Chocolate Rain
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 And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy

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Chocolate Rain
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MessageSujet: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyMer 27 Jan - 9:08

All I need's relief I need some sympathy

“Look after the senses and the sounds will look after themselves”
Murphy était allongée dans l'herbe profitant des rayons du soleils qui caressaient avec douceur sa peau blanche. Elle avait les yeux dans le vague et laissait glisser machinalement ses doigts sur les poils blancs de son patronus. Sous sa forme de Renard Polaire, il était près de sa sorcière. Blue, l'hypogriffe ne cessait de lui jeter des coups d'oeil. Quelle était cette nouvelle créature, que faisait-elle toujours collé à sa sorcière ? Orion releva la tête vers l'hyppogriffe. Il ressentait ce lien fort qui existait entre la créature et sa sorcière, mais il lui était impossible de le faire comprendre à cette créature. Surtout que si l'hyppogriffe se mettait en colère, Orion savait pertinemment qu'il ne ferait jamais le poids. Pour Murphy, tout cela était encore nouveau. Cela faisait déjà six mois qu'Orion était apparu à ses côtés mais il restait un si grand mystère autour de cette matérialisation et ses conséquences. C'était les vacances d'été et voila que Murphy se sentait plus isolée que jamais. Son grand-frère avait dut partir à l'étranger pour son travail, son oncle et sa tante étant en vacances, il ne lui était resté plus qu'une seule option. Partir vivre chez sa soeur. Quel drame cela avait été pour Murphy. Cela faisait des années qu'elle s'appliquait à l'ignorer aux repas de noël. Elle ne voulait plus entendre parler de sa soeur. Murphy lui avait rejeté toute la faute du décès de leurs parents. Selon la jeune sorcière, si ça famille s'était déchirée ainsi c'est à cause de Thalia qui les a tous abandonné pour atteindre une vie meilleure, plus aisée. Ne plus être une Prewett et effacer tous ce qui la reliait à eux. Alors voila, elle se retrouvait coincée là. Avec les deux enfants Gaunt adoptés par le couple. Murphy nourrissait à leur égard une jalousie qui se transformait en haine. Elle détestait qu'ils vivent avec sa soeur, elle ne supportait l'idée qu'elle se soit formé une famille où Murphy n'avait pas sa place. Rien que de penser à eux, Murphy avait envie de leur jouer un sale tour. Pour leur faire payer le droit d'avoir cette famille heureuse. Murphy releva la tête, elle apparut à travers une fenêtre, l'ombre d'une femme. Sa soeur, très certainement. La jeune lionne s'empressa de détourner le regard, vite, il ne fallait pas laisser l'espoir à Thalia qu'elle puisse lui porter de l'intérêt ! Face à sa grande soeur, Murphy restait de marbre, muette. Elle n'avait pas envie de l'aider à recoller les morceaux, elle n'avait pas envie de lui pardonner. Elle s'était barrée, elle avait fait sa vie, fait ses choix. Mais depuis qu'elle était venue vivre ici, Murphy ressentait les choses différemment. Elle s'était habituée, depuis le mariage de Thalia, à ne voir sa soeur qu'au repas de Noël. Alors la détester et être aussi indifférente n'était pas dur, ce n'était qu'une soirée dans l'année. Là, c'était un mois que Murphy devait passer là, ce n'était pas pareil. Murphy avait beau prétendre être insensible et ne plus rien ressentir pour sa soeur, c'était décidément le plus gros mensonge de sa vie. Elle connaissait Thalia, malgré les années, même si elle avait beaucoup changé. Thalia avait perdu beaucoup de poids, son visage était mince, celui d'une femme fatiguée. Lorsqu'elle la voyait à Noël, Murphy n'avait jamais remarqué cela, mais en la cotoyant au quotidien, la lionne avait remarqué ces changements. Et durant onze ans, les deux soeurs ont vécu sous le même toits, elles ont leurs codes, leurs langages à elles, pour se comprendre sans dire un mot. Murphy n'est pas aveugle, elle voit que sa soeur ne va pas bien. Inévitablement, l'adolescente s'était dit que c'était sa faute si sa soeur était mal. Parce qu'elle avait conscience d'être particulièrement désagréable avec Thalia. Mais, c'est comme si cela n'était pas tout, il y avait autre chose, cependant Murphy ne parvenait pas à comprendre quoi. Elle vivait dans une superbe maison, avec un mari particulièrement attentionné et prévenant. Son mari, Audric, avait lui-même accepté que Blue accompagne Murphy. Mais il restait une part d'ombre chez lui que Murphy ne saisissait pas non plus. Il lui pardonnait tous ses pas de travers sans jamais la réprimander. L'adolescente ne comprenait pas ce système d'éducation et restait alors méfiante avec lui, mais vis à vis de Thalia il semblait être le mari idéal. Alors si toute sa nouvelle vie ressemblait à un conte de fée, pourquoi Murphy continuait de rêver d'elle, d'entendre ses cris et ses pleurs lorsqu'elle s'en allait dans les bras de Morphée. Toute cette vie était trop belle pour être vraie, où se cachait ce problème qui avait éteint cette flamme qui embrasait autrefois le regard de Thalia Prewett ? Elle pouvait sortir tous les sourires qu'elle voulait, elle ne tromperait pas Murphy. Orion tira alors sa sorcière de ses pensées en attirant son attention sur une demoiselle qui arrivait. ❝ Vipère en vue. ❞ Murphy tourna la tête vers la grande demeure. Elle vit la jeune Beatrice sortir de la maison et s'installer dans le jardin. Elle avait un livre à la main et se laissa rapidement absorbée par sa lecture. Un léger sourire mesquin se dessina sur les lèvres de Murphy. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui faire ? Elle ne supportait de la voir si tranquille, comme si elle ne comprenait pas que l'on puisse être heureux quand elle-même ne l'étais pas. ❝ Tu as vu sa jolie robe blanche ? Apparement elle est neuve de ce matin... Ce serait dommage que...  ❞ Orion sourit. Murphy n'avait pas besoin de finir sa phrase. Murphy et Orion se mirent debout sous l'oeil intrigué de Blue qui n'avait pas suivit leur échange. L'hyppogriffe ne bougea pas et resta simple spectateur des évènements qui allaient suivre. Murphy saisit sa baguette magique. Ayant 17 ans passée, elle était enfin autoriser à pratiquer la magie en dehors de l'école. Elle fit apparaître dans ses mains et ballon de baudruche remplit de jus de citrouille. Orion se transforma ensuite en mésange. Il vint voleter devant sa sorcière et attrapa le ballon avec ses petites pattes. Il lui fallut quelques secondes et pas mal d'effort pour soulever le ballon et filer dans les airs. Il vint juste au dessus de Beatrice qui, absorbée dans sa lecture ne l'avait pas vu venir. Sans perdre une seconde de plus, il ouvrit grand ses griffes, lachant le ballon qui vint s'exploser sur la jeune sorcière. Murphy explosa alors de rire, se tordant en deux tant l'air horrifié de Beatrice l'amusait. Orion l'avait pas raté ! Sa robe dégoulinait de jus de citrouille. Murphy vit le fureur dans les yeux de Beatrice avant que cette dernière ne file à l'intérieur de la maison. Orion revint au sol et se transforma en renard polaire. Les deux pomparse était hilares, riant aux éclats de leur bonne blague. ❝ Elle va aller pleurer devant ses chers 'parents' "Bouuuh Murphy elle est vilaine!" ❞ Murphy rit de plus belle. Elle se mit alors à prendre une voix aiguë et geignarde pour imiter Beatrice ❝ Il faut la punir ! Lui confisquer sa baguette, elle est vil... ❞ Murphy s'arrêta de rire. Elle vit Thalia sortir de la maison, l'air grave. Habituellement, c'était auprès d'Audric que Beatrice allait se plaindre, et Audric ne lui disait jamais rien. Mais cet après-midi là, l'homme de la maison s'était absenté. Et c'était Thalia qui venait s'occuper de son cas. Murphy fut immédiament mal à l'aise. Ne sahcant plus comment réagir. Elle avait cette rancoeur contre sa soeur, mais même si la demoiselle ne l'admettait pas, l'avis et le jugement de Thalia comptait toujours énormément pour elle. Elle redouta alors la façon d'aborder la chose avec sa soeur. Elle ne la connaissait plus et ne sachait absolument pas à quelle sauce elle allait être mangée.  
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyMer 27 Jan - 9:09

And my dreams are wearin' thin, all I need's relief I need some sympathy
Murphy & Thalia

. ✻✻✻Elle referme le livre doucement alors que ses yeux sont déjà dans le vague. Elle le pose sur ses genoux et déjà elle est loin. Loin de cette cage dorée, de ces domestiques qui l’entouraient et de cette solitude qui était épaisse, si épaisse qu’elle en avait le tourni. Pourtant, en ces vacances d’été, Thalia ne pouvait pas prétendre qu’elle était seule. Arseni et Béatrice étaient là. Et puis, il y avait aussi les domestiques, Andreas qui passait de temps en temps et Murphy. Murphy… Son cœur se serre un instant. Elle avait beau être présente exceptionnellement cet été, elle avait l’impression que sa sœur lui semblait encore plus éloignée que d’habitude. Elle avait d’abord craint que Murphy ne vienne ici. Après une longue discussion avec Minos qui avait fini par la convaincre, elle avait finalement accepté. Non pas qu’elle ne voulait pas sa sœur sous toit, loin de là. Juste qu’elle avait encore peur pour elle. Peur qu’Audric ne lui mette la main dessus. Peur aussi qu’elle n’assiste à des choses qu’elle ne devrait pas. Lorsqu’elle avait exposé son idée à Audric, celui-ci avait étonnamment accepté. Elle savait qu’il ne portait pas les Prewett dans son cœur. Entre Minos et Audric après tout, ça avait toujours été la guerre. Alors accepter Murphy… Murphy qu’il avait aussi menacé lorsqu’elle refusait de se marier avec elle… Elle aurait pensé qu’il refuserait. Il n’en était cependant rien et Thalia ne pouvait pas plus se montrer méfiante. Elle ne lui faisait confiance et savait qu’il n’y avait aucune bonté dans son geste. Certainement pas envers sa famille. Envers elle alors ? Evidemment, elle ne s’en cachait pas : elle était heureuse d’accueillir sa petite sœur chez elle. Elle n’aurait jamais pensé que cela puisse être possible. Mais Thalia ne s’attendait pas à ce que tout redevienne comme avant. Et elle ne fut pas surprise non plus quand Murphy ne lui avait pas adressé la parole depuis tout le début de son séjour. Après tout, aux yeux de la petite, tout ceci était de sa faute et sans doute que Murphy avait raison. Si elle n’avait pas été elle, elle n’aurait probablement jamais causé la mort de leurs parents. Mais elle n’était pas la seule dans l’équation. Audric avait aussi énormément participé à la déchéance des Prewett et sans lui, elle n’en serait pas là. Sans lui, Arthur et Molly Prewett seraient encore en vie, et Murphy lui parlerait encore. Evidemment, Thalia ne pouvait pas tout dire. Evidemment, les choix de Thalia n’étaient pas justifiés auprès de l’enfant qu’avait été et qu’était Murphy. Et elle comprenait. Elle comprenait que d’un point de vue extérieur, ce soit elle la fautive vu qu’elle se pensait aussi coupable. Mais il lui était impossible de parler de tout cela ici. Parce qu’elle se sentait épiée, observée et elle n’aimait pas cela. Alors elle essayait tant bien que mal de faire en sorte que sa sœur se sente bien, de lui apporter de l’attention même-si elle la repoussait. Et elle voyait bien l’air d’Audric lorsqu’un soir plus tôt dans la semaine, Murphy avait piqué une colère et repoussé violemment Thalia. Elle n’avait rien dit, n’avait pas pleuré et dans le silence qui avait fait place après le départ de la Prewett, elle s’était redressée dignement, s’était excusée et avait quitté la table. Elle ne pouvait pas prétendre qu’elle n’était pas blessée. C’était tout bonnement faux. Elle était touchée et elle pleurait quand elle était seule. Et sans doute parce qu’Audric avait décidé de passer pour le gentil, il s’était montré tranquille avec elle, ne la touchant pas, ne faisait pas apparaitre de marques sur sa peau blanche pour ne pas la gênée auprès de sa sœur alors que la situation était tout bonnement déjà gênante.

