Chocolate Rain
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Chocolate
 
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 Blow a kiss Fire a gun - P. M. Prewett

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Chocolate Rain
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Chocolate Rain


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MessageSujet: Blow a kiss Fire a gun - P. M. Prewett   Blow a kiss Fire a gun - P. M. Prewett EmptyMer 27 Jan - 8:52

Pandore Murphy
Prewett
ft. Emma Stone
Sang Pur
19 ans
Célibataire
Hétéro
2ème année de Zoologie Magique
Renard Polaire & Mésange à longue queue japonaise
Neutre tendance Pro-Ordre
crédit images Shiya
À propos
Nom: Prewett, un nom connu pour la pureté de son sang. La famille n'est cependant pas fermée aux "non-pur".  C'est une famille neutre et tolérante. Prénom: Pandore, Murphy. Elle a cessé de se faire appelé Pandore lorsqu'elle était encore qu'une enfant. Âge et Date de Naissance: Elle est née un 6 novembre, très récemment elle a fêté ses 20 ans. Nature du sang: Sang Pur. Situation familiale: Murphy est orpheline. Ses deux parents sont décédés alors qu'elle n'était qu'une enfant. De toutes façon, même avant de mourir, c'est comme si elle n'existait plus au yeux de son père et sa mère. Après leur mort, elle a vécut chez son oncle et sa tante pendant quelques temps, en attendant que son grand frère soit à même de prendre soin d'elle. Depuis, Murphy vit avec Minos son grand frère. Murphy a également une grande soeur, Thalia, jumelle de Minos. Les deux soeurs ne se parlent plus. Murphy refuse d'entendre parler de sa grande soeur qui les a lâchement abandonnés à leur sort.  Patronus: Orion. C'est un Renard Polaire ou un mésange à longue queue japonaise. Miroir du Rised: Murphy se voit blottie dans les bras de ses parents qui n'ont d'yeux que pour elle. Epouvantard: Un clown au sourire maléfique. Ils ont toujours effrayés la jeune fille. Dès qu'elle faisait un cauchemar de méchant clown diabolique, elle filait se cacher dans le lit de Thalia... jusqu'à ce qu'elle ne soit plus là. Composition de la baguette magique: Sa baguette est en bois d'Aubépine, longue de 27,5cm avec un coeur de dragon.  Etudes Suivies: Zoologie Magique - Soin poussé aux créatures magiques. Option DCFM - Métamorphose Animal de compagnie: Une vraie ménagerie. Il y’a de tout chez elle, du plus au moins magique. Son véritable camarade de jeu depuis son plus jeune âge c’est Blue. Un hypogriffe qu’elle a vu naître lorsqu’elle avait 3 ans. Chez elle, Murphy passe énormément de temps avec Blue.
Caractère
Toujours souriante et volontaire, Murphy dégage une réelle énergie qui sait motiver ceux qui l’entoure à la suivre dans ses entreprises. Très butée et têtue, elle ne lâche pas facilement l’affaire et va au bout des choses. Elle n’a pas peur du danger, et adore relever les défis. Même si elle n’est pas de taille, elle s’acharnera jusqu’à parvenir à ses fins. Il est impossible d’arrêter la demoiselle lorsqu’elle est lancé dans un de ses projets. Elle prend vite les choses à coeur et s'y donne à 200%. Alors dans la défaite ou la victoire, il lui arrive de frôler l'hystérie. Prenez gare à son sourire, il n’est pas toujours de bonne augure. Murphy se montre parfois mesquine. Etant très rancunière, elle n'oublie jamais une crasse qu’on lui fait; elle rend toujours la monnaie de sa pièce. Murphy ne veut pas être la victime et puis elle veut le dernier mot quoiqu'il en coûte. Elle se fait parfois aider pour jouer de sales tours à ses ennemis. La demoiselle a son petit groupe d'amis, mais elle restreint le plus possible le nombre de ces vrais amis auxquels elle s’attache. Elle ne connait que trop bien la douleur que procure la perte d’un être cher alors elle veut limiter la casse. Même si elle ne l'admet pas facilement, elle a besoin de ces soutiens que lui apportent certaines personnes. La sorcière est incapable de mentir à ses plus proches amis. Parce qu'elle est honnête, parce qu'elle n'aime pas les vilains secrets. Avec ces personnes, elle est totalement transparente, ou presque. Mais Murphy est une grande gueule, et quand quelque chose ne lui convient pas, elle n'hésitera pas une seconde à vous le faire remarquer, qui que vous soyez à ses yeux. Murphy ne trie pas ses relations sur leur réputation. Murphy veut se faire son propre avis sur les personnes et a appris à ne pas se fier aux apparences. Venant elle même d'une famille de sang pur, elle connait tous ces clichés qui se véhiculent sur les familles comme la sienne. Vivant néanmoins dans la pauvreté, à l'inverse de pas mal de famille pur de sang, elle sait qu'une réputation ne veut parfois rien dire. Ce n'est pas parce qu'elle est de sang pur qu'elle se croit supérieure aux autres. Tous sont égaux, ce qui fait les personnes ce sont leurs choix et leurs actes. Cependant, il lui arrive souvent de se former trop rapidement un avis sur les personnes sans chercher à plus approfondir. Elle juge vite pardonnant trop peu d'erreur. Si l'un de ses amis la trahit, elle ne cherchera même pas à comprendre et l'excuser. Elle met sans doutes trop rapidement le point final à une histoire.Elle a un grand sens de la justice, et la fais souvent elle-même. Parce qu'elle n'aime pas quand on s'attaque aux plus faible, parce qu'elle a horreur de l'injustice. Murphy est très fière de nature, elle garde toujours la tête haute. Et elle n'aime pas admettre qu'elle peut avoir tort, une sorte de fierté mal placée. Elle veut gagner, tout le temps et fait preuve d'un fort esprit de compétition. Cela l'amène à se montrer parfois mauvaise perdante. Aux premiers abords, elle se montre souvent piquante. Elle sort une carapace qu'elle ferait mieux de ranger parfois. Il faut être un brin motivé pour se rapprocher d'elle. Murphy ne fait pas facilement confiance, parce qu'elle craint toujours d'être abandonnée, trahie, laissée pour compte. Parce qu'avant le décès de ses parents, ceux-ci la reconnaissait à peine. Privée de cet amour qui lui était jusqu'alors indispensable, elle ne s'est jamais sentie plus seule et abandonnée que pendant ces années. Jamais plus elle ne veut ressentir ça, alors il faut batailler pour obtenir sa pleine confiance qu'elle peine à accorder. Elle réapprend, avec le temps, à s'ouvrir aux autres. La demoiselle est assez maladroite, autant en relation humaine qu'au quotidien. Elle ne sait pas vraiment prendre des pincettes, et est une vraie miss catastrophe, trébuchant souvent, se cognant à des multiples endroits improbables. Elle a souvent des bleus à divers endroits de son corps. Murphy est une demoiselle très joueuse. Elle s’amuse d’un rien et aime rire de tout. Elle a plus de mal lorsque c’est à ses dépends. Mais elle aime beaucoup plaisanter et jouer des tours aux autres...
Patronus
Orion est apparu alors que Murphy volait sur son balais. Elle était dans les airs lorsqu'une boule de poil blanche apparue sur le manche de son balais. Murphy eu un mouvement de recul, effrayé de cette apparition impromptue. Le renard polaire la dévisagea une seconde avant de perdre son équilibre et de tomber du balais. Une longue chute commença alors pour lui. N'attendant une seconde de plus, la sorcière fila en piqué vers le sol à la poursuite de cet créature. Mais la chute de l'animal était plus rapide, Murphy ne parvint à le rattraper. Cependant, à quelques centimètres du sol. Le renard ne mit à bleuir. Tous son corps devenait bleu translucide et semblait changer. Il fut rapidement impossible de deviner la forme même du renard. Et lorsque l'être cessa de scintiller, un minuscule oiseau vint virevolter autour de la sorcière restée suspendue à un mètre du sol qui avait observée la scène totalement abasourdie. D'instinct la sorcière tendit la main vers l'oiseau et celui-ci vint s'y poser. Il rabattit ses ailes et plongea son regard dans celui de la sorcière. Il était du même blanc immaculé que le renard. les mêmes yeux bleus scintillant. La sorcière se figea tant dans la contemplation de l'animal qu'elle en perdit l'équilibre et tomba de son balais. L'oiseau s'était envolé de sa main et virevoltait au dessus d'elle. Et c'est là qu'elle entendit pour la première fois son rire. Celui de cette créature. Jamais elle n'avait entendu un animal rire, qu'il soit magique ou non. Mais lui, il riait aux éclats, comme le faisait son frère habitué aux énième chutes de sa soeur et qui ne manquait jamais de rire devant la tête qu'elle faisait à l'atterrissage, comme si cette créature la connaissait encore mieux. Leur complicité était une évidence dès les premiers instants. Aucune doutes possible, Orion est bien une extension de sa sorcière.  
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MessageSujet: Re: Blow a kiss Fire a gun - P. M. Prewett   Blow a kiss Fire a gun - P. M. Prewett EmptyMer 27 Jan - 8:54


