuilles de tue-loup et ses yeux suivirent la silhouette de son ami visiblement distant. Qu'est-ce qu'il avait ? Pourquoi réagissait-il ainsi ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? C'était peut-être la tenue qui l'avait choqué. A bien y réfléchir, il ne s'était même pas moqué d'elle, comme il l'aurait fait au bon vieux temps. Non, rien, pas même une petite remarque. Elle n'y avait pas prêté attention, sur le coup, bien trop occupée à célébrer l'absence du professeur de Botanique dans ses locaux, mais maintenant qu'elle y pensait, oui, il semblait différent. Alors que son regard ne lâchait pas Daegan d'un cil, le cœur de la jeune femme se serra. Qu'il se retourne et qu'il la fixe. Qu'il lui dise qu'il plaisante et qu'il veut bien faire le guet pour elle. Alors que la sorcière tenait dans le creux de ses mains, serrés contre son cœur, les quelques plantes qu'elle avait réussi à cueillir, un étrange sentiment la submergea, faisant palpiter son cœur un peu plus vite. Lui...en voulait-il ? C'était la première fois depuis la rentrée qu'ils se retrouvaient ensemble, vraiment, et les nouvelles fonctions des deux leur avaient empêché de se confronter, de parler et de rire comme lors de leur scolarité. Mais qui était-il aujourd'hui ? Qu'avait-il fait depuis leur remise des diplômes ? Peut-être qu'il l'avait oubliée et qu'il avait effacé, de surcroît, l'amitié qu'ils s'étaient appliqués à construire. Elle ne l'avait pas oublié, jamais, malgré la distance et malgré le temps.

Le cœur battant fort, elle fit donc un pas hésitant en direction du professeur pour finalement s'arrêter. « Daegan... ? » Triste supplique enfantine d'une petite fille que l'on aurait disputé pour son mauvais comportement. La gorge nouée, Solveig soupira longuement et, après avoir fixé un bref instant ses doigts blancs enlaçant les plantes, retourna finalement au lieu de leur précédente rencontre. Pendant tout le long, elle sentait son cœur se serrer, comprimer ses organes à lui en faire mal. Qu'il la regarde, bon sang, la détestait-il à ce point ? Ou était-elle devenue une véritable étrangère pour lui ? Qu'importe la réponse, elle devait savoir, quitte à ce que cela l'empêche de dormir pendant au moins deux jours. L'indifférence, pire des tortures pour une femme comme Solveig Andersen dont la crainte était de devenir une femme banale, au parcours banal, dont on ne retiendrait rien à titre posthume. Si même ses amis l'oubliaient, qu'en serait-il pour les générations futures ? Les mains pâles de la sorcières se posèrent avec une violence non voulue sur la surface boisée sur laquelle étaient posées les plantes que le professeur Livingston cherchait. « Tu m'en veux ? » Elle fixait les plantes, en face d'elle, sans les voir vraiment, refusant d'observer la forme de sa bouche qui dessinerait à coup sûr le « o » parfait qui entame le mot « oui ». Elle ne le regardait pas car elle avait peur de voir juste, pour la première fois de l'année. Un rire moqueur, qu'elle adressa à elle-même, sortit de sa gorge, incroyablement amer. « Tu m'en veux ? » Encore faudrait-il qu'il l'estime un minimum, qu'il se souvienne d'elle et de leur histoire, qu'elle compte pour lui comme lui comptait pour elle. « Tu m'as...oubliée, plutôt ? » ça y est, elle n'arrivait plus à formuler quelque chose de pertinent. Il n'allait jamais comprendre ce qu'elle ressentait face à son attitude et elle allait l'emmêler plus qu'autre chose. « Je veux dire... » Ses doigts montèrent jusqu'à sa chevelure qu'elle gratta nerveusement, visiblement peu sûre d'elle, et une grimace étira ses lèvres vermeilles, donnant un charme tout sauf charmant à la féline professeure. « On a vécu des choses ici, entre ces murs et je ne les ai pas oubliées. Elles comptent pour moi...énormément. Mes meilleurs souvenirs sont ceux que je partage avec toi. Mais...peut-être que tu as vécu des choses plus extraordinaires pendant ces quatre ans, des choses qui surpassent nos années à Durmstrang. Du coup, je comprendrai que notre relation et notre amitié ne te disent plus grand chose. Je...je ne savais pas et je n'aurais pas du agir comme si rien n'avait changé entre nous. » Elle voulait poser sa main sur sa main ou sur son épaule. Elle voulait qu'il la regarde et qu'il lui dise que c'était une blague. Ah ! Ce Livingston, toujours le mot pour rire. Qu'il rigole, qu'il la fasse rire et qu'il la réconforte, par Merlin.