Et puis soudain, la porte de la pièce s’ouvrit et Béatrice Gaunt arriva vers elle, les larmes aux yeux, l’air énervée. Thalia qui ne l’avait pas entendu arrivée bien sûre, mais lorsqu’elle la vit arriver dans son champ de vision, elle porta son attention sur elle. Etonnée, elle alla pour lui demander ce qui se passait lorsqu’elle remarqua sa robe. Son regard s’écarquilla légèrement lorsqu’elle nota l’état de la robe. Evidemment, Thalia savait exactement qui était à l’origine de tout cela et elle n’en fut pas surprise. Et elle ne savait pas non plus trop comment réagir. Elle avait d’un côté, envie de se renfrogner devant la gaminerie de sa sœur, de l’autre, elle avait envie de sourire. Parce qu’elle se reconnaissait dans le caractère de Murphy. Une autre Thalia sans doute, une Thalia qu’elle avait laissé de côté il y a de cela longtemps, mais Thalia quand même. Décidant de prendre la mesure la plus diplomatique possible, la brune s’avança vers Béatrice et déposa un baiser sur sa joue avant de sortir sa baguette et de nettoyer la robe d’un coup de baguette magique. Observant ensuite Béatrice parler de Murphy, elle hocha la tête et parla un instant à Béatrice pour lui faire comprendre que Murphy ne s’en sortirait pas comme cela. La laissant repartir à ses occupations, elle s’approcha alors de la fenêtre pour observer le jardin sur lequel elle avait vue. Elle aperçut l’hyppogriffe de Murphy ainsi que la chevelure rousse de sa sœur et elle l’observa un instant. Evidemment, il n’y avait aucun mérite à gronder Murphy. Elle savait que sa sœur recommencerait. Sauf qu’elle ne savait absolument pas quelles conséquences les actions de Murphy auraient sur elle une fois que celle-ci serait partie. Et un frisson effroyable lui parcourut. Et si, la gentillesse soudaine et inattendue d’Audric n’était dû que pour mieux la punir après ? Elle savait qu’elle accepterait de prendre pour sa sœur. Elle savait qu’elle le ferait, parce que c’était ce qu’elle avait toujours fait de mieux : protéger sa famille, mais surtout elle. Il fallait qu’elle lui parle. Qu’elle lui fasse comprendre que ses actions, tout ce qu’elle faisait ici allée avoir une répercussion pour elle, et Thalia savait que Murphy la détestait, elle savait aussi qu’elle l’aimait et que jamais de sa vie elle n’aurait souhaité voir faire de mal à sa propre sœur, quand bien même elle la haïssait. Alors, d’un pas résolu et réfléchissant surtout à ce qu’elle allait dire, elle sortit du petit salon, traversa les couloirs et finit par se retrouver dans le jardin parfaitement taillé. Se dirigeant vers elle, au fur et à mesure qu’elle avançait, Thalia se rendait compte que Murphy avait bien grandit. Elle était une jeune femme maintenant. Une jeune femme de dix-sept ans qui avait la vie devant elle et qui pouvait être aussi heureuse qu’elle le souhaitait. Et un instant, elle se rappelait avoir eu son âge. Sans doute n’avait-elle pas hérité de la rousseur de leur mère, mais elle se rappelait avoir eu cette même détermination, cette même lueur sauvage dans son regard. Elle finit par arriver à sa hauteur et avant que Murphy ne fasse quoi que ce soit, Thalia s’allongea à côté d’elle, ne s’embarrassant pas de savoir si sa robe était salie. Elle s’en fichait bien dans le fond tant qu’elle était avec sa sœur. Ne regardant pas tout de suite la Prewett, elle finit cependant par lui dire de sa voix quelque peu grave et enrouée mais basse : « Puis-je te parler Murphy ? C’est important. » Elle ne savait pas si Murphy allait accepté, elle ne savait pas si elle allait encore une fois la fuir. Tout ce qu’elle espérait c’était que Murphy l’écoute jusqu’au bout. Elle se décida alors de rajouter : « Promis, je ne t’embêterais plus après et si tu veux continuer de ne plus me parler, je comprendrais et je te laisserais tranquille. » Elle pose alors son regard clair sur celui de sa sœur et attend patiemment que celle-ci lui réponde, ou s’en aille.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyMer 27 Jan - 9:09

All I need's relief I need some sympathy

“Look after the senses and the sounds will look after themselves”
Murphy sentit son coeur battre plus vite dans sa poitrine. Une pointe d'angoisse se faisait sentir au fond d'elle même. Elle détourna vite le regard, feignant un intérêt pour une pâquerette. Elle cueillit la fleur et retira un à un les pétales de cette dernière. Mais tout son esprit était bien concentré sur l'arrivée imminente de sa frangine. Qu'allait-il se passer, devait-elle fuir, s'éloigner d'elle comme elle le faisait d'habitude ? Murphy sentit bien que cette fois, elle devait rester. Elle devait l'écouter, parce qu'elle devait cesser de fuir ce problème qu'elle traînait depuis le départ de sa soeur. Il était temps de grandir. Lorsque Thalia s'installa auprès d'elle, Murphy ne leva pas la tête. Elle resta figée, incapable de regarder sa soeur dans les yeux. Ce n'était plus à cause de cette rancoeur qu'elle éprouvait mais d'avantage de la honte qui l'envahissait. Elle pouvait prétendre ce qu'elle voulait, en l'instant elle avait bien peur d'avoir déçut sa soeur qui, même si la demoiselle l'ignorait en ce moment t, était toujours aussi chère à ses yeux. Orion lui, ne réagit pas de la même façon que sa sorcière. Lui, il avait envie de cette présence à leur côté. Lui il voulait renouer avec la soeur de sa sorcière, bien qu'il ne l'ait jamais connu qu'à travers le repas annuel de noël et les pensées de Murphy. Il sentait bien qu'elle n'avait jamais voulut heurter sa sorcière comme Murphy le ressentait. Sous sa forme de mésange japonaise. Il vint se poser sur les genoux de Thalia. Un oiseau, ça ne sourit pas, mais croyez moi que son geste n'avait que de visée à encourager Thalia. Il était temps que Murphy cesse de faire l'autruche. Sa grande soeur lui manquait beaucoup trop et elle devait enfin accepter cette confrontation qu'elle fuyait depuis des années. N'étant pas insensible au préssentiment de son patronus, Murphy ne bougea pas. Tentant aucune fuite, elle resta assise près de sa soeur lorsque cette dernière lui demanda une audience. Dans la requête de Thalia, quelque chose pinça le coeur de la jeune rouge et or. Elle y ressentit de la peine. Pour la première fois elle comprit bien que sa soeur souffrait peut-être elle aussi de cette situation mais pour des raisons plus grandes qui échappaient encore à l'adolescente. Murphy resta muette, ne sachant quoi répondre. Et ce fut Orion qui encouragea sa sorcière à son tour.  ❝ Ne fais pas ta tête de mule. Ecoute, tu sais que tu en as besoin toi aussi. Et toutes ces visions, peut être qu'il faut que tu comprennes aussi...  ❞ Murphy se mordit la lèvre inférieure. C'est vrai qu'elle rêvait très souvent de sa soeur. Ou du moins, elle entendait sa voix, appeler à l'aide, elle entendait ses pleurs. Murphy ne savait si c'était bien réel mais elle sentait au fond d'elle que les évènements étaient plus grâce que ce qu'elle s'imaginait. Elle se tourna alors vers Thalia, mais n'osa encore affronter son regard. C'était trop tôt pour elle. Elle aurait voulut dire quelque chose mais garda le silence. Ecoutant simplement, elle comprenait que cela avait l'air important. Elle ne devait plus fuir. Et même si elle sentait encore cette vieille rancoeur au fond de son coeur, elle fit le voeu que celle-ci disparaisse, que cela allait se passer comme dans les livres qu'elle lisait. Elle n'allait pas simplement se faire sermonner, elle en était persuadé. Depuis le début, elle avait toujours sentit les gens différent lorsqu'elle parlait du départ de Thalia. Comme s'il y avait quelque chose qu'on ne voulait pas lui dire, au point de la laisser haïr sa soeur. Quelque chose qu'on ne peut dire à une enfant. Elle n'était plus une gamine désormais... bien que ses réactions ne soient pas toujours l'exemple d'une grande sagesse. Murphy voulait obtenir une explication, elle demandait de l'honnêteté. S'en était finit des belles histoires de princesses qu'on lui racontait où tout allait bien dans le meilleur des mondes. La réalité, elle l'avait appris avec le temps, était bien plus dur et plus rude que les contes de fées. Les traits de l'adolescente se durcirent. Elle voulait comprendre une bonne fois pour toutes.  ❝ Tout ce que tu veux... A une condition... ❞ Murphy releva la tête vers sa soeur, osant enfin croiser son regard et le soutenir. Dans les prunelles de la lionne on pouvait y lire toute sa résolution a enfin avoir des réponses. Elle n'était plus une enfant qu'on devait protéger et devait bien le faire comprendre à sa soeur. Elle prit une légère inspiration mais était sûre désormais de ce qu'elle voulait. ❝ Tu devra m'expliquer pourquoi tu nous as abandonnés. ❞ Les morts de l'adolescente était un peur dur à cause de tout ce qu'elle avait du endurer suite au départ de son aînée. Pour Murphy il y a toujours eu un avant et un après. Avant, leur famille était heureuse, soudée. Ils n'avaient peut être pas de grand moyens mais ils s'aimaient tous les cinq. Et après une vague de désespoir s'était abattue sur la maison Prewett. Minos était toujours soucieux, et leurs deux parents déprimés. Ils en étaient arrivés au point de ne plus reconnaître leur dernier-née. La jeune Pandore à l'époque qu'ils prenaient pour sa soeur, Thalia. La demoiselle n'existait plus aux yeux de ses parents, balayée par le départ de Thalia. Elle s'était sentie abandonnée, trahie, par celle qui était un modèle à ses yeux. Un exemple qu'elle tâchait de suivre dans son enfance. Elle avait toujours été convaincue d'une chose, Thalia est quelqu'un de bien et elle avait longtemps espérée que sa soeur soit fière d'elle. Comme si finalement l'avis des jumeaux était même plus important que celui de ses propres parents. Murphy continua un instant de fixer sa soeur, restant attentive à toutes ses paroles. Cela faisait des années qu'elle n'avait plus accepter de l'écouter. Même depuis son arrivée ici, elle restait insensible à sa grande soeur. Cependant elle avant abandonné ses airs de défi. Elle ne voulait plus faire la guerre à sa soeur, une guerre qu'elle semblait être seule à avoir menée.  
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyMer 27 Jan - 9:10

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Murphy & Thalia

. ✻✻✻Son regard quitta Murphy et elle vagabonda quelques instants sur ce qui se trouvait autour d’elle. Tous les matins lorsqu’elle se réveillait, elle pouvait voir par la fenêtre de sa chambre à coucher des domestiques aller et venir dans le jardin. Ils étaient à vrai dire deux. Un moins jeune et un plus jeune. L’homme moins jeune était s’occupait des plus grosses tâches du jardin. Ca allait à couper les arbres et les tailler comme il fallait, arroser avec plus ou moins d’abondance les plantes. Le plus jeune quant à lui s’occupait tous les matins de savoir si chaque plante allait bien, passant un temps fou au sol à inspecter chaque plante du jardin, faisant un rapport, le rapportant au plus vieux et allant chercher le matériel pour l’autre homme. Les matins où Thalia Nott ne travaillait pas, elle observait silencieusement les allées et venues de ces hommes qui faisaient en sorte, non sans avec une certaine pression sur les épaules que tout soit parfait. Evidemment, Thalia ne savait que trop bien que cette tâche était incontestablement la plus importante de la maison. C’était par ici que les invités sorciers arrivés, par ici aussi que la première impression était donnée. Impression qui se valait d’être parfaite et importante car c’était une partie de la puissance des Nott qui se reflétait par ce jardin. Et inévitablement, Thalia ne pouvait que faire le parallèle avec la ferme des Prewett, ou tout du moins ce qu’elle pouvait se souvenir de cet endroit où elle ne pouvait plus aller. Elle se rappelait de la tendresse dans le regard d’Arthur Prewett devant ses animaux et de son savoir-faire. Elle se rappelait de toute l’implication qu’il pouvait avoir dedans. Sa ferme était sa vie au même titre que sa femme et ses enfants. Evidemment, une ferme demandait beaucoup de main d’œuvre et tout seul, la tâche semblait quelque peu impossible. Alors l’été c’était Thalia et Minos qui aidaient leurs parents à tout faire. Et si les Prewett ne pouvaient pas donner une apparence totalement parfaite à la ferme étant donné le domaine et le manque de main d’œuvre, il y avait toujours eu un coin de la ferme qu’Arthur Prewett privilégiait particulièrement quand ses enfants étaient là pour l’aider. Thalia se rappelait qu’il y avait la même passion dans le regard d’Arthur Prewett que dans celui de cet homme plus vieux. La seule différence était qu’Arthur n’avait aucune pression et semblait plus heureux que cet homme. Et alors qu’elle observait les plantes parfaites, les roses et les tulipes, les arbustes parfaitement coupés, un sentiment d’oppression saisit alors Thalia. Elle l’avouait parfaitement : tout ceci était magnifique. Elle n’avait strictement rien à redire là-dessus et ne ferait jamais aucun commentaire envers son mari. Mais quelque chose manquait à tout cela ou alors… Ou alors était-ce simplement le fait que Thalia Nott ne reconnaissait rien de l’esprit sauvage de la ferme des Prewett dans le jardin des Nott. Et les herbes folles, pas forcément coupées comme il fallait, les fleurs qui poussaient comme elles le désiraient lui manquaient. Et Thalia Nott se rendait en réalité compte que c’était une partie d’elle-même qui lui manquait. Partie qui se trouvait toujours en Murphy Prewett et que Thalia voulait que sa sœur préserve à tous prix.