Novembre 1961 ❧ ❝ Tenez Madame, votre bébé. C'est une petite fille en parfaite santé. ❞ L'homme en blouse tendit un nourrisson à la mère, épuisée après tout ce qui venait de se passer. Elle prit avec précaution le nouveau-né et contempla ses grands yeux bleus. Son mari qui se tenait à ses côté s'approcha d'elle et ne put résister à l'envie de caressé la joue du bébé qui se mit à glousser à ce contact. Les deux parents s'attendrirent devant elle. ❝ Alors, comment va-t-on appeler ce petit ange ? ❞ Arthur Prewett ne pouvait détacher son regard du bébé. Ils en avaient déjà discuté vaguement du prénom qu'ils donneraient à leur enfant, mais sans parvenir à des choix définitifs. Il fit alors une suggestion à sa femme. ❝ Et si nous l'appelions Pandore... ❞ La femme sourit et acquiesça en silence. Ils avaient toujours eu ce penchant prononcé pour la mythologie. Ils avaient nommé en conséquences leurs deux premiers nés. Il en irait de même pour leur dernière-née. Arthur déposa un doux baiser sur le front de sa femme. Il quitta plus tard la pièce afin d'aller chercher leurs deux premiers enfant. ❝ Thalia, Minos, voici votre petite soeur, Pandore. ❞ Les deux adolescents s'avancèrent doucement, ne faisant aucun bruit de peur de réveiller cet enfant qui s'endormait dans les bras de sa mère. Les jumeaux vinrent se poser de part et d'autre de leur mère. Ils avaient eu quelques frayeurs tout deux. Obligés d'attendre sans savoir ce qui se passait. Des complications avaient eu lieu et la naissance avait du se faire par césarienne. Aucune information n'avait ensuite filtré quant au déroulement de l'opération. Lorsque leur père était arrivé pour leur annoncer la naissance d'une petite fille, c'était une vague de soulagement qui avait emporté tous le soucis qu'ils se faisaient.