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MessageSujet: Re: It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig    It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig   EmptyJeu 3 Juin - 20:59



❝ It feels like the old time, doesn't it ? ❞
Sol & Dae
Ils avaient parcourus de si nombreuses fois les couloirs de Durmstrang. Ils étaient si complices, si proches. Solveig avait été un point de repère pour le jeune homme. Une demoiselle qu'il connaissait aussi bien que le dos de sa main.
Une triste douleur lui avait enserré le coeur lorsque la demoiselle s'était évaporée. Disparue de la circulation sans même lui donner la moindre nouvelle. Daegan en avait été profondément affecté. Il s'était demandé de nombreuses fois où elle était, ce qu'elle faisait, si elle ne l'avait pas oublié ou supprimé de sa vie. En grandissant, la solitude envahissait le coeur du professeur en même temps que cette rage s'emparait de son âme. Il avait ressenti de nombreuse fois cette peine qui ne semblait pouvoir être comblée que par quelqu'un sur qui il pouvait compter. Et c'était sur elle qui avait compté de si nombreuses fois.
Il s'était alors résigné. Il s'était dit qu'il avait eu tord, tord de s'imaginer que Solveig et lui, ils seraient amis à en faire de vieux os. Il s'était reposé sur sa simple présence qui évacuait ses propres soucis. Et il se retrouvait bien bête, une fois la demoiselle envolée, il était seul et il n'était pas encore prêt à l'être. Il lui en avait voulut, il lui en voulait encore. Elle n'avait aucun compte à lui rendre et le professeur savait bien qu'elle était libre et qu'il ne pouvait exiger aucune explication de sa meilleure amie. Mais il s'était senti abandonné et une blessure avait écorché son coeur.
Bien sûr que Daegan avait beaucoup d'autres amis, mais il n'y avait qu'une seule Solveig.
En entendant la demoiselle l'interpeller, le masque d'indifférence de Daegan s'effrita. Elle lui avait tant manqué, il ne pouvait prétendre le contraire. La question de la demoiselle lui fit se pincer ses lèvres, indécis dans ce qu'il devait répondre. Elle était arrivée à son niveau mais il n'arrivait pas à tourner la tête vers elle, l'idée même de croiser son regard accélérait les battements de son coeur. Et puis, Solveig mentionna ces moments qu'ils avaient partagés. Un sourire triste étira doucement les lèvres de Daegan. Tout ça le rendait triste. Avec le temps, la tristesse liée au départ de Solveig s'était estompé. Il avait refoulé tout ça au fond de lui mais les sentiments refaisaient surface en présence de la jeune femme.

Daegan déglutit difficilement, il fermit ses yeux et serra les poings.

❝ Je n'ai rien oublié. Vraiment rien. Il y a même une chose dont je me souviens parfaitement... Quand tu es partie sans te retourner et sans donner la moindre nouvelle pendant tout ce temps. ❞

C'était dit. Daegan n'était pas content de lui, non il aurait préféré ne jamais avoir cette conversation avec Solveig. Il aurait préféré qu'elle ne parte pas sans donner de nouvelles du tout. Il avait trop été vexé de ce manque d'attention et ne s'était jamais attendu à un tel départ de sa meilleure amie. Mais il voulait des explications, il voulait comprendre ce qui lui était arrivé pour qu'elle le relègue au rang de souvenir.

❝ Je ne t'ai jamais oublié, c'est toi qui m'a effacé de ta vie, comme si rien de tout ça n'avait jamais eu la moindre importance. Comme si je n'existais plus pour toi une fois avoir quitté Durmstrang. Et ça sans la moindre explication. ❞

Daegan fermit un peu plus fort ses yeux. Enfait maintenant, il avait peur de se laisser aller et de verser une larme qui le rendrait si ridicule et dégoulinant de niaiserie. Il se laissait jamais atteindre par rien. Il n'était pas du genre à se plaindre, à geindre ou a pleurer. La seule fois où il avait vraiment pleuré, c'était au décès de sa mère. Sinon, il trouvait juste que c'était extériorisé une blessure, une faiblesse et que ça ne servait strictement à rien. Pour sa mère, il était humain malgré tout et n'avait put retenir ses larmes. Et, convaincu que c'était Solveig qui l'avait effacé de sa vie par indifférence, il faisait de tout son possible pour retenir cette putain de larme qui naissait lentement au coin de son oeil. Qu'est-ce qu'il se sentait ridicule à être autant atteint.