Plus elle l’observait pendant son séjour ici, plus Thalia se rendait compte que Murphy avait tout gardé des Prewett. Cette force caractéristique, cet air peut-être un peu rude des campagnards dans leur genre. Elle avait aussi hérité du caractère de Minos mais de cela Thalia n’en était tout bonnement pas surprise. Elle vivait avec lui après tout, il l’élevait comme il pouvait et il était normal que Murphy se retrouve avec quelques traits de caractères de son frère aîné. Mais ce qui touchait le plus Thalia c’était qu’elle voyait que tout n’allait pas bien pour sa sœur. Evidemment, elle savait que la colère perpétuelle de Murphy était essentiellement dirigée vers elle-même, et probablement que Murphy avait raison. Mais elle savait aussi que cette histoire avait tout bonnement détruit une partie de sa petite sœur et cette simple pensée brisa profondément le cœur de la Nott qui n’avait jamais voulu une chose pareille. Evidemment, Thalia, dans son envie de protéger ses proches et surtout cette petite sœur qui se faisait indirectement menacée par Audric, avait toujours su qu’elle ne pourrait pas totalement la protéger. C’était aujourd’hui le devoir de Minos et Thalia ne pouvait plus y faire grand-chose, d’autant plus que Murphy refusait de lui parler. Thalia se devait d’assister silencieusement, de loin ou par le biais de Minos à l’évolution de sa sœur, tout comme au grossissement de sa haine envers elle-même. Jusqu’à présent, Thalia n’avait rien fait pour prouver quoique ce soit à Murphy. A vrai dire, elle s’était toujours dit que c’était mieux comme ça. Ne pas se rapprocher de sa sœur la protégeait en quelque sorte. Audric n’avait aucun pouvoir sur Murphy et Thalia savait que sa sœur était à l’abris de tout danger. Mais cette visite impromptue chez les Nott cet été changeait la donne et Thalia avait de toute évidence bien remarqué l’attitude d’Audric qui se faisait plus calme et presque bienveillante envers Murphy. Et Thalia Nott n’était pas née de la dernière pluie pour comprendre que de toute évidence, son mari avait quelque chose derrière la tête et voulait réaffirmer son pouvoir sur les Prewett et par conséquence, sur elle-même.

Alors la solution la plus logique qui venait à Thalia était de tenter de discuter avec sa sœur. Elle ne savait bien évidemment pas si Murphy avait envie de parler de quoique ce soit. Elle ne se faisait pas d’illusion en réalité : Thalia prendrait le temps que voudrait bien lui consacré Murphy et l’utiliserait intelligemment et si Murphy fuyait de nouveau et ne voulait pas lui parler, Thalia n’abandonnerait pas. Elle était trop tenace et trop déterminée pour cela. Et elle avait toujours l’option d’écrire une lettre à Murphy et elle demanderait probablement à Minos que cette lettre soit lue en bonne et due forme. Pourtant Thalia avait malgré tout la crainte qu’elle agissait trop tard et que Murphy était déjà embrigadé dans quelque chose avec Audric. De même qu’elle avait peur que sa sœur ne fuit de nouveau. Mais soudain quelque chose se passa. Sentant une légère pression sur son genou, elle posa son regard sur le petit oiseau absolument adorable qu’était Orion, le patronus de Murphy. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la brune qui voulut entamer un geste pour donner une légère caresse à Orion mais elle s’arrêta, se rappelant que c’était quelque chose de tout bonnement interdit. Une légère moue apparut sur le visage de Thalia qui se contenta finalement de sourire au patronus sans parler. Elle ne savait pas trop comment interpréter ce geste mais elle se disait bien qu’il s’agissait probablement un geste d’encouragement. Ce qui voulait probablement dire que Murphy était disposée à l’écouter pour une fois. Thalia tourna alors la tête vers sa sœur pour l’observer et leur regard se croisèrent pour la première fois depuis le début de leur entretien. Inévitablement, lorsqu’elle croisa le regard de sa sœur, elle constata que Murphy avait hérité des yeux bleus de leur mère et un léger sourire quoique nostalgique se dessina sur ses lèvres. Puis, elle vit les traits de Murphy se durcir et Thalia reconnut là la détermination caractéristique dont elle-même faisait parfois preuve. Un reste des Prewett, il fallait croire. « Tout ce que tu veux... A une condition... » Le regard de Thalia se porta immédiatement sur les lèvres de sa sœur pour suivre ce qu’elle lui disait. Se rendant finalement compte que sa sœur acceptait pleinement de l’écouter, un certain soulagement apparut sur les traits de Thalia, soulagement qui fut visible une fraction de seconde avant qu’elle ne retourne à un visage plus doux et que sa sœur achevait finalement : « Tu devras m'expliquer pourquoi tu nous as abandonnés. » Ce fut tout d’abord la surprise qui s’afficha sur le visage de Thalia à cette phrase. Abandonnés ? Non, elle n’avait jamais abandonné qui que ce soit. Elle les avait au contraire protégé du début jusqu’à la fin en pensant que son choix était le meilleur. Le regard de Thalia quitta alors celui de sa sœur et elle se mit de nouveau à observer ce qui se trouvait autour d’elle. Evidemment, elle se mettait à la place de cette petite fille de huit ans qui avait vu du jour au lendemain, sa grande sœur disparaitre, et une famille se déchirer. Evidemment, Thalia n’imaginait pas sans mal que Murphy devait penser que c’était elle qui les avait abandonnés et… que probablement elle menait une meilleure existence ici en les laissant eux dans la merde jusqu’au cou. Une sœur sans cœur pensa alors Thalia amèrement. Probablement. La réalité était cependant différente de ce que Murphy pouvait penser.

Sa main vint alors caresser l’herber fraichement tondue. Par où commencer exactement ? Il fallait évidemment que Thalia raconte sa partie de l’histoire. Elle savait que Minos n’avait rien dit pour la protéger et Thalia respectait son choix. Mais elle savait aussi que Murphy était prête à entendre la vérité… ou tout du moins, l’autre version de l’histoire qu’elle s’était créée dans sa tête. Minos comprendrait tout à fait cela. Reportant finalement son regard sur Murphy, la Nott finit par regarder autour d’elle pour voir s’il y avait quelqu’un avec elles. Visiblement personne. Mais Thalia se méfiait trop des domestiques. Elle ne serait pas étonnée de savoir que certains allaient racontés ce qu’elle faisait de ses journées à Audric et toutes les personnes avec qui elle pouvait parler. Fort heureusement, Thalia n’avait pas besoin de parler de vive voix à Murphy et ce fut finalement, une fois rassurée que personne ne les écoutait que Thalia reporta son attention sur Murphy et se mit à bouger les mains pour lui parler dans le langage des signes : « La condition me va. Est-ce que ça te dérange de bien vouloir passer dans le langage des signes ? Je ne voudrais pas que des oreilles indiscrètes nous écoutent. » Son regard se fit un instant interrogateur puis, elle demanda finalement à Murphy : « Qu’est-ce que tu penses d’Audric ? Tu peux tout me dire, promis, je ne lui en toucherais pas un mot. Tu peux être honnête avec moi. »
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:17

All I need's relief I need some sympathy

“Look after the senses and the sounds will look after themselves”
Murphy acquiesça à la demande de sa grande soeur, bien qu'elle restait quelque peu surprise de cette dernière. Passer en langage des signes ? Ça devait être important, ou grave. Murphy avait appris cette langue à son plus jeune âge, parce qu'elle à toujours connu sa soeur ainsi. Alors c'était comme ça qu'elles communiquaient, entre elles. Comme une échappatoire aux oreilles indiscrètes, il leur était même arrivé d'inventer des signes qui n'étaient qu'à elles, comme un code entre soeurs. Cela avait toujours terriblement amusé Murphy de pouvoir communiquer ainsi. Mais ce jour, ce n'était clairement pas avec le ton léger d'autrefois qu'elles allaient communiquer. La rouge et or avait mis de côté sa rancoeur pour écouter ce qu'avait à dire sa grande soeur. Malgré tout ce qu'elle avait put prétendre, elle était toujours aussi attachée à elle et simplement désespérée de tous ce qui les avaient séparées. Orion lui ne bougeait pas des jambes de Thalia, il avait pris peur en voyant sa main s'approcher dangereusement, mais il s'était trouvé bien rassurer de voir la mains s'éloigner. Il ne voulait pas bouger de là, car il savait que ça aidait également sa sorcière. Il était bien une partie d'elle, la partie qui voulait retrouver cette fusion passée. Il fallait juste que la lionne s'en rende compte elle-même, et ose admettre que sa soeur lui manquait. Murphy leva alors les mains et tâcha de se souvenir du mieux qu'elle pouvait de cette langue qu'elle n'avait pas parlé depuis de nombreuses années. ❝ Il n'a pas l'air bien jambon. ❞ Murphy pris une seconde de réflexion. Hmm, ses gestes étaient pour le moins incertain et la traduction laissait surement à désirer vu le regard que lui lança sa soeur. Murphy continua du mieux qu'elle put. Audric, elle ne parvenait à comprendre ce qui animait le garçon, tant de contradictions s'opposaient dans son esprit. Il paraissait si sympathique en face d'elle, mais d'une façon qui dérangeait Murphy tant cela semblait être exagéré. Il lui passait la moindre colère et semblait accéder à toutes ses demandes. Elle ne devrait pas s'en plaindre me direz-vous mais plus il se montrait aimable et plus Murphy était méfiante. Pensait-il l'acheter ? Et tout d'abord, qu'attendait-il en retour ? Car il paraissait improbable aux yeux de la rouge et or que ce comportement soit désintéressé. Et puis elle avait ces visions où elle entendait les pleurs déchirante de sa soeur sans parvenir à la voir, mais à n'en pas douter, Audric devait y être mêlé. C'était cependant une chose que la jeune Prewett n'était pas encore parvenue à prouver, mais selon elle, c'était certain. Il ne pouvait être un mari aimant et attentionné en laissant sa femme dans une telle détresse. ❝ Je le trouve vraiment cacahuète. Je sais que je me suis pas toujours bien comporté depuis mon arrivée ici, il était en droit de me gronder. Mais non il mange rien. ❞ Murphy s'arrêta, prise d'un doute. C'était comme ça qu'on disait ? Pas sûr. Mais Murphy espérait qu'elle ne disait pas trop de bêtise de ses mains maladroite qui tâtonne dans cette langue. Et puis ses pensées revinrent à Audric. Etais-ce sa vraie nature ? Cette fausse gentilesse ? Ou étais-ce que pour elle ? C'était ainsi qu'il avait éduquer les deux Gaunt ? En leur passant tous leurs caprices ? De vrais gamins pourris gâtés alors. Ce serait même pas étonnant, mais Murphy doutait réellement de cela. Audric semblait être un homme de poigne, qui maîtrise la situation. Etais-ce sa façon de la contrôler elle ? L'observait-il pour mieux la mater ensuite ? Alors Murphy posa sa question, laissant un instant de côté ce qu'elle voulait vraiment apprendre. Si Thalia commençait par lui, c'était qu'il y avait une raison. Etait-il vraiment lié à tout ce désespoir qui avait conquit cette branche de la famille Prewett à presque l'en faire pourrir ? ❝ Il est comme ça avec les deux autres ? ❞ Murphy leva un regard interrogateur vers sa soeur. Et puis, pourquoi lui posait-elle cette question ? Cela éveilla de nouveaux soupçons. Murphy se dit alors qu'elle avait raison de se méfier, parce que Thalia ne lui aurait jamais posé cette question à ce moment là si tout allait bien. Audric était énigmatique, froid et glacial même lorsqu'il souriait. Des sentiments faux figés sur ses traits. Il voulait la duper ? Mais si le don qu'elle possédait l'avait bien aider, c'était en cela, à être d'avantage observatrice. Il fallait bien regarder pour comprendre et entrevoir la réalité. Ce n'était pas une chose facile mais cela s'apprenait. Et avec le temps Murphy se montrait de plus en plus perspicace. Sa curiosité était tout de même piqué au vif. Il manquait une pièce à son puzzle, plus peut-être. Elle ne parvenait à expliquer de comportement si ce n'est par des théories farfelues et sans fondement. Qu'est-ce qui animait le sorcier, et par quoi ses gestes étaient motivés ? Murphy n'aimait pas garder une énigme sans réponse, elle voulait comprendre. Et ne c'était pas Minos qui allait lui servir la vérité sur un plateau. La jeune sorcière adorait son grand frère mais elle reconnaissait en lui un maître en langue de bois. S'il y avait une question à laquelle il ne voulait pas répondre, vous pouvez toujours compter sur lui pour ne pas en lâcher un mot. Il avait ses raisons, mais Murphy commençait à être agacée d'être tenue loin de la vérité. Quelque chose s'était passé dans leur famille, elle n'était pas dupe tout de même. En voyant la tombe qu'était son grand frère, Murphy avait fini par laisser gagner sa propre fierté, feignant l'indifférence sur la nouvelle vie de sa soeur. Elle avait cessé de chercher des réponses auprès de lui. Maintenant qu'elle avait sa soeur en face d'elle, la lionne ne laisserait plus filer la vérité. Pourquoi Thalia les avait-elle abandonner pour lui ? Ce bloc de glace. Et en quoi cette union avait-elle put briser à ce point sa famille ? Elle comptait bien savoir, mais elle laissait Thalia parler, sans vouloir se faire trop pressante sur ses questions. Murphy posa un instant les yeux sur Orion. Combien de fois avaient-ils ensemble tourné le problème dans tous les sens sans réussir à faire mieux que d'effleurer la réalité. Peut-être qu'ils ne prenaient pas le problème par le bon bout. Murphy avait cru qu'en passant quelques jours ici, elle comprendrait mieux les choses, mais non, bien au contraire le mystère autour de cette famille s'était épaissit.
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:18