❧❧❧


Juillet 1968 ❧ Lors d'un après-midi d'été, Pandore gambadait dans le jardin en compagnie de Blue. Blue, diminutif de Blueberry, était un hypogriffe. Il est né alors que Pandore était âgé de 3 ans. Dès qu'il fut sevré, la mère de l'enfant appris à cette dernière à apprivoiser l'animal. Avec le temps, il est devenu le meilleur partenaire de jeu de l'enfant. Envieuse de la relation qui unissait les jumeaux, Pandore n'hésitait pas à prétendre que Blue était son jumeau à elle. L'animal se nommait ainsi car bizarrement, il aimait bien grignoter quelques myrtilles. Pandore et Blue se courraient après dans l'immense jardin. Ce jour là, elle en avait déjà 6, Blue avait bien grandit mais il ne volait toujours pas. Pandore se languissait du jour où Blue serait suffisamment robuste pour l'emmener voler dans le ciel. Elle en rêvait souvent, se voyant elle-même sur le dos de son compagnon de jeu. Alors qu'elle fonçait à toutes vitesses, Pandore trébucha sur une branche d'arbre. Elle fit un roulé-boulé et se retrouva étalée par terre, sur le dos. L'hyppogriffe accourut vers elle et vint lui picorer doucement le bout du nez sous les rires de l'enfant. Alors que la petite se redressait, toujours hilare, elle jeta un coup d'oeil vers la terrasse où sa mère s'était installé pour la surveiller pendant qu'elle jouait. Et Pandore s'arrêta de rire. Un jeune homme avait rejoint sa maman, et cette dernière semblait quelque peu crispée. Elle ne faisait plus du tout attention à sa fille. Intriguée, Pandore se demanda ce qui se passait, qu'est-ce qu'il faisait là celui-là ? Mais Blue vint frotter son bec à la joue de la demoiselle pour attirer de nouveau son attention. Pandore tourna la tête, et en voyant l'air sur-excité de jouer de son hypogriffe, elle oublia totalement ce qui se passait sur la terrasse et se lança cette fois à la poursuite de l'hypogriffe. Blue avait cette manie de déployer ses ailes encore frêle lorsqu'il courrait. Il ne parvenait pas à s'envoler seul encore mais il s'attelait à y parvenir au plus vite. Courir les ailes dépliées augmentait sa force avec le temps. Bientôt, il le sentait, il décollerait.