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MessageSujet: Re: It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig    It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig   EmptyJeu 3 Juin - 21:00



❝It feels like the old time, doesn't it ? ❞
Daegan & Solveig
« Je n'ai rien oublié. Vraiment rien. Il y a même une chose dont je me souviens parfaitement... Quand tu es partie sans te retourner et sans donner la moindre nouvelle pendant tout ce temps. » Le coup était tombé brusquement sans que la Danoise s'y attende. En un instant, elle sentit son cœur se contracter comme jamais il ne l'avait été, trop occupé habituellement à ne rien ressentir. Elle était restée interdite, le corps étrangement mou et ses yeux s'étaient emplis d'un vide abyssal. Il y avait eu Kora, d'abord, et puis maintenant Daegan, son Daegan. Les années s'étaient égrainées sans qu'elle ne s'en aperçoive, bien trop occupée à vivre vraiment une destinée qu'elle avait toujours su être la sienne. Et maintenant qu'elle était de retour, maintenant qu'elle retrouvait tous ces visages familiers, elle n'arrivait pas à percevoir le plaisir qu'une trop longue absence pouvait dessiner sur des lèvres. Elle était contente d'être de retour et elle croyait que tous le seraient également. Elle ne pensait pas que de l'amertume se soit installée dans le cœur de ses amis et surtout pas dans celui de Daegan. Elle croyait qu'il comprendrait comme il avait accepté plusieurs années auparavant son caractère quelque peu expansif. « Je ne t'ai jamais oublié, c'est toi qui m'a effacé de ta vie, comme si rien de tout ça n'avait jamais eu la moindre importance. Comme si je n'existais plus pour toi une fois avoir quitté Durmstrang. Et ça sans la moindre explication. » Choquée, la Danoise tenta de se défendre. « Mais...Tu dis n'importe quoi ! » hurla-t-elle presque, surprise par les déductions que l'esprit de Daegan avait pu inventer. L'incompréhension dessina une grimace sur ses traits habituellement fins et Solveig tourna vivement son regard perçant vers le professeur d'étude des créatures magiques, désemparée. Il ne la regardait pas, fermait les yeux, les poings, et ne la regardait pas. Elle voulait protester, lui dire qu'il disait n'importe quoi et qu'il serait bien l'une des dernières personnes qu'elle oserait oublier. Mais elle avait eu tord et elle se rendait doucement compte de son erreur. Pas un aigle, pas un. Elle n'avait même pas jugé bon de prévenir son meilleur ami de sa décision. Elle avait disparu en mer sans lui promettre un retour futur, sans même l'informer de son départ. Elle était monstrueuse et elle pensait, en plus de cela, le récupérer d'un claquement de doigts. Mais elle ne voulait pas que ça se termine, jamais, et en tout cas pas comme ça. Elle qui ne s'était jamais battue de sa vie, ou en tout cas pas sur le terrain des sentiments, jugeant cela puéril, commença à être secouée par des sentiments plus forts qu'elle alors que ses yeux essayaient de comprendre l'attitude corporelle de Livingston. S'il fermait à présent les yeux, déciderait-il, à un moment, de les rouvrir et de sourire de nouveau, ou était-ce complètement fini, à jamais ?

A cette pensée, le corps de la jeune femme fut emporté par une vague de frissons désagréables. Son cœur lui remontait doucement le long de l’œsophage pour se fiche dans sa gorge, l'empêchant de prendre une respiration mesurée. Et puis ses yeux, ses grands yeux d'acier, sentaient les larmes rapidement prendre d'assaut des murailles qu'elle jugeait infranchissables. Qu'importe si elle pleurait, qu'importe si son mascara coulait et tâchait ses joues blanchies par la surprise, cela n'était rien à côté de la déchirure que son être entier subissait. Une larme coula donc, suivit bientôt par ses semblables et salirent ses pommettes. « Si je suis partie comme ça, c'est que...j'avais oublié et que je pensais que tu comprendrais. Tu sais comment je suis, Daegan, l'éternelle tête en l'air. » Elle s'essaya à sourire malgré le tremblement nerveux qui animait ses lèvres. Malgré la buée qui embourbait sa vue, elle continua à le regarder, reniflant doucement alors qu'elle essayait de s'excuser. « Je ne pensais pas que...enfin que tu le vivrais ainsi. Si je m'en étais douté, j'aurais effacé le passé pour tout recommencer. » Les larmes coulaient beaucoup trop alors qu'elle le suppliait sans le pouvoir de le regarder à son tour. « Qu'est-ce qui ne va pas avec moi ? Pourquoi je n'ai même pas pensé à te contacter ? Pourquoi étais-je tellement obnubilée par la liberté que je n'en ai même pas informé mon meilleur ami, dis moi ? Suis-je le pire monstre qui soit ? » Ses doigts s'étaient posés sur la joue du professeur, la forçant presque à se tourner vers ses yeux humides. Les traits de Solveig étaient tirés en une supplique enfantine et désespérée alors que ses lèvres se pinçaient pour ne pas montrer leur galbe étrangement gonflé à cause des pleurs. D'un geste de la main rapide, elle essuya les quelques larmes qui se ruaient encore à l'orée de ses cils inférieurs et renifla puissamment pour être à peu près crédible face à son visage qu'elle imaginait déjà austère et dur. « Je...je suis vraiment désolée Daegan, je ne savais pas ! ». Elle murmurait le plus sincèrement du monde alors que sa voix se brisait sur les derniers mots de sa phrase. Elle voulait qu'il la rassure et qu'il la prenne dans ses bras. Simplement, comme avant.