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Murphy & Thalia

. ✻✻✻« Il n'a pas l'air bien jambon. » Malgré elle, un sourire se dessina sur les lèvres de Thalia. Elle s’amusait de voir sa sœur légèrement hésitante devant les signes de main mais s’amusait encore plus de ce qu’elle lui disait. Probablement que tout ceci avait quelque chose de puérile dans le fond. Thalia n’avait pas toujours fait des efforts pour communiquer avec les gens et d’autant plus son mari. Le langage des signes était un échappatoire pour dire plus ou moins ce qu’elle pensait, bien que dans la maison des Nott beaucoup de gens parlaient le langage des signes notamment Béatrice et Arseni… Et aussi Audric bien que la sorcière l’ignorait passablement. Mais il y avait dans ces signes, une sorte de liberté d’expression qui était chère à Thalia qui se rendait compte que sa surdité n’était au final pas une fatalité, bien au contraire. Et il était donc plus facile, vu qu’elles étaient seules de se dire la vérité et Thalia faisait suffisamment confiance à sa sœur pour savoir qu’elle serait sincère avec elle, d’autant plus que le sujet de discussion était important même si Thalia ne savait pas trop ce que cela allait donner. Mais dans la phrase quelque peu maladroite de Murphy se cachait une certaine vérité. Audric Nott n’avait rien de sympathique quand bien même était-il du genre charmant. Il restait cet homme froid et… qui s’emportait pour pas mal de choses là où elle, restait calme et tempérée. Mais elle le connaissait alors que Murphy n’en avait que la vision de ce qu’elle pouvait bien voir aujourd’hui, c’est-à-dire qu’Audric était particulièrement charmant et lui passait tout ce qu’elle pouvait bien faire … au détriment de ses enfants. Et c’était probablement ce qui gênait le plus Thalia. Elle savait très bien que Murphy restait étrangère à tout cela. Elle savait aussi très bien que sa sœur pouvait être influençable par son mari et… elle voulait protéger coûte que coûte. Quitte à briser l’image qu’elle s’en faisait. « Je le trouve vraiment cacahuète. Je sais que je me suis pas toujours bien comporté depuis mon arrivée ici, il était en droit de me gronder. Mais non il mange rien. » Si quelqu’un s’était amusé à faire une traduction de ce que venait de dire Murphy, probablement que la personne n’aurait pas saisit le sens car même Thalia mit un instant avant de comprendre. Evidemment, Murphy avait aussi remarqué le calme étrange dont faisait preuve le patriarche de la famille alors qu’elle savait qu’en temps normal il aurait probablement explosé… Et sur elle vu qu’il s’agissait d’un membre de sa famille à elle. D’ailleurs, que se passerait-il quand Murphy serait partie, que Béatrice et Arseni seraient à Poudlard ? Elle n’en avait aucune idée et étrangement, elle avait une mauvaise impression. Que cherchait Audric en agissant de la sorte ? Etait-ce une bonne action de sa part ou… juste une partie d’un jeu tordu qu’elle finirait par regretter plus tard ? Elle savait que son mari ne portait pas dans son cœur les Prewett et c’était probablement ce qui lui faisait peur. Si Thalia avait réussi à sauver en quelque sorte sa sœur et son frère, elle savait que si elle n’avait pas été là, il ne resterait probablement plus un Prewett de vivant aujourd’hui... « Il est comme ça avec les deux autres ? » Elle croisa le regard de sa sœur un instant. Les sourcils froncés, Thalia resta silencieuse et observa le petit oiseau sur sa jambe un instant. Elle ne savait pas réellement ce qu’il en aurait été de sa relation avec Arseni et Béatrice si elle n’avait pas été là. Thalia avait compris depuis bien longtemps que c’était principalement parce qu’elle les aimait profondément qu’il se permettait de les accepter. Que se serait-il passé si elle les avait détesté ? Elle n’était en réalité pas certaine que son mari puisse aimer quelqu’un d’autre qu’elle-même ou leur progéniture directe et qui était pour l’instant inexistante. Et Thalia se rendait compte qu’elle ne savait pas vraiment qu’elle réponse offrir à sa sœur vu qu’elle-même était en proie aux doutes. Après un léger silence cependant, Thalia tenta de trouver les mots avec ses mains : « Audric n’est pas du tout comme cela en temps normal. Encore plus avec les Prewett en général. S’il te tolère, je crois que c’est simplement pour me faire plaisir. Rien de plus. » Elle reposa son regard sur Murphy avant de reprendre : « Audric ne laisse strictement rien passé, je peux te l’assurer. Et… je ne sais pas trop pourquoi il agit comme cela avec toi mais je me doute que je dois y être pour quelque chose… »

Ses sourcils se froncent légèrement. Son regard se perd sur les jardins, les feuilles, les arbres et les plantes. Que dire à sa sœur exactement ? Elle savait qu’elle lui devait la vérité mais il y avait des choses qu’elle ne pouvait pas dire. Probablement parce qu’elle avait honte tout en sachant que ça n’était pas sa faute. Mais c’était aussi parce qu’elle s’accusait de choses dont elle savait pertinemment que c’était la faute d’Audric. Il fallait donc qu’elle trouve un moyen de ménager Murphy et… Thalia savait qu’elle ne pouvait pas tout lui dire. Même à Minos elle ne disait pas tout malheureusement parce qu’elle savait que… Tout dégénèrerait même si elle savait qu’il s’en doutait. « Ce qu’il te montre là n’est qu’un moyen pour se faire bien voir. Ne t’y fie pas et ne lui fait surtout pas confiance. » Son regard se repose sur Murphy et elle se rend compte de ses gestes rapides et de son visage soudain sérieux, voir inquiet. Elle savait que c’était probablement confus pour Murphy qui se retrouvait au milieu de tout ça. Et il était finalement temps aux yeux de l’ancienne Serdaigle de répondre à la question que sa sœur lui avait posé. Parce qu’il n’y avait qu’en disant la vérité et décrivant qui était réellement Audric Nott qu’elle pourrait protéger sa sœur. « Je ne vous ai pas abandonner Murphy. Tout ce que j’ai fais, je l’ai fais pour vous protéger d’Audric. » Elle s’arrête un instant, réfléchissant avant de reprendre : « Audric n’aime pas les Prewett et il te tolère simplement parce qu’il m’aime… aussi tordu son amour soit-il, c’est le cas, j’en suis certaine. » Elle pouvait lui donner tous les défauts du monde, elle avait compris depuis bien longtemps qu’Audric l’aimait profondément. S’il avait eu le coup de foudre pour elle, il avait tout fait pour l’avoir et pour tenter de l’aimer même si elle le repoussait. Et c’était tout à son honneur étant donné qu’elle le repoussait constamment. « Il a fait beaucoup de mal à la famille tu sais et j’ai essayé de faire en sorte de vous protéger. J’ai accepté de me marier avec lui parce qu’il menaçait papa, maman, Minos… et toi. » Elle plonge son regard dans les yeux clairs de sa sœur. Elle se rappelait du regard qu’il avait lancé à Murphy qui était l’innocence incarnée. Elle se rappelait de cette fois où, il lui avait dit que si elle pensait à fuir, elle retrouvait les corps décharnés de chaque membre de sa famille. Elle se rappelait la froideur dans son regard. Elle se rappelait sa peur à elle alors que Murphy arrivait dans ses bras et son regard à lui, sérieux, froid et décidément convaincu de ce qu’il disait. Elle n’avait pas hésité une seule seconde et elle avait accepté la situation. Convaincue de les protéger alors qu’au final, ça n’avait strictement rien changé. « Je me suis mariée avec lui dans l’espoir qu’il laisse tout le monde tranquille. Minos n’était pas d’accord, il m’a plusieurs fois proposé de m’enfuir mais… je ne pouvais pas vous laisser en sachant qu’il irait jusqu’au bout des menaces qu’il avait promis. Malheureusement, ça n’a rien changé. Papa est tombé malade, maman est devenue folle, Minos est … triste… Et toi… tu me hais. » Elle sentit les larmes aux yeux lui venir alors que les dernières paroles furent moins fluides et plus rapides sur ses mains. Elle s’en voulait. Elle s’en voulait de ne pas avoir su les protéger plus que ça. Elle s’en voulait même d’être née. Tentant de faire bonne figure devant sa sœur, elle reposa malgré tout son regard sur elle et lui dit finalement, cette fois-ci à haute voix et la voix tremblante : « Je suis désolée Murphy. Désolée de tout ce que tu as bien pu subir… Je ne pensais simplement qu’à vous protéger au maximum. » Je pensais simplement à protéger les gens que j’aimais.
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:19