❧❧❧


Décembre 1968 ❧ Un vent glacé vint paralyser le corps de la jeune demoiselle. Elle était debout immobile dans une rue déserte. Elle ne parvenait pas à distinguer grand chose. Mais une chose était sûre, elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait. Jamais elle n'avait vu cette rue. Tout était flou autour d'elle, sauf cette maison à la façade sinistre. Cette rue macabre lui donna un frisson. Il n'y avait pas de neige, mais la température était glaciale comme lors d'une nuit d'hiver. Elle avait l'impression de se situer hors du temps. Comme si la terre entière s'était arrêté de tourner l'espace d'un instant. Sans se poser d'avantage de question, Pandore s'avança vers la porte. Elle n'eut pas la réelle sensation de marcher, mais plutôt de flotter. Ses pieds glissaient sur le sol l'emmenant en quelques secondes devant la porte de la demeure. La elle resta immobile. Tout son corps s'était figé. Elle observa alors cette lourde porte massive qui lui barrait la route. Elle voulut lever la main, en effleurer la poignée mais tout mouvement lui était impossible. Elle tenta alors d'appeler à l'aide, commençant à trouver cette situation extrêmement désagréable mais ses lèvres restaient collées. Impossible de prononcer le moindre mot. Elle commença à paniquer, elle n'avait aucune idée d'où elle se trouvait. Et ce sentiment d'être prisonnière de son corps l'indisposait particulièrement. C'est alors qu'un hurlement déchira le silence de l'avenue. Pandore eut un mouvement de recul que son corps lui refusa. Le cri venait de derrière cette porte. La demoiselle commençait à paniquer. C'est bon, elle avait eu sa dose. Elle voulut partir mais tout mouvement était interdit. Elle entendit de nouveau ce cri. C'était celui d'une femme, suppliant qu'on lui vienne en aide. Pandore écarquilla les yeux, elle était effrayé. Que ce passait-il derrière cette porte ? Il fallait qu'elle y aille, il fallait qu'elle vienne au secours de cette femme. Elle ne pouvait se permettre de rester immobile sur le perron. Son corps se délia. Elle voulut ouvrir la porte mais celle-ci était close. Impossible d'actionner la poignée. L'enfant se mit alors à tambouriner et crier qu'on vienne lui ouvrir. Derrière ce courage dont elle semblait faire peur, elle était terrorisé. Ne sachant pas ce qui se cachait derrière cette porte... Et soudain, elle eut la sensation qu'on la tirait en arrière. Elle eut l'impression de tomber, dans une chute sans fin. Elle fermait alors les yeux par réflexe. Soudain, tout s'arrêta, le froid sur sa peau s'en allait, la chute était finie, et elle n'entendait plus cette femme crier. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Pandore était dans le couloir de sa maison. Elle était assise par terre, dans les bras de son grand frère qui l'observait d'un oeil particulièrement inquiet. ❝ Respire, tout va bien. Tu es réveillée maintenant... ❞ L'enfant regarda son grand frère. Quoi ? Alors tout cela n'était qu'un rêve ? Elle s'était levée dans son sommeil et était venue tambouriner à la porte de sa soeur. Jamais elle n'avait fait de somnambulisme jusqu'à présent. Elle n'avait que 7 ans, mais aucune crise de ce genre à son actif. La respiration de l'enfant s'accéléra, une crise de panique la saisit. Sa grande soeur était accroupie face à elle. Pandore se détacha de Minos et vint se jeter dans les bras de Thalia comme si les bras de sa grande soeur étaient son dernier refuge. Elle tremblait de tout son être se rappelant de son mauvais rêve. ❝ J'ai eu peur. Il y avait une fille qui criait. Elle avait peur elle aussi. Elle avait besoin d'aide. Elle criait un peu comme toi quand Minos te fait peur. ❞ Pandore serra très fort sa grande soeur. Elle refusa de retourner dans sa chambre et finit sa nuit dans le lit de Thalia, toujours blottie contre elle. Pandore ne parvint pas à retrouver le sommeil. Elle restait immobile les yeux grands ouverts, guettant le moindre bruit dans le silence de la nuit.  ❝ Tu crois qu'elle va s'en sortir ? ❞ Thalia pressa un peu ses bras autour de sa petite soeur.  ❝ De qui parles-tu ?❞ Pandore se retourna alors pour faire face à sa grande soeur afin que cette dernière puisse bien lire sur ses lèvres. Murphy n’était pas encore très à l’aise pour exprimer ses pensées par langage des signes ❝ Et bien de la fille dans mon rêve. Elle avait vraiment peur tu sais ... Elle a besoin d'aide. ❞ Thalia esquissa un petit sourire attendrit pas l'insouciance de l'enfant. ❝ Tu peux te rendormir tranquille Pandore, ce n'est qu'un rêve, elle n'existe pas. Et promis si je la croise, je vole à son secours. ❞ Pandore n'était qu'à moitié rassurée. Il lui fallut une demie de plus avant de se laisser aller dans les bras de Morphée. Les enfants ne firent pas mention de cet incident auprès de leurs parents. Pour eux, ce n'était rien de plus qu'un mauvais rêve. Ce qu'ils ignoraient, c'est que ce n'était que le premier, Pandore n'était pas au bout de ses peines. La première manifestation de son don. Elle ne s'était pas trompée, c'était bien sa soeur qui l'appelait à l'aide.

❧❧❧


Décembre 1972 ❧ C’était une belle soirée d’hivers. Pandore virevoltait sur elle-même au milieu d’une piste de dance. Elle avait cet air radieux d’une enfant insouciante. Elle se prenait pour une princesse, habillée de cette belle robe bleu ciel. Un joli gilet de dentelle blanche lui couvrait les bras. Ses longs cheveux étaient réunis en un chignon dont quelques mèches rebelles commençaient à s’en échapper. La nuit étaient déjà bien avancée et la salle commençait à se vider peu à peu. Bientôt il ne resta plus grand monde et la musique s’arrêta. Pandore n’ayant coeur à danser sans musique, se tourna vers les quelques personnes qui étaient restées là. Elle posa les yeux sur sa soeur. Comme elle était belle dans sa robe de mariée. L’enfant resta rêveuse devant cette robe. Clairement, Thalia faisait plus princesse qu’elle. Pandore vit ses parents embrasser leur fille aînée avec beaucoup d’émotion. Des larmes glissaient le long de leur joues. A première vue, Pandore pris ces larmes pour du bonheur intense. Mais à y regarder de plus près, elle vit bien que ses parents ne semblaient pas si ravis que ça. Ils avaient emballés éteints, nerveux toute la journée. Qu’y avait-il de triste dans ce si joli mariage emplit de faste et de magie ? Thalia se tourna alors vers sa petite soeur. Pandore lui sourit, parce qu’elle était vraiment heureuse pour elle de voir un conte de fée se réaliser… Mais Thalia ne paraissait pas aussi ravie que Pandore elle-même pouvait l’être. La petite fille accourut vers sa soeur pour l’enlacer à son tour. A peine l’embrassade fut terminée qu’Arthur Prewett saisit la main de sa fille pour l’écarter de sa soeur. ❝ Il est temps de rentrer se coucher ma chérie. Nous reverrons ta soeur une autre fois. ❞ Pandore fit un geste de la main à sa soeur. Un aurevoir accompagné d’un joli sourire plein d’innocence et de sincérité. Elle ne comprit pas sur le moment, mais c’était le début de la fin de leur petite famille. Jamais plus elle ne verrait ses parents heureux.