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MessageSujet: Re: It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig    It feels just like the old time, doesn't it ? | Daegan & Solveig   EmptyJeu 3 Juin - 21:05



❝ It feels like the old time, doesn't it ? ❞
Sol & Dae
Daegan Livingston était loin d'être un homme froid, sans coeur, remords ni sentiments. A ses yeux, il y en avait même trop des hommes comme ça, qui traitaient les relations humaines sans compréhension, empathie ou compassion. L'homme qui avait aux yeux de la société le rôle de père pour Daegan était un homme comme ça, et Daegan avait apprit à le haïr, lui sa façon d'être et de penser. Tant pis pour ce que les autres ressentent, aimer c'est pour les faible, pardonner c'est pour les lâches.
Daegan le haïssait si fort qu'il avait peur parfois d'être comme lui. Il avait fait naître chez le jeune homme un sentiment peu agréable. Depuis l'assassinat de sa mère, Daegan Livingston vivait avec un sentiment qui était très dur à apprivoiser au quotidien. Cette colère éternelle. Parfois elle semblait se calmer mais n'était jamais loin de reprendre le contrôle. Il était devenu un homme énervé et nerveux.
Il avait eu peur alors de devenir aussi froid calculateur et sans coeur que l'homme qui se prétendait son père.
Cependant, lorsqu'il vit les larmes perler au coin des yeux de Solveig, lorsqu'il entendit sa voix trembler sous l'émotion, Daegan eu bien la confirmation qu'il n'était pas ce monstre. Son coeur se serra, une larme vint même naître à son oeil et rouler sur sa joue. Il ne supportait pas de voir Solveig aussi malheureuse. Il lui en avait voulu mais maintenant, toute sa rancoeur s'était envolée.

Il s'approcha de la demoiselle et passa ses bras autour de sa taille. Il la rapprocha doucement de lui pour la serrer tout contre son torse. D'autres larmes vinrent accompagner la première. Ils devaient pas avoir l'air bête ces deux idiots à pleurer ensemble en plein milieu des serres. Mais il ne pouvait en vouloir longtemps à Solveig, elle était tout pour lui, sa meilleure amie, sa confidente, son amante, sa partenaire, son pilier, sa conseillère, son soutien... Et il n'avait jamais supporté de la voir triste, surtout si c'était à cause de lui. Il resta quelques instants sans rien dire, un peu perdu. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas serrée contre lui, et il devait bien avoué qu'elle lui avait beaucoup trop manqué. Il ne foutrait pas tout en l'air, pas avec elle. Il était incapable de la rejeter car il l'aimait d'une façon indescriptible.

Après quelques instants d'étreintes silencieuse, Daegan se détacha doucement de la demoiselle. Il passa délicatement ses pousses sur les joues de sa meilleure amie afin d'en essuyer ces vilaines larmes.

❝ Promet moi une chose Sol, plus jamais tu me fais ça. La prochaine fois que tu disparait comme ça, je fais une alerte enlèvement et m'assure qu'à travers le monde on te cherche. Parce que ... tu sais que ça m'a effleuré l'esprit... Imagine un gang organisé t'avait kidnapper ? ❞

Daegan eut un léger rire. Cette idée ne l'amusait pas du tout, bien au contraire. Mais c'était un petit rire nerveux, se disant "encore heureux c'est pas ce qui s'est passé, c'est même loin d'être ça ... quelle chance ! ahahah... ... " Daegan approcha son visage de la demoiselle et vint déposer un doux baiser sur la joue de son amie, effleurant le coin de ses lèvres.

Et puis il voulut montrer à sa meilleure amie que cette histoire appartenait au passé maintenant, qu'il était bien trop heureux de la retrouver pour perdre d'avantage de temps à lui en vouloir. Il l'aimait trop Solveig pour prendre délibérément des distances avec elle.
Il plongea ses grands yeux bleus dans ceux de sa meilleure amie et lui adressa un sourire tout ce qu'il y a de plus sincère.

❝ Alors, raconte moi tout. Je veux tout savoir, qu'as tu fais pendant tout ce temps ?? ❞

Il lui sourit un peu plus, faisant déjà table rase. Il voulait vraiment rattraper ce temps perdu avec sa meilleure amie. Savoir ce qui lui était arrivé, ce qui était advenu d'elle pendant tout ce temps où ils ne s'étaient pas parlé. Eux qui passait le plus clair de leur temps fourrés ensemble du temps où ils étaient étudiants à Durmstrang.


© Pando

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