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“Look after the senses and the sounds will look after themselves”
Murphy baissa les yeux, atterré par tout cela. A mesure que sa soeur parlait, lui expliquait ces drames familiaux, le coeur de Murphy se comprima dans sa poitrine, autant par rage que par désespoir. Les monstres, ce n'était que des bêtes sauvage sans coeur et sans âme. Il avait osé. Quel imbécile ! Comme si l'amour d'une femme se gagnait à coup de menaces et de pressions ! Murphy le détestait. Il avait tué sa famille ! Il avait le droit d'être fou de Thalia, elle était une si belle jeune femme, c'était compréhensible. Mais il disjonctait complètement, ne connaissait-il pas mieux que ça le coeur des femmes ? Comment avait-il put s'imaginer une seconde que son plan marcherait ? Qu'en décimant les Prewett il conquérait enfin le coeur de sa belle ? Et puis Murphy qu'il était simplement fou et que cela expliquait bien des choses. Oui, s'il était assez dingue pour penser qu'une telle stratégie marcherait, alors ses agissements ne semblaient plus aussi délurés. Il n'avait pas l'esprit clair ce type là. Et dire que Thalia était coincé avec lui, quel enfer il devait lui faire vivre au quotidien. Murphy se sentit soudainement coupable. Elle n'avait certainement pas aidé sa grande soeur. Elle aussi avait été très stupide, agissant comme une gamine. Mais dans le fond, c'est ce qu'elle était, une enfant. On ne pouvait pas tellement lui en vouloir, démunie de la vérité elle s'était complètement leurrée. Mais si elle avait su, oh comme les choses auraient été différentes. C'était certain. Elle n'aurait certainement pas eu la même attitude aussi désagréable vis à vis de sa soeur et aurait directement reporté sa colère sur le mari de son aînée. Oh elle n'aurait pas perdu de temps à emmerder les deux Gaunt mais se serait focalisé sur Audric. Est-ce que cela aurait été préférable ? Pas sûr. Vu le monstre que lui décrivait sa soeur, ils avaient peut être eu raison d'épargner les détails à la petite dernière. Minos comme Thalia la connaissait que trop bien, elle partait en guerre pour un rien. D'un caractère de feu elle aurait peut être causé plus de soucis qu'il ne pouvait en supporter. Alors la lionne lâcha un profond soupir accablé. Elle se couvrit le visage de ses mains pour réprimer un air de détresse. Elle se sentait bête, si stupide. Non, elle ne détestait pas sa soeur. Elle avait cherché à s'en convaincre mais toute sa rancoeur s'était à présent envolé, pour se diriger vers les Nott. Vers ce monstre d'Audric qui avait regardé sa famille se détruire en souriant, elle en était sûre, vers les deux Gaunt aussi, qui avaient assisté au quotidien à la descente aux enfers de sa grande sour et qui n'avaient, semble-t-il, pas levé le petit doigt. Elles les maudissait tous, ces briseurs de bonheurs. On ne pouvait plus lui rendre son enfance qu'ils lui avaient dérobés, c'était trop tard. Mais elle voulait tellement sauver l'avenir de Thalia, car c'était ça qui à présent comptait à ses yeux. Même si c'était encore difficile, même si elle ne se sentait pas encore capable de lui sauter dans les bras. Parce qu'elles avaient tellement changé depuis la dernière fois qu'une telle chose était arrivée. Murphy se sentait terriblement mal. Elle reposa ses mains sur ses jambes, sentant les larmes monter à ses yeux. Elle chercha les signes, les exécutant, les mains tremblantes. ❝ Je ne te hais pas. ❞ La demoiselle trembla, retenant des larmes. La vie ne les avaient pas épargnés, mais Murphy ne voulait pas pleurer. C'était sa soeur la plus malheureuse, pas elle. C'était Thalia qui avait besoin qu'on la réconforte, alors elle voulait être forte pour elle, parce que pendant toutes ses années, c'était Thalia qui avait été forte pour eux. ❝ Je ne savais pas... ❞ Elle baissa la tête, honteuse. Quelle monstre avait-elle été avec sa soeur. Et pourtant elle aurait du sentir que Thalia avait besoin d'elle. Et à vrai dire, elle l'avait bien senti dans ses visions, mais elle avait ignoré cet appel, trop fière, trop stupide. Des larmes jaillirent du coin de ses yeux. Qu'elle imbécile elle avait été. ❝ J'ai... j'ai cru que tu nous avais juste abandonnés. Que tu n'en avais rien à faire de nous. Et puis s'est devenu de pire en pire. Maman ne faisait que t'appeler... elle... elle ne me reconnaissait plus. Elle croyait que j'étais... toi. ❞ Murphy laissa s'échapper quelques sanglots. Blue releva la tête, elle vint appuyer sa tête sur la joue de la sorcière. Elle était une fille forte, il fallait qu'elle le soit encore plus pour continuer de vivre, pour garder la tête haute face à tous les obstacles qui les attendaient. ❝ Pardonne-moi... ❞ Elle sécha ses larmes du revers de sa main, levant des yeux rouges vers sa soeur. Orion lui aussi avait un air terriblement triste, il vint se blottir contre le ventre de Thalia. Il cherchait du réconfort lui aussi, que seule Thalia pouvait lui offrir. La lionne se sentait tellement démunie face au drame qui avait empoisonné leur triste vie. ❝ J'espère que tu pourra me pardonner un jour, pour toutes ses paroles que je t'ai dites, tous ces comportements que j'ai pu avoir et que tu ne méritais certainement pas. ❞ Murphy baissa les yeux, soupirant doucement. Une question lui vint alors,elle leva des yeux inquiets vers sa soeur. Elle redoutait terriblement sa réponse. ❝ Et toi ? Tu... tu l'aimes ? ❞ Elle fixa sa soeur, oh oui, elle avait peur. Et si elle s'était éprise de lui ? De son bourreau ? Du monstre qui avait gâché sa vie. Ce ne serait pas à sa soeur que Murphy en voudrait, elle avait déjà bien trop de temps à lui porter une haine qu'elle ne méritait aucunement, non ce serait lui qu'elle détesterait encore plus. Murphy avait haït sa soeur pour bien plus qu'elle ne le méritait, bien plus qu'il lui était permis de la détester en toute une vie. Alors, plus jamais elle ne lui reprocherait quoi que ce soit, car Thalia avait ses raisons, elle les avaient toujours eu. Il fallait que Murphy réapprenne à lui faire confiance, et à croire en elle. Parce que Thalia était sa grande soeur, elle devait redevenir ce modèle qu'elle avait été autrefois au yeux de la dernière de la famille. Si étant petite elle avait porté à sa soeur une admiration parfois excessive, cela s'était tellement vite transformé en colère démesurée. Murphy devait aujourd'hui retrouver un juste milieu et trouver une place à sa soeur, une place juste. Elle eu alors un geste vers elle. Il se faisait très hésitant mais était animé par une réelle sincérité. Elle vint glisser ses doigts tremblant dans la main de sa soeur. Elle lui prit la main, doucement, avec beaucoup de timidité. Elle ne savait si Thalia le prendrait bien, si sa soeur lui pardonnerait sa colère déplacée. Thalia avait un grand coeur, mais Murphy ne pouvait en exiger autant. ❝ Tu me manques. Papa me manque, Maman aussi. ❞ Ces monstres, ce monstre, il lui avait volé son enfance. Jamais elle ne pardonnerait à Audric. Elle savait que rien ne lui rendrait ses parents. Et puis elle s'était habituée à leur absence. Mais maintenant elle effleurait un espoir auquel elle n'avait jamais osé songé. Retrouver sa grande soeur auprès d'elle. C'était le plus important en l'instant présent. Elle voulait retrouver sa Thalia et ne plus la laisser souffrir auprès ces gens horribles.
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:19

And my dreams are wearin' thin, all I need's relief I need some sympathy
Murphy & Thalia

. ✻✻✻Ca n’avait strictement rien d’agréable de ressasser tout cela. A vrai dire Thalia Nott vivait avec ces souvenirs depuis toujours. Elle en rêvait, elle en cauchemardait et certaines situations lui rappelait tout ce qu’elle avait vécu, tout ce qu’elle avait subi et tous ses échecs. Elle avait cependant gardé le mutisme sur tout cela parce que dans le fond tout le monde était déjà au courant. Et c’était sans doute cela le pire. Tout le monde savait mais personne n’y faisait rien. Tout le monde la voyait tentant de ne rien montrer mais à travers leurs regards polis elle voyait la pitié. Pitié. C’était tout ce qu’elle avait jamais inspiré après tout. Et peut-être avaient-ils raisons. Son malheur à elle était d’être une femme. Son malheur à elle était d’être sang-pur. Son malheur à elle était d’être née femme. Son malheur à elle était d’être allée à cette fête quinze ans plus tôt. Elle s’y était pourtant faite à ce malheur. Elle s’y était renfermée parce qu’elle n’avait que cela et les souvenirs, c’était tout ce qui lui restait. Et Audric l’avait parfaitement compris le jour où il lui avait offert une pensine. Si tu n’arrives pas à être heurese avec moi, alors sourit devant tes souvenirs. Et pendant un temps elle s’y était adonné. Elle plongeait sa tête dans la pensine et ressassait encore et encore. Elle revoyait Arthur et sa rousseur, Molly et son sourire, Minos et ses yeux malicieux, Murphy et ses petites mains. Elle revoyait ce qu’elle avait été. Elle se revoyait à différentes étapes de sa vie, tantôt enfant, tantôt adolescente, tantôt jeune femme encore libre… Et elle pleurait devant ces souvenirs. Elle pleurait devant ce qu’elle avait perdue, incapable d’avancer, niant peut-être toujours dans le fond sa situation actuelle. Elle n’était peut-être qu’un fantôme en effet. Elle ne voulait pas d’Audric, elle ne voulait rien de lui et elle lui en voulait tellement… Bien qu’elle avait que si tout ceci c’était produit, si la famille Prewett n’existait plus, c’était aussi de sa faute. Elle avait été têtue de croire qu’elle lui tiendrait tête. Elle avait été têtue et elle l’était encore à ne pas vouloir l’aimer. Peut-être que les autres avaient raison, peut-être qu’elle aurait dû essayer, juste essayer de l’aimer. Peut-être que les choses auraient été plus faciles. Peut-être. Mais cela aurait voulu dire qu’elle aurait dû tourner le dos à sa famille et ça… Ca lui était inconcevable. Elle avait trop perdu et elle voulait préserver ce qui lui restait. Et elle voulait réparer le peu de choses qu’elle avait encore comme elle tentait de le faire avec ses prothèses. Murphy était déjà un premier pas quand bien même Thalia savait que ça n’était pas forcément une bonne idée de tout lui dire. Elle gardait des choses pour elles parce qu’elle ne voulait pas détruire plus l’enfance et l’innocence de sa sœur. En parler ne changerait rien de toute manière et elle n’était pas sûre d’être prête de pouvoir le faire. Parce qu’elle était trop engluée dans tout ça. Parce que ça faisait un mal de chien et qu’elle avait honte. Définitivement honte.