❧❧❧


Mars 1973 ❧ Pandore était assise dans le couloir. Elle regardait dans le vague, l’esprit vide. L’enfant était totalement perdue. Depuis le départ de sa soeur, tout était différent. Ses parents avaient changés, Minos avait changé. Seule la chambre vide de Thalia était resté à l’identique depuis son départ, sans que personne ne touche à quoi que ce soit. Pandore n’aimait pas du tout cette situation. Du haut de ses jeunes onze ans, elle se sentait bien impuissante. Personne ne l’écoutait de toutes façons, elle était trop jeune. A la rentrée prochaine, elle irait enfin à Poudlard et tous ces soucis, elle les laisserait à la maison avec plaisir. Soudain, il y eu un bruit provenant du salon. Sa mère s’était enfin réveillée. Pandore fila à toute vitesse à travers la maison. Elle atteignit en un instant le salon. Elle en poussa timidement la porte et y aventura son petit minois. Sa mère était sur le canapé, elle se frottait encore les yeux de son sommeil. L’enfant s’avança alors vers sa mère. L’affection que lui apportait autrefois ses parents lui manquait. Depuis le départ de Thalia, ils étaient devenus froids, distant. La mère sourit à sa jeune fille et tendit une main vers elle. C’était quelque chose d’inespéré pour Pandore. Cela faisait trop longtemps qu’elle attendait un geste de ses parents. Et la voila, cette main tendue. Pandore se pressa de venir la saisir tout en accordant le sourire le plus rayonnant à sa maman. ❝ Ma chérie,  comme tu m’as manquée...❞ Emue, Pandore ne put s’empêcher de rougir légèrement. C’était peut-être rien mais ces paroles lui faisait chaud au coeur. Sa mère lui prêtait à peine attention depuis le mariage de Thalia, comme si Pandore était une ombre dans cette maison qui errait.  ❝ Tu m’as manqué aussi maman. ❞ La mère sourit et serra plus fort la main de son enfant. ❝ Ma petite Thalia, ne pars plus jamais comme ça, ne me laisse plus jamais. ❞ Pandore écarquilla les yeux. Quoi, sa mère la confondait avec… Thalia ? Pourtant 15 ans d’écart, ça se remarque d’habitude. Et personne ne la jamais confondue avec sa soeur.  ❝ Maman, c’est moi… Pandore… Elle est pas là Thalia. ❞ Pandore serra plus fort la main de sa mère, saisie d’une grande crainte que sa mère ne la reconnaisse plus. ❝ De quoi tu parle ma chérie ? Qu’est-ce que tu me racontes ? ❞ Les larmes vinrent aux yeux de l’enfant. Elle resta cependant là, immobile, incapable de partir malgré tout. Elle aurait voulut s’enfuir, prendre ses jambes à son cou… mais malgré toute choses, les câlins de sa mère lui avait manqué. Alors, si elle devait se faire passer pour sa soeur afin d’en obtenir, peut-être allait-elle envisager d’accepter ce compromis. ❝ Thalia, qu’est-ce qui te préoccupe comme ça ? ❞ L’enfant leva ses yeux humide vers sa mère. La douleur était immense. Elle lâcha doucement la main de sa maman avant de faire quelques pas en arrière.  ❝ Rien Maman… Je… je vais allez voir ce que fais Minos. ❞ Et l’enfant fila sans attendre une seconde de plus. De chaudes larmes roulaient le long de son joue. Elle était dévastée par sa tristesse. Perdue entre le désespoir et la haine comme commençait à lui inspirer sa soeur. Elle fila se réfugier dehors, commençant à s’enfoncer dans le bois à côté de leur maison. Il ne fallut pas longtemps pour que Blue surgisse d’entre les arbres et que Pandore se jette à son cou. L’animal posa sa tête sur l’épaule de l’enfant et resta immobile. Réconfortant du mieux qu’il pouvait sa grande amie. Ils restèrent une heure dans la forêt. Pandore avait finit par s’asseoir par terre, Blue à ses côtés. L’enfant lui caressait distraitement les plumes de sa tête. Ils étaient restés silencieux, perdus dans leurs pensées. Soudain, Pandore entendit la voix de Minos qui l’appelait. La demoiselle ne répondit pas. Elle resta silencieuse, ignorant les appels de son grand frère. Au bout de quelques minutes, ce dernier finit par la trouver. ❝ Ah, t’es là. Tu m’entendais pas t’appeler ? Aller viens Pandore, il va être l’heure de dîner. ❞ L’enfant leva à peine les yeux vers son frère. Elle gardait ce visage triste et fermé. ❝ Ne m’appelles pas comme ça. Y’a pas de Pandore ici, demande à Maman. Elle n’a que deux enfants, Minos et Thalia. Pandore n’existe pas. ❞ Minos fronça les sourcils, il fit un pas vers sa soeur. ❝ Ne dis pas de bêtises Panpan. Maman devait être fatiguée. T’inquiète pas tout va rentrer dans l’ordre… ❞ Un air de colère traversa les yeux de Pandore. Elle se leva d’un coup sous l’oeil inquiet de Blue. C’est que des fois la demoiselle, elle était plus dangereuse qu’un hyppogriffe. ❝ Ne m’appelles plus comme ça je t’ai dis !! Tu m’appelles par tous les prénoms que tu veux mais jamais plus Pandore !! C’est bien compris ?! Je veux plus jamais entendre ce prénom !! JAMAIS ! ❞ Furieuse, la petite fille quitta les lieux sans demander son reste. Elle fila vers la maison. A partir de cet instant elle ne toléra plus qu’on l’appelle Pandore. La famille dut s’y faire et l’on utilisa son second prénom, Murphy. Seule sa mère l’appelait constamment Thalia.



Octobre 1973 ❧ A la mort de son père, Murphy s'était trouvée bien dépourvue. Sa mère ne la reconnaissait plus en tant que telle et son frère semblait préoccupé de milles tourments qu'il ne souhaitait pas partager. Murphy venait d'intégrer l'école de sorcellerie et elle avait appris que ce n'était pas chez elle qu'elle rentrerait à Noël mais chez son oncle et sa tante. Sa mère avait en effet été jugée par la famille incapable de s'occuper de sa fille. Le décès de son mari avait fini d'achever son moral et déjà qu’elle ne la reconnaissait pas en tant que tel, il était préférable d'éviter à Murphy de souffrir de tout ça. On lui avait accordé une semaine au mois d'octobre après la mort de son père. Le premier jour, Murphy avait put retourner chez ses parents. On l'avait envoyé dans sa chambre avec une grosse valise, lui demandant d'y ranger toutes les affaires qu'elle souhaitait garder. Une fois la tache accomplit, on avait emmené la grosse valise chez son oncle et sa tante. Sa tante, Ginevra la guida jusque la chambre qu’occupait autrefois sa grande cousine. Elle avait quitté la maison pour partir étudier les dragons en Bulgarie. Là, Murphy y installa ses affaires. Elle accrocha ses quelques posters de célèbre groupe sorcier ainsi que les fanions de son équipe de Quidditch favorite. Elle finit son installation en déposant sur la table de chevet un cliché sorcier de sa famille réunit. Les deux jumeaux se tenaient côte à côte, ils ne cessaient de se lancer des regards amusés. Ils avaient déjà la vingtaine passé. Murphy, encore Pandore à l’époque était devant elle, elle alternait ses jolies grimace à l’objectif et de s’amuser à embêter ses aînés. Le couple Prewett se tenait fièrement derrière cette jolie petite tribut. Leurs regards étaient ceux des parents heureux. La demoiselle quitta la pièce, laissant ce souvenir venant d’un temps aujourd’hui révolu. Le plus gros tracas dans ce changement pour Murphy, c'était Blue. Est-ce que Blue allait pouvoir venir vivre à côté de chez son oncle et sa tante ? Rien n'était moins sûr. Blue vivait avec d'autre hypogriffes que la famille Prewett avait appris à apprivoiser. Ils occupaient le bois à côté de la maison de ses parents. Ils n'allaient pas faire le déplacement exprès. Et cela tuait Murphy. Être privée de Blue était la goutte de trop. Elle en voulut à sa soeur, convaincue que c'était d'abord à cause d'elle si leur père était décédé, si leur mère ne la reconnaissait plus et donc si elle était obligée de quitter la maison pour vivre ailleurs.