Elle vit alors Murphy prendre son visage entre ses mains et son visage se décomposait au fur et à mesure que Thalia communiquait avec elle. La brune se mordit la lèvre. Elle aurait tout donné pour ne pas voir sa sœur aussi désespérée. Elle aurait tout donné pour ne pas voir cet air coupable dans ses yeux. Elle aurait tout donné pour que les choses soient différentes et que Murphy ait une enfance comme tout enfant devait en avoir pas devant une mère qui ne reconnaissait pas sa fille, ni un père mort trop tôt. Elle se mord alors la lèvre et d’un geste doux, vint serrer d’une pression douce une des mains de sa sœur, les larmes aux yeux. Elle aurait aimé faire plus mais elle ne savait absolument pas si Murphy était ouverte à un câlin ou une marque d’affection quelconque. Elle vit les larmes monter aux yeux de Murphy et Thalia eut l’impression de suffoquer. La vérité ne faisait pas toujours du bien. La vérité était même un fléau dans leur cas. Peut-être que tout aurait été mieux pour Murphy si Thalia avait décidé de ne rien dire. Peut-être qu’elle aurait continué à la détester, la haïr mais au moins… Au moins elle aurait été en sécurité de tout leur malheur, et Thalia savait qu’elle aurait pu vivre avec son mensonge pour la protéger. Un mensonge de plus ou de moins qu’est-ce que c’était ? Elle mentait déjà tellement. « Je ne te hais pas. » Les signes étaient maladroits et les mains tremblantes mais le cœur de Thalia rata un battement lorsqu’elle en comprit le sens. Les larmes remplirent de nouveau ses yeux alors qu’elle se demandait si ça n’était pas mieux dans le fond que ce soit le cas. Parce qu’elle n’apportait que malheur autour d’elle. Parce que Murphy avait aussi été une de ses victimes. Tout comme Minos, tout comme Arthur Prewett, tout comme Molly Prewett. « Je ne savais pas... » Thalia détourne alors la tête, sentant ses barrières tomber peu à peu avant qu’elle ne murmure doucement : « Je sais Murphy. Tu n’as pas à t’en vouloir. Si on ne t’as rien dit c’était pour te protéger. Tu n’as pas à t’en vouloir.Murphy était innocente dans cette histoire. Elle n’était qu’une petite fille qui ne faisait que voir son monde partir en fumée du jour au lendemain. Une sœur qui disparait, puis un père, puis un mère. Un frère triste. Une sœur qui se retrouvait dans un manoir trop grand et qui jouait tellement bien la comédie qu’elle en paraissait heure,use. Murphy n’y était pour rien et dans le fond, tout aurait continué à être comme cela si Minos n’avait pas insisté. Si Minos, ange gardien et protecteur, dernier rempart de la famille, n’avait pas insisté pour que Thalia ne parle. Thalia reporta finalement son regard sur Murphy, essayant de ne pas pleurer devant elle, essayant d’être forte comme toujours alors que celle-ci parlait de nouveau : « J'ai... j'ai cru que tu nous avais juste abandonnés. Que tu n'en avais rien à faire de nous. Et puis s'est devenu de pire en pire. Maman ne faisait que t'appeler... elle... elle ne me reconnaissait plus. Elle croyait que j'étais... toi. » Et Thalia eut l’impression que son cœur venait de se briser. Minos lui avait parlé de tout cela et vers la fin, Thalia avait aussi assisté à tout cela. Elle n’osait pas imaginer la douleur que cela devait être pour Murphy et de nouveau, elle se sentit coupable et terriblement mal pour sa sœur. Elle vit le visage de Murphy se contracter pour laisser échapper des sanglots et Thalia ne put s’empêcher de faire un geste pour tenter de réconforter sa sœur. Elle remit une mèche de cheveux roux derrière son oreille alors que celle-ci reprenait, triste comme jamais : « Pardonne-moi... » « Murphy… Tu n’as pas à être pardonnée de quoique ce soit. Tu n’as rien fait. Rien n’est de ta faute. » répondit-elle la voix tremblante et peut-être un peu plus rauque. Elle n’arrivait pas à maitriser sa voix à cause des émotions qui la submergeait devant la vision de sa sœur qui semblait définitivement mal de ces révélations. La main de Thalia retomba cependant au sol alors qu’elle vit l’hippogriffe de la Prewett venir vers elle comme s’il avait senti son désarroi et sa tristesse. « J'espère que tu pourras me pardonner un jour, pour toutes ses paroles que je t'ai dites, tous ces comportements que j'ai pu avoir et que tu ne méritais certainement pas. » Un sourire se dessine sur le visage de Thalia qui finit par lui répondre dans le langage des signes : « Tu es toute pardonnée Murphy. Tu l’as toujours été. » Et c’était vrai dans le fond. Thalia savait parfaitement que le comportement de Murphy était voulu d’elle et de son frère. Ils ne lui avaient rien dit pour la protéger mais ils s’étaient tous les deux attendus à ce que la petite fille se montre infecte avec elle et c’était de toute façon le prix à payer pour que Murphy puisse malgré tout vivre le reste de son enfance et de son adolescence comme elle devait la vivre.

« Et toi ? Tu... tu l'aimes ? » Elle détourne le regard à cette question. Aimait-elle Audric Nott ? La réponse était claire comme de l’eau de roche pour Thalia. Non. Elle ne l’aimait pas, elle le détestait, le haïssait pour tout ce qu’il avait fait… Tout en sachant que c’était parce qu’elle avait agi comme elle l’avait fait qu’il en était arrivé là. Et elle avait fini, au fur et à mesure des années à comprendre ce qui l’avait motivé. Il l’aimait, indiscutablement. Il l’aimait et Audric Nott quand bien même avait-il tous les défauts du monde était quelqu’un de passionné et qui allait jusqu’au bout des choses. Il agissait un peu comme un enfant trop gâté. Il voulait quelque chose, il faisait tout pour l’avoir et fatalement il l’avait eu. Là où il avait échoué cependant c’était qu’elle n’éprouvait rien pour lui. Elle le subissait, elle le méprisait, elle le détestait, elle le haïssait mais elle ne l’aimait pas. Il avait aussi beau avoir tout droit sur elle, avoir détruit sa famille, la violenter comme bon lui semblait, elle n’avait jamais éprouvé le moindre sentiment à son égard et c’était probablement très frustrant pour lui car même s’il avait réussi à l’enchaîner, il ne l’avait pas totalement. Parce qu’elle était Thalia Prewett et qu’il n’arriverait jamais à enchainer son esprit qu’elle avait mis tant de temps à consolider, blinder et protéger de par son don d’occlumancie si chèrement payé. « Non, je ne l’aime pas Murphy. » finit-elle par répondre, bougeant de nouveau ses mains. Les choses étaient bien sûr plus compliquées mais Thalia n’avait pas à parler de l’empathie qu’elle pouvait ressentir pour Audric. C’était de toute manière un sujet qu’elle ne maîtrisait pas et que Murphy ne comprendrait probablement pas. Mais elle était en tout cas sûre de ce qu’elle avançait. Non, elle n’aimait pas son mari.

Et alors que Thalia reposait ses mains sur ses jambes tout en jetant un coup d’œil à Orion qui s’était blottit contre elle, elle vit alors Murphy déposer sa main sur la sienne à son tour et Thalia sentit sa gorge se serrer. Elle n’avait pas imaginé que Murphy puisse un jour vouloir un seul contact physique avec elle et elle voyait ce geste comme une grande avancée. Elle avait du mal à se rappeler la dernière fois que Murphy avait pu faire un geste gentil vers elle. Mais le geste la toucha énormément et elle serra à son tour la main de Murphy avant de lui adresser un sourire doux et sincère. « Tu me manques. Papa me manque, Maman aussi. » Thalia se mordit la lèvre pour ne pas pleurer et finit par agiter les mains : « Toi aussi Murphy. Vous me manquez tous. » Et c’était même un euphémisme à vrai dire.

Sa main se reposa alors sur ses jambes alors qu’elle observait cette fois-ci Orion. Elle ne pouvait pas le toucher mais elle appréciait le contact chaud à travers son vêtement et ne put s’empêcher de sourire avant de repenser à ce qui avait été dit plus tôt. Murphy était rongée par la culpabilité alors qu’elle n’avait nullement à l’être. Thalia ne pouvait pas la laisser comme ça parce que ça n’était pas à elle de porter ce fardeau. Elle était trop jeune et elle n’y était pour rien. De même que la brune s’inquiétait des réactions de murphy à l’égard d’Audric. Elle n’avait nullement envie qu’Audric s’en prenne à Murphy d’autant plus que son mari se trouvait être étonnement compréhensif vis-à-vis de la cadette de Prewett alors qu’elle savait qu’il prenait plus sur lui qu’autre chose et qu’il le faisait pour elle mais aussi pour tenter de bien se faire voir de Murphy. Et Thalia ne pouvait décidément pas faire courir un tel risque à la Gryffondor. « Murphy, je veux bien que tu comprennes que tout ceci n’est pas ta faute. Tu es autant une victime que papa, maman, Minos ou… moi. » Elle avait marqué un temps d’hésitation sur la fin de sa phrase mais finit par reprendre : « Je ne veux pas que tu culpabilises. Comme je te l’ai dis, si on ne t’a rien dit et si nous avons décidé, Minos et moi, de te laisser agir comme cela c’était parce que l’on pensait te protéger. » Elle ne souhaitait pas non plus qu’à son retour Minos doive gérer les humeurs de Murphy qui lui en voudrait probablement et à juste titre. « Minos souffre énormément de la situation aussi et… Il n’a fait que suivre ce que je lui ai demandé. Tu le connais, il a bon cœur. » Un sourire tendre se dessina sur les lèvres de Thalia, sourire qui s’estompa cependant lorsqu’elle reprit : « Je voudrais aussi que tu ne t’en prennes pas à Audric. Je sais que ce serait probablement libérateur mais… Le mieux est d’agir de façon diplomatique. Pour tout le monde. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose ou qu’Audric s’en prenne à toi. Je sais qu’il prend sur lui actuellement et je ne voudrais pas encore plus que les choses se dégradent… Tu comprends ? » Ce qu’elle ne disait pas c’est qu’elle n’avait pas non plus envie de subir les représailles qui allaient probablement être salée. Ce qu’elle ne disait pas c’est qu’Audric pouvait tout aussi bien lever la main sur Murphy et Thalia savait déjà que si cela devait arriver elle s’interposerait. Comme toujours. « Et Beatrice est venue me voir concernant ta petite blague… S’il te plait, je sais que c’est compliqué pour toi cette situation, mais… Ils n’y sont aussi pour rien. Je ne vais pas te disputer parce que je crois que ça ne sert à rien et je sais que je t’en demande beaucoup, mais j’aimerais que tu fasses un effort. Pour le bien de tout le monde. » Elle planta son regard sur celui de Murphy, consciente que cette dernière requête serait sûrement plus difficile à assumer. Mais en tant que mère, Thalia ne pouvait pas ne pas défendre ceux qu’elle considérait comme ses enfants.

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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:20