❧❧❧


Décembre 1973 ❧ C’était le soir de Noël, Murphy trainait la patte. Elle n’avait pas envie de fêter Noël, elle aurait préférer boire une soupe et filer se mettre au lit plus tôt. Sa mère, son frère et elle-même avaient été conviés chez les Nott, comprenez le nouveau foyer de Thalia. Et, depuis quelques temps, Murphy laissait grandir en elle une certaine rancoeur pour sa grande soeur. Elle s’était sentie abandonnée, depuis le mariage de Thalia il y a un an, Murphy ne l’avait plus jamais revue. Et pour dire vrai, elle n’avait aucune envie de la revoir. Lorsque sa mère et son frère arrivèrent chez Ginevra et Bill Prewett, Murphy les attendait dans le salon. Sa tante lui avait trouvé une très jolie robe bleue nuit qui appartenait autrefois à la grande cousine. Ginevra avait pris plaisir tout l’après-midi à aider sa nièce à s’apprêter. Elle lui avait prêté un joli pendentif qu’elle avait sorti de son propre coffret à bijoux. Minos s’avança vers sa petite soeur, il lui tendit une main encourageante. Murphy leva à peine les yeux vers lui. Elle saisit cependant cette main tendue et suivit son frère et sa mère sans dire un mot. Ginevra pris une photo d’eux trois avant qu’il ne s’en aille. Ce fut un cliché pas franchement réussi. La mine si froide de Murphy gâchait clairement cette photo.
Les trois Prewett transplanèrent dans une ruelle sombre. La nuit était déjà tombée depuis bien longtemps. De la neige couvrait la rue et un air glacial vint faire frissonner la jeune sorcière. Elle eut alors un très mauvais pressentiment. A mesure qu’ils avançaient dans la rue, cette sensation grandissait en elle. Il y avait comme une impression de déjà-vu. Comme si elle était déjà venue dans cette rue. Il s’arrêtèrent devant une maison. Murphy se tourna lentement, en découvrant la porte d’entrée, elle ne put s’empêcher de pousser un cri étouffé par son épaisse écharpe qui lui couvrait le cou. Elle serra alors fort la main de son frère et le tira vers elle. ❝ C’est la porte… celle de mon rêve, tu te souviens ?! Quand j’avais frappé à la porte de Th… de … de l’autre. ❞ Minos tourna la tête vers sa soeur, l’écoutant attentivement. Il allait lui répondre quand la porte de la maison s’ouvrit. Un vieil elfe de maison se tenait devant eux. Il s’inclina bien bas avant d’ouvrir le chemin pour la petite famille. Les Prewett s’engouffrèrent dans la maison, savourant la chaleur qui s’y propageait. L’elfe pris les manteaux de chacun et fila les accrocher dans un placard. La seconde d’après, une jeune demoiselle débarquait dans la pièce. Murphy la détailla de haut en bas. Qu’est-ce qu’elle faisait celle là ? En plus elle aussi portait une robe bleue. Rien à faire, se dit Murphy, c’était la sienne qui était la plus belle. Murphy détourna rapidement le regard. Prenant un léger air supérieur. Il lui semblait l’avoir vue au mariage de sa soeur. Les trois Prewett furent conduis jusqu’à la salle à manger. Une belle tablée avait été dressée pour l’occasion. Murphy resta muette quelque seconde en admirant toute la décoration de la table. Sa soeur et son mari firent leur entrée dans la pièce. Murphy ne leur accorda pas un seul regard. Elle détaillait avec attention les tableaux qui ornaient les murs de la pièce. Après avoir discuter avec sa mère et son frère, Thalia s’avança vers sa jeune soeur. ❝ Bonjour Pandore, comment vas-tu ? Raconte moi Poudlard alors, ça te plaît ? Dans quelle maison as-tu été répartie ? ❞ Murphy l’ignora royalement. Elle ne quittait pas le mur des yeux. Minos s’avança vers les deux soeurs et vint glisser quelques mots à l’oreille de sa jumelle.  ❝ Elle ne veut plus qu’on l’appelle ainsi. C’est Murphy aujourd’hui.  Je crois que vous avez beaucoup de choses à vous dire toutes les deux… ❞ Thalia regarda sa petite soeur, perdue. Elle n’avait aucune idée de ce qui se passait dans sa tête, elle qui autrefois la connaissais par coeur. Lorsqu’elle vivait encore à la maison, elle n’avait pas besoin de lui poser des questions pour savoir ce qui n’allait pas. Elle le savait, toujours. Mais là, elle n’en avait plus aucune idée. Murphy s’appliqua à bien ignorer sa grande soeur toute la soirée. Elle posa ses yeux une ou deux fois sur Thalia mais ce n’était toujours que pour de très brèves secondes. Elle ne voulait pas que ça se remarque. Murphy voulait prêter aucune attention à sa soeur, car elle lui en voulait, énormément. Elle la tenait presque pour responsable de tout ce qui était arrivé de mauvais à leur famille cette dernière année. Lorsqu’ils s’assirent tous à table, Murphy vit la jeune fille qu’ils avaient vu en arrivant s’asseoir à côté de Thalia. L’inconnue adressa un léger sourire à Thalia. C’était qui cette nana ? Pourquoi elle souriait comme ça à Thalia ? C’était quoi son problème à celle là ? Avec ses longs cheveux blond elle se donnait des allures de petite fille modèle et cela hérissait les poils de Murphy. Un jeune homme vint s’asseoir à côté d’elle, il échangea un regard complice avec la blondasse. C’est quoi ce défilé de crétin heureux ? Qu’est-ce qu’ils foutent ici ces abrutis ? Ils ont pas une famille a eux à emmerder pour Noël plutôt que venir faire tâche ici ? Murphy les regardait d’un oeil noir. Minos, qui avait pris place entre sa mère et Murphy, se pencha vers cette dernière pour lui murmurer quelques mots. Il avait bien noté le regard insistant de sa soeur vers les deux intrus. ❝ Il s’agit d’Arseni et Beatrice Gaunt. Tu les as peut-être vu au mariage de Thalia… Audric et Thalia ont décidé de les accueillir en leur offrant un foyer et une famille. ❞ Murphy lança un regard révulsé vers son grand frère. Elle tâcha de parler aussi bas que lui pour que cette conversation reste privée. ❝ Tu te moques de moi c’est pas possible, elle en a déjà une famille, elle a choisit de l’abandonner complètement, et elle se fait un caprice de princesse et prend d’autres gosses pour former une nouvelle famille, comme si on avait jamais existé ou même eu la moindre importance ?? ❞ Minos se pinça les lèvres. Il hésita quant à ce qu’il allait répondre à sa petite soeur. Il voyait bien la colère qu’elle éprouvait pour sa grande soeur. Il ne voulait qu’une chose, l’apaiser.  ❝Thalia ne nous a pas abandonné, crois-moi elle t’aime toujours autant. Tu ne lui as même pas adressé un regard lorsqu’elle est venue te parler tout à l’heure. Si tu te montre aussi froide avec elle, comment veux-tu que ça se passe bien ? ❞ Murphy détourna les yeux, reprenant son air boudeur. ❝ Je ne veux plus jamais lui parler. Elle aurait put venir nous voir, elle aurait put nous dire qu’elle allait adopter deux crétins. Elle aurait put venir pour mon anniversaire... Elle a tout gâché. ❞ Murphy croisa les bras, résolue. Elle rayait Thalia de sa vie. Il lui arriverait même parfois de ne jamais mentionner sa grande soeur à certaines personnes qu’elle rencontrerait par la suite. Quant aux deux Gaunt, elle les observa attentivement. Cherchant à récolter un maximum d’informations sur eux deux. Et ce dans un seul but, leur pourrir la vie, le plus possible. Ce qui emmerderait ces deux intrus finirait bien par emmerder Thalia aussi.