All I need's relief I need some sympathy

“Look after the senses and the sounds will look after themselves”
Qu'il était dur de laisser son innocence sur le bord du chemin, d'avancer sans elle, les yeux grand ouverts. Faire face à la vérité sans recours ni enjolivure. Juste elle, mise à nu. Après avoir passé dans d'années dans le flou, la vision brouillé par des mensonges. Non, par des omissions de vérité. Mais malgré son tempérament de feu, la lionne ne reprochait rien à ses aînés. S'ils avaient agit, c'est qu'ils avaient leurs raisons. Bien sûr qu'elle aurait aimé tout savoir depuis les début, mais Minos et Thalia avait fait le bon choix, lui dire n'aurait rien arrangé du tout et aurait peut-être même compliqué les choses pour eux. Mais aujourd'hui, avec la vérité qui se dévoilait enfin, beaucoup de choses s'éclaircissaient aux yeux de la jeune rouge et or. Elle comprenait des non-dits, des situations étranges, et une nouvelle interprétation de ses propres visions apparut à son esprit. Elle leva alors un regard inquiet vers sa grande soeur. Elle avait si souvent rêvé d'elle, ce n'était qu'en entrant en troisième année à Poudlard qu'elle avait comprit la réelle nature de ces rêves. Mais elle avait toujours mis un point d'honneur à faire abstraction de sa soeur lorsqu'elle était mêlée à tout ça, se convainquant elle-même que ce n'était qu'un rêve après tout et que Thalia appartenait au passé. Mais maintenant, les choses lui apparaissait différemment et elle ne pouvait plus passer à côté sans rien dire. ❝ Tu peux compter sur moi, je ne ferais rien qui ne te mettrait dans l'embarras... mais il faut que je te parle de quelque chose... ❞ Murphy resta un instant silencieuse, cherchant ses mots. ❝ Minos t'en a peut-être déjà parlé... des rêves que je fais, des choses que je vois et de la réelle nature de tout ça. ❞ Elle se tut, mal à l'aise de parler de cela. Elle n'aimait jamais abordé le sujet, et ne sachant pas si sa grande soeur était déjà au courant, elle ne savait pas trop comment aborder la chose. ❝ Je rêve beaucoup de toi Thalia et... je ne sais pas si c'est réel ou pas. J'ai besoin de savoir. ❞ Murphy passa ses mains sur son visage pour se donner de la force. Elle ne parlait pas de ces rêves à Minos, car elle n'aimait pas parler de Thalia. Et comme elle avait comprit depuis bien longtemps que sa grande soeur était le sujet de tout cela, elle avait gardé l'affaire pour elle. ❝ Je t'entend crier, appeler à l'aide. Je ne te vois pas, une grosse porte nous sépare, une porte... comme celle de ton entrée. ❞ Murphy plongea alors ses yeux dans ceux de sa soeur. Elle avait peur de parler de ça parce qu'elle avait surtout peur de ce qui arrivait à sa soeur. Même si elle en avait jamais parlé, même si elle avait juré auparavant qu'elle ne voulait plus jamais entendre parler d'elle, au fond de son coeur, elle s'était toujours fait du soucis pour elle. Comme si elle avait gardé l'espoir, comme si finalement, tout au fond d'elle même elle avait toujours su qu'il y avait une explication, que sa soeur ne les aurait jamais abandonnés. Elle avait gardé l'espoir pendant toutes ces années même si elle ne s'en était jamais vraiment rendue compte. ❝ Alors j'ai besoin de savoir, est-ce que c'est lui qui te fait crier comme ça ? Est-ce qu'il te fait du mal ? ❞ Quelle question innocente, Murphy en connaissait déjà la réponse, mais elle avait besoin de l'entendre pour bien réaliser la détresse de sa soeur. ❝ Je ne ferais rien, promis. Je t'ai déjà fait trop de mal pour prendre le risque de te mettre d'avantage en danger... mais je ne peux pas me résigner à te laisser souffrir seule.❞ Murphy se mit alors à triturer de l'herbe entre ses mains, tachant d'évacuer la tension que cette discussion insufflait en elle. Parce que Thalia était plus importante que toutes ces colères d'enfant, elle ne voulait plus l'embarrasser. Elle n'aspirait qu'à une chose, lui venir en aide, la secourir. Il était temps que la lionne revienne sur sa vieille rancoeur et ouvre enfin les yeux, quelle cesse de mener une guerre qui n'avait pas lieu d'être. Et puis Thalia revint sur ce que Murphy avait fait à Beatrice. A l'évocation de cela, un sourire se dessina malgré-elle sur les lèvres de la lionne. Orion aussi dut se retenir pour ne pas rire. Les deux compères étaient malgré tout fiers de leur coup. ❝ Je suis désolée, mais c'est de bonne guerre. Dès qu'elle peut, elle aussi me fait des sales coups. Tu ne l'a pas vu à Poudlard, elle m'accuse de tout les maux possible pour m'envoyer en retenue. C'est une vraie petite peste... ❞ Murphy se mordit les lèvres, oui une petite guerre les opposaient, mais à vrai dire, Murphy aimait bien ce bras de fer, ça la détendait. Et ça stimulait sa créativité. Certes elle allait parfois un peu loin, mais elle ne se considérait pas plus fautive que la jeune Gaunt. Les tords étaient partagés et Murphy n'avait aucun mal à reconnaître ce fait. Ce n'était qu'une querelle d'enfant, elles n'étaient que deux jeunes filles juvénile. Mais cette dernière persistait tout de même dans le temps malgré le fait que chacune grandissait. ❝ Tant que nous sommes ici, je peux me calmer... pour ne pas te mettre à mal. Mais ne me demande pas de définitivement restée passive face à ses attaques. Si elle préfère faire sa petite fille modèle en allant se plaindre dès qu'il lui arrive quelque chose, tu sais bien que ce n'est pas mon cas. Je me plains pas, j'agis. Je m'en fous d'aller en retenue, tant qu'elle à ce qu'elle mérite elle aussi. Mais en dehors de Poudlard, je veux bien tout faire pour me contenir, à condition qu'elle ne me provoque pas trop non plus. Je veux bien tenter de lui donner tord, ça me va parfaitement. ❞ Murphy sourit à sa soeur, d'un air encourageant. Dommage, en promettant de ne plus chercher à s'en prendre à l'aiglonne, elle faisait une croix sur un de ses meilleurs passe-temps dans cette grande demeure. Mais bon, elle venait de retrouver sa soeur, et elles avaient semble-t-il, des années à rattraper. Cela occuperait bien son emploi du temps pour les jours à venir. Elle n'avait peut-être pas la sagesse de Rowena Serdaigle, Murphy se rendait bien compte qu'il était temps de se calmer. Un temps d'accalmie serait le bienvenue.
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:20

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Murphy & Thalia

. ✻✻✻ « Tu peux compter sur moi, je ne ferais rien qui ne te mettrait dans l'embarras... mais il faut que je te parle de quelque chose... » Elle fronce les sourcils mais son regard ne quitte pas sa sœur. Elle avait cette impression qu’un monde les séparait. Après tout, Murphy s’était-elle renfermée sur elle-même vis-à-vis de tout cela et ne lui avait tellement pas adressé la parole que Thalia, au final, savait très peu de choses sur sa sœur. Peut-être qu’à présent les choses pourraient être autrement maintenant que tout était dit. En tout cas, la brune était dans tous les cas prête à écouter ce que sa sœur avait à lui dire et l’aider du mieux qu’elle pouvait. « Minos t'en a peut-être déjà parlé... des rêves que je fais, des choses que je vois et de la réelle nature de tout ça. » Thalia acquiesça de la tête. Elle était en effet au courant vu qu’elle avait de toute manière et victime d’une des visions de Murphy dès son plus jeune âge. Si personne n’avait mis le mot dessus jusqu’à ce que sa sœur atteigne sa troisième année, Thalia et Minos avaient tout de suite compris. Et c’était d’ailleurs ce qui avait fait parti du marché entre les jumeaux. Murphy était d’autant plus une proie facile à cause de son don et Thalia avait tenu à la tenir à l’écart de tout cela. L’idée que sa sœur puisse voir ce qu’Audric pouvait parfois faire… Non, il y avait des limites à ce qui pouvait être dit et Thalia ne pouvait pas non plus se lancer sur ce sujet. C’était une chose de se confier sur ses actions, une autre d’exprimer avec des mots ce qui pouvait se passer entre elle et Audric. Et tout ceci ne regardait d’ailleurs qu’elle et son mari même si beaucoup étaient au courant de ce qui se passait, Minos le premier d’ailleurs bien que Thalia ne lui en parlait pas. Elle le savait déjà suffisamment torturé avec cette histoire, elle ne voulait surtout pas qu’il s’en mêle parce qu’elle savait qu’il n’y avait qu’un pas pour qu’Audric ne le tue et perdre son frère jumeau lui aurait été insupportable. Pas après tous les efforts qu’elle avait fait pour le protéger lui. Pas sa moitié à elle. « Je rêve beaucoup de toi Thalia et... je ne sais pas si c'est réel ou pas. J'ai besoin de savoir. » finit par continuer Murphy alors que Thalia la regardait et à peine les premiers mots, elle sut que la discussion allait prendre une tournure peu plaisante pour elle. Savoir. Elle préssentait déjà ce que sa sœur voulait savoir et un instant, la Nott tourna la tête. Elle aurait pu répondre à ses questions avant même qu’elle ne les énonce. Elle aurait pu simplement écarter un pan de sa robe pour lui montrer les bleus. Il n’y aurait pas plus explicite comme explication mais Thalia n’avait aucune envie d’en arriver là. Aucune envie de se retrouver à montrer qu’elle était une victime. « Je t'entend crier, appeler à l'aide. Je ne te vois pas, une grosse porte nous sépare, une porte... comme celle de ton entrée. » Elle sent son cœur se serrer. Elle sent les larmes l’envahir mais elle reste droite et son visage ne trahit pas une seule émotion. Alors qu’elle observait Murphy, elle se disait qu’elle avait fait tout ce qui était en son possible pour qu’elle ne voit pas, ne ressente pas ce qu’elle venait de lui dire. C’était pourtant naïf de sa part de croire qu’elle pouvait épargner Murphy de tout cela, de son malheur, de sa tristesse et de son désespoir. La magie n’avait pas de frontière et le don que possédait Murphy était incontrôlable. Thalia aurait beau être à des kilomètres que Murphy continuerait d’avoir des visions sur elle. « Alors j'ai besoin de savoir, est-ce que c'est lui qui te fait crier comme ça ? Est-ce qu'il te fait du mal ? » Est-ce qu’il te fait du mal ? Elle se rappelait de la réaction de Minos lorsqu’un jour, à bout de tout elle avait fondu en larme dans ses bras à une soirée où ils avaient réussi à s’isoler. Il n’y avait pas eu besoin de mots pour l’exprimer, Minos l’avait parfaitement vu et elle avait dû le retenir pour ne pas qu’il aille se battre avec son mari. Mais Minos était un adulte. Murphy elle… Murphy était et resterait toujours la petite fille qu’elle avait connu avant de partir. Ce petit être qui dormait avec elle de temps en temps quand elle avait peur. Ce petit être qu’elle avait aimé serrer dans ses bras, jouer avec et faire rire. Lui parler de tout cela serait détruire son innocence. Lui parler de tout cela serait l’exposer. Lui parler de tout cela pourrait déclencher des choses dont Thalia n’était pas certaine d’être capable de maitriser que ce soit à l’intérieur d’elle-même ou à l’extérieur d’elle. « Je ne ferais rien, promis. Je t'ai déjà fait trop de mal pour prendre le risque de te mettre d'avantage en danger... mais je ne peux pas me résigner à te laisser souffrir seule. » Ses lèvres restaient résolument closes. Elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas en parler et ça n’était pas à Murphy de prendre cette peine là. Thalia jouait encore une fois son rôle. Elle protégeait sa cadette et elle continuerait de le faire jusqu’à ce qu’elle rendre son dernier souffle. « Entre Audric et moi s’est compliqué … mais oui, comme dans tous les couples ça ne se passe pas forcément bien. » Elle mentait à moitié. Pour ainsi dire, elle savait que c’était un euphémisme vu ce qu’elle avait vécu et ce qu’elle vivait encore. Mais l’idée d’en parler lui donnait la nausée. « Je suis désolée Murphy mais je ne peux pas t’en parler. Je te crois quand tu me dis que tu ne feras rien mais… » Elle arrêta un instant ses mains avant de reprendre : « Je ne peux tout simplement pas en parler. Il y a des choses dont il vaudrait mieux que tu sois ignorante. » Mais elle devait l’avouer, que sa sœur s’inquiète lui faisait chaud au cœur et Thalia avait bien du mal à gérer ses émotions. Elle finit par reprendre : « Peut-être un jour, quand je serais prête à en parler mais pour l’instant, j’aimerais ne pas en parler. » Elle savait que c’était dur pour Murphy de ne pas savoir le fin fond de la vérité mais Thalia ne pouvait résolument pas en parler. C’était au-dessus de ses forces et mieux valait arrêter la discussion pour l’instant.

Et Thalia choisit donc un autre angle. Celui de la farce que Murphy avait fait plutôt à Béatrice. Elle savait qu’elle lui en demandait beaucoup mais pour que tout se passe au mieux, la Gryffondor devrait faire un effort et Thalia ne manquerait pas d’aller demander à Béatrice de faire de même. « Je suis désolée, mais c'est de bonne guerre. Dès qu'elle peut, elle aussi me fait des sales coups. Tu ne l'a pas vu à Poudlard, elle m'accuse de tout les maux possible pour m'envoyer en retenue. C'est une vraie petite peste... » Un sourire se dessina bien malgré elle sur ses lèvres. Elle avait vu grandir Béatrice, elle connaissait la jeune femme qu’elle était devenue et elle savait que Béatrice… Etait très loin d’être facile. Elle se rappelait des disputes entre elle et Arseni. Elle se rappelait de ses colères diverses et en tant que marraine et mère de la jeune femme, Thalia l’aimait bien qu’elle ne se dérangeait pas pour lui faire comprendre quand elle allait trop loin. Ou parfois Audric s’en chargeait mais pour tout le monde mieux valait que ce soit Thalia qui joue la méchante et Arseni autant que Béatrice le savaient. « Je comprends Murphy, mais ici nous ne sommes pas à Poudlard. » Elle se tut un instant avant de vouloir rajouter qu’elle pouvait faire toutes les crasses qu’elle voulait à Béatrice mais elle n’était pas sûre que ce soit très sage de lui conseiller cela. « Tant que nous sommes ici, je peux me calmer... pour ne pas te mettre à mal. Mais ne me demande pas de définitivement restée passive face à ses attaques. Si elle préfère faire sa petite fille modèle en allant se plaindre dès qu'il lui arrive quelque chose, tu sais bien que ce n'est pas mon cas. Je me plains pas, j'agis. Je m'en fous d'aller en retenue, tant qu'elle à ce qu'elle mérite elle aussi. Mais en dehors de Poudlard, je veux bien tout faire pour me contenir, à condition qu'elle ne me provoque pas trop non plus. Je veux bien tenter de lui donner tord, ça me va parfaitement. » Un sourire tendre se dessina sur les lèvres de Thalia. Oui, elle le savait et Murphy avait tout hérité de Minos sur ce coup. Peut-être parce qu’elle vivait avec lui bien que Minos se soit calmé avec les années. Le fait de devenir chef de famille avait pas mal aidé ceci dit. « Ce n’est pas ce que je te demande Murphy… Je comprends bien que la situation n’est facile pour personne et je ne t’imposerais jamais d’être passive face à Béatrice. » Elle devint un instant plus taquine avant de lui faire un clin d’œil et de lui répondre sur un ton qui se voulait plus léger : « Parce qu’elle va te manger sinon. » Et ce n’était pas tout à fait faux d’ailleurs… « Mais ne t’inquiète pas, j’irais parler à Béatrice et se sera moi qui m’en mêlerait si jamais rien ne s’arrange. Je ne comptais de toute façon pas la laisser passer comme ça. Je sais de quoi ma nièce est capable, je l’ai élevée quand même. » Elle eut un sourire un instant avant de finalement redevenir plus sérieuse : « Mais merci de faire cet effort, je sais que je t’en demande beaucoup. » Elle lui sourit chaleureusement avant de se finalement demander : « Tu veux qu’on parle d’autre chose ou tu veux qu’on fasse autre chose ? Je suis sûre que Blue aimerait bien faire un petit tour. » Elle jeta un coup d’œil à l’hippogriffe avant d’attendre la réponse de sa sœur.

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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:21

All I need's relief I need some sympathy

“Look after the senses and the sounds will look after themselves”
Le soleil, toujours haut dans le ciel commençait doucement à décliner. La lionne passa une main dans ses cheveux roux, écoutant avec attention les paroles de sa soeur. Murphy se pinça les lèvres, peut ravie de ces paroles vide de sens. Sa soeur ne lui disait pas tout, préférant encore garder le mystère. La lionne pensait en avoir eu pour son compte mais visiblement non, cela continuait. Elle souffla, déçue, mais elle comprenait sa soeur malgré tout. Elle ne pouvait lui en vouloir, c'était normal qu'elle veuille la protéger. Et puis, peut-être que tout cela ne la regardait pas. Elle n'était qu'une jeune adolescente bien trop curieuse. Les réponses lui viendraient en temps voulu, mais elle espérait qu'elle n'aurait pas a attendre autant de temps, que son frère et sa soeur apprendraient eux aussi à lui faire confiance. La lionne se rallongea alors, posant sa tête sur ses mains jointes derrière sa nuque. La jeune lionne fut alors prise d'un grand bâillement incontrôlable pendant lequel elle manqua de peu d'avaler une stupide mouche qui passait par là Murphy toussota alors couvrant sa bouche de sa main. Et tâcha d'écouter sa grande soeur en surveillant les insectes. Alors qu'elle évoquait Beatrice, le sourire mutin de Murphy ne tarda pas à pointer sur ses lèvres. La jeune femme ne s'était jamais entendue avec cette demoiselle que Thalia avait choisit de prendre sous son aile. Il faut dire que ni l'une ni l'autre n'avait vraiment fait d'effort, cela leur avait sembler plus facile ainsi, de ne pas chercher à se connaître vraiment et tout de suite rentrer dans une petite guerre sans fin. Tant pis, elles ne s'en plaignaient pas. Ainsi, lorsque Thalia proposa d'en toucher quelques mots à la bleu et bronze, Murphy se redressa d'un coup, prenant une mine horrifiée. ❝ Nan mais surtout pas !! Tu ne lui dis rien !! Elle va croire que je suis venue me plaindre ! ❞ Murphy regardait sa soeur avec de grands yeux, redoutant réellement que celle-ci aille lui en parler. C'était hors de question et jamais Murphy ne la laisserait faire. C'était une si longue guerre qu'elles menaient sans jamais montrer le moindre signe de faiblesse. L'une comme l'autre sortait les crocs et il était hors de question pour elles de faiblir face à l'ennemi.❝ Non mais t'imagine ? Elle va croire qu'elle a gagner. C'est absolument hors de question. Il ne faut rien dire, et promis je ne lui donnerais pas ce plaisir de me faire réagir. ❞ Murphy adressa un sourire confiant à sa soeur, lui assurant qu'elle montrait la meilleure volonté dont elle était capable. Elle ne laisserait pas Beatrice Gaunt gagner, ou même croire qu'elle avait le dessus sur elle, jamais elle n'aurait ce plaisir là... cette petite vipère aux couleurs bleues. ❝ Non mais surtout Anduriñ zo red met karout n’eo ket ❞ La lionne sourit à sa soeur, contente d'avoir plus placer ce dicton un jour dans une conversation. Un de ses camarades de poudlard lui avait appris et elle n'attendait qu'une chose, pouvoir le ressortir. Cela voulait dire qu'on est forcé de subir, pas d’aimer. Et pour le coup, c'était plutôt vrai. Et puis sa grande soeur changea de sujet, portant son attention sur l'hyppogriffe resté à côté des deux sorcières. A l'idée d'une balade, un grand sourire étira les lèvres de Murphy. La jeune lionne se mis sur ses pattes. Elle attacha sa crinière rousse à l'aide d'un élastique et adressa un sourire éclatant à sa frangine. ❝ Non mais ton hyppogriffe n'est pas ici ? Veux-tu que l'on monte ensemble sur Blue ? Je ne sais pas si elle supportera nos deux poids... je me suis un peu lâchée sur les chocogrenouilles ces derniers temps... Tu sais que j'ai bien envie de faire une collection de cartes ? Orion haussa les yeux, entre ce que Murphy disait et ce qu'elle faisait, il y avait un monde tout de même. Il s'envola alors et vint de lui même se poser sur la tête de Blue attendant que les deux frangines se décident. ❝ Non mais au pire, on peut essayer de trouver un sombral aussi... Y'en a pas dans le coin ? Tu sais que ce sont des créatures adorables ? J'essaye de convaincre Minos d'en accueillir à la ferme mais il n'a pas l'air trop partant... Pourtant un bébé sombral c'est tellement mignon, j'aimerais vraiment m'en occuper. Murphy adressa un grand sourire à sa soeur, convaincue de ce qu'elle avançait.
acidbrain
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MessageSujet: Re: And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy   And my dreams are wearin' thin All I need's relief I need some sympathy EmptyJeu 5 Sep - 13:22

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Murphy & Thalia

. ✻✻✻ «Nan mais surtout pas !! Tu ne lui dis rien !! Elle va croire que je suis venue me plaindre ! » Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Thalia qui observa un instant sa sœur. En effet, Béatrice était du genre à vouloir prendre l'avantage sur cette situation et elle n'hésiterait pas une nouvelle fois à faire du tort à Murphy en disant par exemple qu'elle allait se plaindre comme un bébé. Une légère moue s'installa sur les lèvres de Thalia qui se dit que Béatrice était probablement plus immature que Murphy, mais elle les aimait toutes les deux. D'un amour différent, certes, mais elle les aimait et les acceptait comme elles étaient. «Très bien, dans ce cas, je te laisse gérer ça.» Elle était persuadée que sa sœur était capable de parfaitement se défendre devant la jeune Serdaigle et elle se doutait que la guerre, quand bien même avait-elle cessé ici, continuerait probablement à Poudlard. Un soupire s'échappa des lèvres de Thalia qui pensa un instant à ses années qui lui manquaient. Hormis le fait qu'elle se soit retrouvée fiancée à Audric tôt, elle avait adoré sa scolarité et aurait bien aimé retourner un jour au château... Elle devait cependant se contenter de regarder Poudlard de loin ou à travers Murphy et Béatrice pour l'instant. « Non mais t'imagine ? Elle va croire qu'elle a gagner. C'est absolument hors de question. Il ne faut rien dire, et promis je ne lui donnerais pas ce plaisir de me faire réagir. » Un sourire s'installa sur les lèvres de Thalia qui se sentait se détendre. Au final, les problèmes d'enfant de Murphy et Béatrice lui faisait du bien. Elle pensait à autre chose que son mari, la violence qui rodait autour d'elle, sa tristesse habituelle. Entendre sa sœur laisser parler sa fierté et son cœur de lion, ce dont elle avait clairement hérité de Minos, lui faisait du bien. Quoique, je me souviens d'une époque où j'étais aussi sauvage qu'elle. Et elle se mit à glousser doucement avant de donner un coup de coude à sa sœur et de lui répondre, détendue : « Tu as raison, tu es plus intelligente qu'elle. » Un comble pour une Serdaigle même si Thalia savait que sa fille était aussi particulièrement intelligente et maligne. Elle faisait après tout honneur à sa maison tout comme Thalia l'avait fait et continuait à le faire. Non mais surtout Anduriñ zo red met karout n’eo ket Thalia fronça les sourcils. Elle ne savait pas si sa sœur avait correctement articulé mais elle ne comprenait strictement rien à ce qu'elle venait de dire. Elle ne lui fit cependant pas répéter, détestant le faire pour les autres. Elle savait qu'elle était excusée pour son handicape mais le faire remarquer était justement le lui rappeler et Thalia désirait malgré tout paraitre normale. Et si sa sœur avait utilisé une autre langue, c'était probablement sans importance, sinon elle aurait tout dit dans le language des signes qui était le leur.

Finalement, Thalia décida de changer de sujet, peut-être un peu épuisée de toutes ses révélations, et des disputes des filles. Maintenant que les choses s'étaient améliorées avec sa sœur, elle voulait un peu profiter d'elle. Elle savait que ça allait mettre un peu de temps avant que celle-ci ne soit réellement à l'aise avec elle mais Thalia était aussi connue pour sa patience et cela ne la dérangeait pas d'attendre. Après tout, elle avait patienté jusqu'à ce jour pour pouvoir enfin dire la vérité à sa sœur. Elle vit Murphy se lever et Thalia la regarda un instant, avant de se lever à son tour. Son regard se posa légèrement sur sa montre. Audric ne rentrerait pas avant un petit moment de toute manière, elle pouvait donc profiter de sa sœur encore un peu avant de retourner dans ce rôle qu'elle savait si bien jouer. Reposant son regard sur sa sœur, elle vit sa sœur bouger de nouveau les lèvres pour parler : «Non mais ton hyppogriffe n'est pas ici ? Veux-tu que l'on monte ensemble sur Blue ? Je ne sais pas si elle supportera nos deux poids... je me suis un peu lâchée sur les chocogrenouilles ces derniers temps... Tu sais que j'ai bien envie de faire une collection de cartes ? » Thalia jetta un coup d'œil à l'hippogriffe de sa sœur. Elle en avait un elle aussi mais pour des raisons évidentes, celui-ci n'était pas ici. L'installation avait été faite par Audric pour plaire encore une fois à Thalia et vu que Blue était ici... Mais Thalia ne se risquait pas demander son hippogriffe. Audric ne le permettrait pas et puis celui-ci était... assez sauvage en réalité. Secouant la tête, Thalia finit par répondre: « C'est gentil Murphy, mais je vais te laisser monter sur ton hippogriffe. Cela fait un certain temps que je n'ai pas monté et je ne veux pour l'instant pas retester. Mais non, le mien n'est pas ici. Minos le garde à la ferme. Et c'est bien pour les chocogrenouilles. » Elle lui sourit doucement. Dans le fond, elle aurait bien aimé remonter sur le dos d'un hippogriffe mais étant devenu une Nott, n'ayant même pas la possibilité de passer quelques temps dans sa ferme, elle ne pouvait pas. Endosser le nom des Nott était aussi abandonner ceci et même si cela brisait le cœur de Thalia, elle n'avait pas le choix. Elle se contenterait donc de regarder sa sœur faire. «Non mais au pire, on peut essayer de trouver un sombral aussi... Y'en a pas dans le coin ? Tu sais que ce sont des créatures adorables ? J'essaye de convaincre Minos d'en accueillir à la ferme mais il n'a pas l'air trop partant... Pourtant un bébé sombral c'est tellement mignon, j'aimerais vraiment m'en occuper. » Un rire s'échappa des lèvres de Thalia qui répondit à sa sœur : « Je te crois sur parole pour les sombrals. Je n'en ai jamais vu cependant. Mais non, vas-y, je préfère te regarder.» Elle sourit à sa sœur avant de s'appuyer sur la rembarde pour l'observer avec son hippogriffe, un sourire aux lèvres.

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