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Octobre 1975 Lors de sa rentrée en troisième année à Pouillard, on avait demandé à Murphy et ses camarades de choisir des options. Après avoir longuement hésité, Murphy avait fini par en prendre deux, le cours de soins aux créatures magiques ainsi que la divination. Autant elle était sûre de son premier choix, elle doutait un peu du second. Choisir les créatures magiques était une facilité pour elle. Depuis son plus jeune âge elle évoluait autour de multiples animaux. Son partenaire de jeu était même un hypocriffe. Elle savait y faire avec ces créatures alors briller dans cette matière ne serait pas un soucis pour elle. Et ce serait bien une des seules matières dans laquelle elle pouvait espérer être première de la classe. Sinon, elle se situait plutôt dans le milieu bas du classement. Murphy n’aimait pas rester de longues heures à étudier. Elle préférait la pratique de toutes façons. La demoiselle ne tint pas deux semaines au cours de divination. Elle abandonna très rapidement car tous ce mysticisme avait le don de lui hérisser le poil. C’était avec regret que le professeur de l’époque avait vu la demoiselle abandonner cette option. Il l’avait alors convoqué, non pas dans le but de la faire changer d’avis, mais bien parce qu’il avait senti. Elle possédait ce petit plus, ce don qui lui pourrirait la vie si elle ne s’attelait pas à le comprendre. Peut-être même n’était-elle pas au courant. Lorsqu’elle s’installa sur la chaise en face du bureau de son professeur, ce dernier la dévisageait étrangement. Ce qui mit même la demoiselle mal à l’aise. ❝ Mademoiselle Prewett, merci d’être venue. ❞ Murphy gardait un air méfiant, pour le moment convaincue qu’il cherchait à la convaincre de rester dans son cours. ❝ Je ne t’ai pas fait venir pour discuter de ta décision d’abandonner la matière. Tu es libre de ce choix, la divination n’est bien qu’une option malheureusement. On accorde trop peu de crédit à cette matière... - Pourquoi vouliez-vous me voir alors ? ❞ Le professeur se mit dans le fond de son fauteuil. Il observa la jeune élève avec un léger sourire. ❝ Dites moi, vous arrive-t-il de faire des rêves étranges, qui vous paraissent si réel au réveil ? ❞ Murphy réfléchit un instant. A dire vrai, elle en avait fait plus d’un comme ça. Ces rêves lui donnaient des sueurs froides tant ils débordaient d’intensité pour elle. La jeune sorcière ne les comprenait pas, mais elle avait cette petite appréhension au moment d’aller se coucher. La peur d’en refaire encore. ❝ Oui… cela m’arrive.  - En pleine journée, avez-vous comme des flashs ? ❞ Ca, Murphy en parlait encore moins. Cela lui arrivait, parfois, d’avoir comme une succession extrèmement rapide d’images à l’esprit. C’était à chaque fois un choc violent qui lui coupait le souffle. Elle n’en avait parlé à personne en dehors de son grand frère. Car même s’ils étaient des sorciers, elle savait qu’il n’était pas toujours bon d’être différents des autres.  ❝ Mademoiselle Prewett, n’ayez pas peur de me parler. Vous pouvez me raconter ce qui vous ronge. Vous ne serez pas jugé dans cette salle de classe. ❞ Murphy hésita encore un instant. Elle leva les yeux vers son enseignant et vit bien la sincérité qui animait son regard.  ❝ Cela m’arrive aussi… - Et personne ne vous a dit de quoi il en retournait ? Qu’est-ce que tout cela signifie ? - En dehors du fait que cela confirme bien que je suis totalement déséquilibré, non. ❞ Le professeur eut un petit rire léger. Il posa un regard bienveillant sur son élève.  ❝ Vous n’êtes pas folle miss Prewett. Être différent a parfois du bon vous savez. Le monde est aveugle, et vous, tout comme moi, avez la vue. Le troisième oeil. Nous n’avons pas eu le temps d’aborder cela en classe que vous l’aviez déjà déserté. C’est un don extraordinaire que vous avez là. Je ne vous obligerais pas à revenir dans ma classe, mais je peux vous aider à comprendre ce don, à interpréter les signes et à ne plus craindre vos visions. ❞ Murphy lança un regard plein d’espoir vers son professeur. Ainsi tout cela avait un sens, elle pouvait transformé ce qui l’avait toujours apeuré en réel atout. Après cet entrevu, elle s’appliqua a noter chaque rêve qui semblait relever de ce registre, de noter chaque vision qui lui venait. Chaque semaine, elle voyait son professeur de divination, et ensemble ils travaillaient sur l’interprétation qu’elle pouvait en tirer. Bien que certaines de ces visions restaient forte, intense et parfois douloureuse, Murphy ne les redoutait plus. Murphy n'était pas une élève très assidue dans son travail, préférant souvent allez s'amuser avec ses amis et imaginer milles et unes façons d'enfreindre le règlement, mais pour ce travail là, elle n'avait jamais été aussi consciencieuse. Et puis le professeur de divination quitta l’établissement. Murphy eu ce sentiment d’abandon. Elle s’était confié à son enseignant. Ensemble ils avaient décrypter plus d’un signe parfois relevant de l’intime pour l’adolescente. Et voila qu’il partait, qu’il l’abandonnait derrière lui, comme sa soeur avait put le faire, comme ses parents l’avaient fait. Murphy en fut très affectée. Elle recommença à subir son pouvoir, à redouter de nouveau le moment où Morphée l’emporterait avec elle. Elle n’avait aucun rapport avec le nouveau professeur, et ce dernier devait bien ignorer tout de sa condition. Il lui arrivait parfois de rester enfermée tout l’après-midi dans les dortoirs de sa maison, roulée en boule dans un coin, effrayée par des visions qui lui étaient apparues. Les pires étaient celles où elle reconnaissait sa soeur.

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Blow a kiss Fire a gun - P. M. Prewett
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